À propos de remaniement ministériel, IBK tranche : ‘’ Arrêtez de consulter les charlatans ‘’

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 IBKRemaniement ou pas remaniement ? Depuis la proclamation définitive des résultats des élections législatives par la Cour constitutionnelle et l’installation de la 5e législature, la question taraude et rappelle une tragédie grecque. Ici, le sort du héros est plus ou moins connu par tout le monde.       

 

 

Depuis la présentation de ses premiers vœux, le président de la République, opte pour le maintien du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, en lui signifiant, publiquement, qu’il jouit de sa totale confiance.

 

 

Seulement voilà ! Le maintien du chef du gouvernement ne signifie guère renoncement à un remaniement. C’est d’ailleurs, ce pourquoi, les chefs de départements restèrent constamment sur leurs gardes et dans l’expectative pour savoir quand et comment leur sort va  basculer : dedans ou dehors. Le fonctionnement de l’administration en a d’ailleurs fortement souffert pour la bonne et simple raison que le traitement des dossiers et les prises de décision importantes végétèrent dans les tiroirs pour être remis au goût du jour dès l’avènement d’une nouvelle équipe.

 

Certes, le chapitre des mesures individuelles n’a jamais été dépourvu à l’issue des conseils de ministres, mais point un signal assez édifiant pour déstresser la haute administration.

 

Dernier indice annonciateur du changement tant attendu : La semaine dernière, une fumeuse équipe d’experts se démenait comme un beau diable, sous la houlette du ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga,  pour travailler sur l’architecture d’un futur gouvernement. Au même moment, les pressions s’exerçaient, tant du côté de la famille politique du président que de celui de ses proches parents, pour négocier des proportions congrues de représentativité pour un gâteau à partager. Dont la farine n’existe nulle part au Mali, du moins pour l’instant.-

 

Pour mettre un terme aux incertitudes et supputations diaboliques alimentées par la grande tragédie d’un remaniement ministériel, le président de la République, selon les langues les plus fourchues, a profité du Conseil des ministres de mercredi dernier pour dévoiler son intention. «Arrêtez de consulter les charlatans», lance-t-il après le conclave des ministres, signifiant ainsi aux participants qu’un changement d’équipe n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui donne plus de crédit à ceux qui tablaient sur le mois de mai pour l’avènement d’une nouvelle équipe gouvernementale.

 

 

 

Dès lors, il est loisible d’imaginer le grand soulagement que cette annonce suscite dans les rangs de ses collaborateurs. Bien que certains observateurs persistent encore à croire que pareille assurance est indicative de peu de choses en la matière. Leur scepticisme ne repose pas moins sur des considérations assez persuasives pour mériter qu’on s’y attarde et pour rien du tout.

 

 

La première tient tout simplement au devoir, sinon à l’obligation d’observer les textes règlementaires y afférents. Selon la Constitution, le chef du gouvernement est tenu de présenter devant les élus de la nation une Déclaration de politique générale après sa nomination.

 

 

Le contexte est certes inédit et même confus avec  la nomination d’un Premier ministre antérieurement à la législature. Seulement, le principe républicain et démocratique veut que l’action gouvernementale soit légitimée par une caution des représentants du peuple. Suffit-il, pour sacrifier à ce principe, de maintenir le décret de nomination en vigueur ou faut-il un renouvellement formel de légitimité de la part de l’autorité d’émanation du Pm ?

 

 

La question est d’autant moins superflue qu’on peut légitimement s’interroger sur la législature pour laquelle Oumar Tatam Ly est actuellement redevable d’une DPG. Nommé pendant une législature finissante, le premier Pm d’IBK n’est logiquement assujetti auprès de la législature entrante qu’en vertu d’un nouveau décret.

En tout état de cause, le nouveau pouvoir, quoiqu’investi de plus de 77 % des suffrages, ne saurait s’autoriser un ajournement constant du respect dû à la représentativité politique issue des dernières législatives et du devoir de les refléter dans le maillage gouvernemental.

 

 

A bon entendeur, salut !

 

A.    KEITA

Commentaires via Facebook :

16 COMMENTAIRES

  1. Gardons sur eux surtout sur le Maliba et son avenir car ces politicards viennent et partent mais le Mali demeure et demerreura toujours. Leurs jobs c’est de bosser le pays tant aussi longtemps que ca sera ca ils peuvent rester ou changer de temps a l’autre. D’ailleurs le gateau gouvernemental n’est pas aussi doux que ca non plus assez pourque tous ces politicards aient une portion 😉 .

  2. Bien que le réseau soit public mais ce DR Anazer embête les gens. on ne sais pas ce qu’il veut et il ne fait charger les pages. Qu’il soit bref concis,précis et surtout à la page. Pas pour te discréditer mais des conseils pour vous faire lire et comprendre

    • Merci bak28 déjà un homme qui commence son pseudo par Dr en dis long sur sa personnalité en disant qu’il est expert a la fin de son article montre clairement que ce M. est sur ce site pour se monter. On s’en fou royalement du niveau d’étude ou du domaine de compétences des intervenants ce qui m’intéresse c’est juste leur opinion et les posts de ce anasser me font plus penser à des messages automatiques d’un logiciel que la réaction d’un humain sur un sujet.

