Principe de bonne gouvernance : Les garde-fous moraux de Mara !

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La principe de bonne gouvernance
Moussa Mara premier ministre Malien

«Il s’agit de faire en sorte que les ministres  qui, en termes de leadership représentent le plus haut niveau dans notre pays, puissent inscrire leurs actions dans un cadre moral. Et que ce leadership réponde aux attentes de nos populations ». Voilà d’un trait la déclaration du premier ministre, Moussa Mara, à l’issue du conseil de cabinet du gouvernement, tenu sous son égide le mercredi 24 avril à la Primature. A l’issue duquel, un code d’Ethique et de responsabilité de 14 points a été soumis à la signature des membres du gouvernement.

 

La loyauté envers le Président de la République, le sens de l’Etat et l’amour de la Patrie, la solidarité, la franchise, le respect de l’autre, la diligence, l’intégrité, la satisfaction des usagers… Tels sont entres autres, principes édictés dans ce document de deux pages, soumis à la signature des membres de l’actuel gouvernement. Dont la violation de l’un des quatorze points insérés entraine le départ du gouvernement de n’importe quel ministre. Pour le premier ministre, l’objectif visé est de faire de ce gouvernement  une équipe solidaire. «  Que nous regardons tous dans la même direction et que nous allons au même rythme pour atteindre les mêmes résultats. Que les résultats des uns et des autres soient  les résultats du gouvernement sous l’égide du chef de l’Etat », a-t-il déclaré.

 

 

En clair, désormais au Mali, la fonction de Ministre exige le respect scrupuleux de certains principes conformes aux références morales et d’honneur de la société malienne.

 

 

C’est pourquoi, après l’exigence de la loyauté envers le Président de la République et le Gouvernement, le dit code exige des ministres l’acquisition du sens de l’Etat et l’amour de la Patrie dans leurs discours, actes et comportements quotidiens. Pour ce faire, la solidarité et la complémentarité entre eux sont demandées.

 

 

Au-delà de ces exigences dans la tâche, certaines lignes de conduite à connotation morale ont été édictées. A savoir : la franchise dans les débats, la participation active aux échanges et aux activités intra-gouvernementales, l’obligation de réserve et de confidentialité, le respect des secrets des délibérations et la solidarité avec les décisions prises. Dans le même canevas, il est fait mention de : de respect de la personne humaine… De la courtoisie et le respect envers les membres du gouvernement.

 

 

Le souci de satisfaire le peuple !

Les principes édictés dans ce code, ne sont pas seulement moralisateurs, il  renferme des dispositifs stimulateurs de la bonne gouvernance.

 

 

Ainsi, le point 6 de ce code exige la diligence et la réactivité dans le traitement des dossiers sans préjudice pour la qualité et l’excellence. A ce sujet le premier ministre dira que : « Dans la conduite du département chaque ministre doit être réactif, rapide, diligent…Faire en sorte que l’usager, la satisfaction duquel et le bien être  soit notre souci constant de tous les jours. Que ces usagers puissent constater qu’ il y’a un nouvel état d’esprit  dans l’administration. Quand le ministre est animé de bonnes intentions, quand le ministre veut que les dossiers avancent, quand il est diligent, quand il est réactif, il n’y a pas de raison que l’administration ne le soit pas, c’est lui qui est à la tête de l’administration ». D’où la satisfaction des usagers et la constante recherche du bien être des maliens. Comme édicté par le point 8 de ce code. S’ y ajoutent le respect de l’équité vis à vis des agents et des usagers. La primauté de l’intérêt général et  la maîtrise du programme présidentiel à travers ses six axes.

 

 

« La connaissance du projet présidentiel qui forme  l’armature de l’action publique est obligatoire pour chaque ministre. Car, le chef de l’Etat a été choisi sur la base de ce projet » a indiqué M. Mara.

 

 

L’un des points non moins importants de ce document est celui relatif à « l’utilisation des biens et services de l’Etat en bon père de famille soucieux de la préservation du patrimoine public ».

 

 

Le dernier point de ce code d’engagement éthique et responsabilité du membre du gouvernement, exige des ministres la redévabilité, la transparence et la communication sur les actions du département.

 

 

« Tous les ministres se sont engagés solennellement par leur signature à observer ces règles d’éthiques et de déontologie. Nous allons y veiller, il ne s’agit pas seulement de signer un papier et de partir, nous allons faire en sorte que tout le monde aille dans le même sens, pour que cette action puisse être conduite de manière heureuse » a déclaré le premier ministre Moussa Mara, à l’issue de ce conseil de cabinet.

Moustapha Diawara

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1 commentaire

  1. Le PM peut faire la théorie de tous les bons principes moraux en matière de bonne gouvernance, mais le Mali reste toujours le même et peut-être pour longtemps encore avec des pratiques contraires à ces principes. Car dit-on c’est plus fort que nous mêmes. Donc l’équation qui se pose en lui est de savoir comment concilier ces principes et et ces pratiques?

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