A quelques rares exceptions (Fatou Haïdara en 1992 et Moussa Balla Diakité plus récemment), les gouvernements maliens ne recrutent pratiquement pas dans la tranche des trente – quarante ans. ATT se doit de mettre fin à cette anomalie lors de la composition de la nouvelle équipe.
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Les exemples de jeunes au gouvernement existent depuis la première République. L’on se rappelle les cas de Oumar Baba Diarra (29 ans) Soumana Sacko (36 ans), Fatou Haïdara (30 ans) et quelques uns d’autres. Mais ils ne sont pas franchement légion. Le dernier en date est celui de Moussa Balla Diakité du PARENA, limogé à peine un an plus tard. La réalité est que l’on ne donne pas l’occasion aux jeunes de déployer leur énergie dans les hautes fonctions publiques. Or, ce ne sont pas les compétences qui manquent en leur sein. Le pays regorge aujourd’hui de jeune volontaires, talentueux et capables de faire bouger les choses pour peu qu’on leur en donne l’occasion. il est temps d’évoquer ce problème à quelques jours de l’investiture du nouveau président qui choisira dès le lendemain son premier ministre.
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En parcourant le pays, ATT s’est imprégné du dynamisme des populations, jeunes pour la plupart et de leur aspiration à aller de l’avant. Il a pris la pleine mesure du dynamisme des jeunes dans son entourage immédiat. Qu’il s’agisse de Amadou Goïta du Mouvement Citoyen, de Ousmane Ben Fana Traoré et de Modibo Doumbia du PCR ou même du jeune député Me Demba, les jeunes de l’entourage présidentiel ont accepté le sacrifice (accident ayant fait plus de 30 morts sur la route de Ségou l’année dernière) et le travail de terrain en quadrillant tout le pays avant et pendant la campagne. Ils disposent en outre des capacités intrinsèques pour accomplir des tâches nationales. C’est un réservoir dans lequel ATT doit puiser tout comme il doit s’intéresser aux jeunes talentueux où qu’ils soient afin de donner au pays un niveau visage. Les gens d’un certain âge ont été vus à l’œuvre, il est temps d’essayer maintenant les jeunes aussi.
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Malick Sy
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