      • Do you mean Dr.No is a robot???
        No he is not.
        Anyway , we aren’t here in a market for genius.

        • Bonjour,
          Merci Libéral de votre commentaire.

          Laissez Bak28 et Justicequity dirent ce qu’ils veulent en oubliant la liberté d’expression et d’analyse qui est indispensable à sauvegarder.

          J’ai toute liberté à publier des contributions, quelque soit leur taille, exprimant ma pensée.

          J’aurai bien souhaité voir les vôtres plus souvent, vous n’avez respectivement que 28 (pour Bak28) et 705 (pour Justicequity) contributions publiées.

          SOYEZ PLUS JUSTES ET ASSUMEZ CE QUE VOUS FAITES A TRAVERS UNE VRAIE IDENTIFICATION DE VOTRE PERSONNE AU LIEU D’UTILISER DES PSEUDOS.

          La franchise, c’est aussi cela.

          Refusant de vous présentez, laissez, au moins, aux autres la liberté de le faire.

          Respectez-vous en respectant les autres : le respect mutuel est indispensable.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
          E-mail: Webanassane@yahoo.com
          TEL 78 73 14 61

  3. Kassin, le troisieme charlatan est Sambou le raciste depuis son foyer a la rue Bara de Paris dans la douce France

  4. Bonjour,
    Comme vous le savez, le PM actuel, Oumar Tatam Ly, est membre du RPM, donc de la majorité au pouvoir et de la majorité à l’assemblée nationale.

    Donc, sachant qu’il est travailleur, compétent, méthodique, pragmatique et sérieux, pourquoi ne sera-t-il pas reconduit comme PM ?

    Certains parlent de gros calibres, respectables de partis politiques alliés au RPM, qui devront être intégrés dans le gouvernement ou que le Premier Ministre devra être choisi parmi eux ou parmi les cadres du RPM.

    Les gros calibres sont bien à la tête des partis politiques MAIS ne doivent pas forcement figurer dans le gouvernement.

    Le Président IBK connaissait les cadres du RPM bien avant, pourquoi, n’avait-il pas choisi un Premier Ministre parmi eux ?

    Pourquoi, était-il parti chercher Oumar Tatam Ly ?

    Aujourd’hui, que la confiance s’est établie entre eux, il le reconduira, sûrement. Et d’ailleurs, il l’avait annoncé à l’occasion des vœux du nouvel an.

    En fonction des compétences, Le poste du Premier Ministre et les postes ministériels devront être alloués mais pas forcement parce qu’on est gros calibre.

    Ce qui ne veut pas dire que les gros calibres ne sont pas compétents.

    Pour la promotion de l’excellence, soyons exigeants sur le choix de notre Premier Ministre et de nos ministres, l’avenir du pays en dépend.

    Des cadres compétents des partis politiques seront plus adaptés que les gros calibres.

    Ce qu’il faut, c’est la compétence, être travailleur et le dynamisme pour sortir le pays de la crise actuelle et le hisser au rang des grandes nations qui se sont prises en charge.

    Certains ministres du gouvernement actuel incarnent ces valeurs tels que: Le Premier Ministre (Oumar Tatam Ly), Zahabi Ould Sidi Mohamed, Ousmane Ag Rhissa, Cheick Oumar DIarrah, Soumaïla Boubeye Maïga.

    Ils doivent être reconduits.

    J’appelle le Premier Ministre et le Président IBK à rechercher les compétences dans la société civile et parmi les cadres Maliens sans étiquette sans oublier la diaspora Malienne.

    Ne nous trompons pas, c’est eux qui permettront au Mali de s’en sortir durablement en mettant en avant l’intérêt général et le bien-être des Maliens.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com
    TEL au Mali : 78 73 14 61

  5. C’est la famille d’abord, pourquoi changer quand on a une famille de gouvernement? Kassin , n’oublions pas la vision de IBK et ses acts vont dans la meme rection, IBK va rester avec sa famille et n’a pas besoin de changer quoi que ce soit.

  6. Totalement d’accord! C’est le même constat dans certains services. c’est la léthargie totale, les agents ont un comportement attentiste (du nouvel éventuel et hypothétique gouvernement).

    Cette attitude est suffisante pour nous afin de bâtir une administration à l’abri des aléa politiques et au seul service des maliens; autrement dit une administration qui tourne à 100% même pendant les congés du gouvernement.

    Aussi, étant donné que l’essentiel du travail des ministères se mènent dans les services techniques, ne peut-on pas réduire le nombre de ministères et renforcer les directions?

  7. Le renouvellement du gouvernement ne relève que du “pouvoir discrétionnaire” du Président de la Rép. et ne doit pas rimer obligatoirement avec la mise en place d’une nouvelle  Assemblée Nationale qui tire sa légitimité du suffrage populaire (élection Nat.) comme le Président, chef de l’Etat et commandeur suprême des Forces Armées.
    Ce pouvoir discrétionnaire du Président lui confère une large manœuvre en ce qui concerne le choix du Premier Ministre et des autres membres du gouvernement.A ce titre il (le Prés. Rép.) peut renouveller ou reconduire l’équipe gouvernementale quand il le juge opportun sans même demander l’avis de la branche legislative ou judiciaire.

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