Rapport 2009 du Vérificateur général : Les termes de ‘’ manque à gagner ‘’…, cauchemars pour Modibo et ses hommes

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Après la remise du rapport 2009 du  Vérificateur Général  aux plus hautes autorités du pays, faisant état du bilan des différentes missions de vérification dans les structures étatiques et paraétatiques, et aux termes desquelles, le Bureau du Vérificateur Général (BVG) a fait constat de ‘’ manque à gagner’’, de ‘’montants non recouvrables’’ considérables de l’Etat dans la gestion des derniers publics. Le gouvernement Modibo SIDIBE représenté par trois membres à savoir : M. Maharafa TRAORE ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Lassine BOUARE ministre délégué en charge du Budget et Mme Fatoumata GUINDO, ministre en charge des Institutions de la République, ‘’ porte parole’’ du Gouvernement, ont animé un point de presse pour saper  sur certaines parties du rapport 2009 du BVG. C’était le jeudi 10 février 2011 dans les locaux du nouveau ministère de l’Economie et des Finances dans l’ACI 2000.

Certes, le Bureau du Vérificateur Général n’est pas une institution de justice, mieux, il ne pourra en aucune circonstance se substituer à elle. Mais notons que le BVG est une initiative personnelle du Chef de l’Etat, dans le souci de pouvoir lutter efficacement contre la corruption. Pour ce faire, cette structure devait, à des égards, contribuer à rendre la tâche de la justice plus souple dans la lutte contre le fléau, que connaît de nos jours notre pays de façon exponentielle.

En fait, tous les membres du gouvernement présents audit échange avec la presse, ont, dans leur majorité reconnu l’énorme travail qu’abatte le BVG dans la lutte engagée contre la corruption. Mais, faut-il rappeler, les actes que pose le VEGAL, c’est-à-dire les communiqués qu’il publie face à la justice ne sont que des dénonciations. Ainsi, ses limites de compétences ont été pour la circonstance dévoilées. Il  n’a ni le pouvoir d’enquête, ni celui de poursuite.

Cependant, le gouvernement à travers le Ministère de la Justice, Garde des sceaux  son patron M. Maharafa TRAORE, et le Contrôleur Général d’Etat se sont heurtés au terme « manque à gagner », de montants recouvrables ou non recouvrables. Pour le premier,  le manque à gagner demeure insignifiant, car le Code pénal Malien est sourd en la matière, et par conséquent n’entraîne aucune action d’enquête ou de poursuite par la justice. Ces groupes de mot « manque à gagner »…. selon THERA Sombé Procureur Général donne une autre compréhension chez la population, car l’embrassant sur l’idée de détournement de fonds publics. Tandis que certains intervenants responsables, cet ensemble de mot « manque à gagner » ne serait pas professionnel, il entraîne une entorse à l’action de la justice.

En outre, selon le garde des sceaux le BVG a communiqué 14 dénonciations courant 2005 à 2007, faisant alors état d’un montant 1 240 498 145 F CFA, un montant de 1 233 618 145 F CFA a été recouvré et versé au Trésor.
rnEn effet, Sidi Sosso DIARRA qui est actuellement en fin de mandat  n’a pas été épargné par de forts soupçons par le gouvernement. Car, l’atmosphère même du point de presse en constituait en occurrence la preuve. Et le rôle joué par l’institution qu’il dirige n’a pas, en tout cas, été apprécié à hauteur de souhait les plus hautes autorités du pays.
rnLa question que nous posons, quel avenir pour le Vérificateur Général M. Sidi Sosso DIARRA ?  Car, ils sont nombreux ces revanchards tapis dans l’ombre, l’attendant au tournant, comme on le dit.

Le Président Amadou Toumani TOURE doit, comme il l’a fait pour certains cadres tombés en disgrâce dans notre pays, chercher  un point de chute pour Sidi Sosso, à l’abri des loups.
rnSoumana TOURE
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