Si le Ministre Hamed Sow marque un coup en soutenant qu’aucun journaliste ne l’a approché dans l’affaire qui le concerne aujourd’hui, l’on est également en droit de demander si M. Sow lui même ou son chargé à la communication a, à son tour, pris soin d’approcher les journalistes pour les besoins de la cause. Toute chose qui pose avec acuité la problématique de
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Le Chef de l’Etat, on doit le lui reconnaître, a toujours insisté sur la communication dans le travail gouvernemental. A-t-il été entendu? Pas évident ! Sous Ousmane Issoufi Maïga, les porte-parole du gouvernement ont plutôt brillé tantôt par leur timidité, tantôt par leur lyrisme lamartinien et leur style plutôt prolixe, mais jamais par leur pragmatisme. Tenez, voilà le genre de refrain qu’on entendait très souvent dans les discours : «(…) conformément à la vision de Son Excellence, Monsieur le Président de
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Au niveau des départements ministériels, les Chargés à
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L’affaire Hamed Sow est une parfaite illustration du déficit de communication des Institutions de notre pays. Pour la première fois, cette affaire se retrouvait dans la presse au mois de juillet 2007. Contrairement aux déclarations faites par le conférencier M. Sow, le confrère du «Challenger» l’a bien approché et à qui d’ailleurs il a accordé une interview. Cela n’était-il pas suffisant pour déclencher la machine de la communication ? Il s’avère trop facile de se cacher derrière la formule sacro- sainte : «Personne ne m’a approché ». Certains Chargés de mission et/ou de Communication, sont totalement coupés de la réalité du terrain. Ils n’entretiennent plus de contacts même informels avec les rédactions de la place. Et ils sont étonnés de lire dans les colonnes de cette presse les affaires relevant de leurs départements. Si le journaliste commet le péché de ne pas approcher le principal protagoniste d’une affaire, ce dernier commet à sont tour un crime en restant dans son un total immobilisme.
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Au demeurant, l’attitude, peut être condamnable, de la presse, s’explique très souvent. Les confrères éprouvent de sérieuses difficultés quand il s’agit d’accéder à certaines sources d’informations et à certains responsables. Très souvent, on s’entend en effet dire que «le Ministre (ou) le Directeur n’est pas disponible. Veuillez revenir demain», ou « faites une demande d’audience» ou encore «on reste en contact», des expressions vides de sens ! Eut égard à la lourdeur légendaire de toute administration, c’est perdre son temps, son énergie et ses moyens à vouloir suivre les précieux conseils de ces «chers confrères». Les plus futés parmi les journalistes passent alors par des chemins détournés pour accéder au protagoniste ou décident de «balancer un premier papier pour voir». Et le vin est désormais tiré. Ne reste qu’à le boire.
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La communication, surtout gouvernementale doit être dynamique et miser sur l’anticipation. «Ce n’est pas quand la guerre est parvenue à la porte du village qu’on danse le maribayassa (danse rituelle pour conjurer un mauvais sort) ». Diriger, c’est prévoir!
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Certains Chargés à
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S’il faut aujourd’hui classer les structures de communication par ordre d’efficacité et de bienséance, on peut sans conteste évoquer en premier lieu la cellule de communication de la présidence de
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Il est plus facile de tenir un homme d’honneur par la morale que par la fortune, dit-on. Hélas, certains ont malheureusement tendance à croire qu’il suffise juste de «donner un ticket d’essence ou un billet de
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B.S. Diarra
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