Le Mali a besoin au poste de Premier ministre d’un homme de carrure spéciale. La personne appelée à diriger la Primature doit être un rassembleur des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur autour de la paix et du développement harmonieux du pays. On parle de plusieurs de postulants ces temps-ci, mais au finish il n’y aura qu’un seul. Et si c’était Michel Sidibé ?
Le peuple malien doit aider le président de la République à faire un très bon choix de chef du gouvernement. Aussi, en guise de contribution, nous nous faisons le devoir de dresser le portrait-robot du prochain locataire de la Primature. Le Mali, aujourd’hui, a besoin d’un vrai patriote qui ne pense qu’à l’intérêt supérieur du pays, qui a pitié de ce peuple qui souffre dans sa chair.
L’oiseau rare doit être avoir la confiance du peuple et des bailleurs de fonds. Il doit être en mesure de connaître le Mali dans sa profondeur. Ces quelques critères pourront déjà lui permettre de redorer le blason terni de notre pays. Fort de ces constats, un homme comme Michel Sidibé, présentement directeur exécutif de l’Onusida, semble avoir la taille de l’emploi.
Qui est Michel Sidibé ?
Dès sa nomination au poste de directeur exécutif de l’Onusida et de secrétaire général adjoint des Nations unies par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon en 2009, la vision de Michel Sidibé de zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au Sida a trouvé un écho dans le monde entier.
Sous son leadership, l’Onusida fait en sorte que nul ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH et, de ce fait, tous ceux qui en ont besoin ont accès aux services vitaux de lutte contre le VIH/Sida. Il est à l’origine de l’appel mondial pour l’élimination des infections à VIH chez les enfants et son activisme international a permis de placer durablement le VIH parmi les principales priorités des agendas politiques.
Son idée de responsabilité partagée et de solidarité mondiale a été adoptée par la communauté internationale et a encouragé les pays les plus touchés à s’approprier petit à petit leur lutte contre l’épidémie.
- Sidibé travaille depuis plus de 30 ans dans le service public. Sa passion pour le progrès de la santé mondiale a pris naissance au Mali, son pays natal, où il a défendu l’amélioration de la santé et du bien-être des peuples touaregs nomades.
Il est ensuite devenu directeur national de l’Association Terre des Hommes. En 1987, M. Sidibé rejoint l’Unicef en République démocratique du Congo. Au cours des quatorze années qu’il passe au sein de l’organisation, il supervise des programmes menés dans dix pays francophones d’Afrique et officie en tant que représentant national dans plusieurs pays.
Sidibé est titulaire d’un doctorat honoraire de l’Université de Tuskegee, de l’Université Clark et de l’Université de la Colombie-Britannique, ainsi que d’une chaire honoraire à l’Université de Stellenbosch.
En 2012, il est désigné comme l’un des 50 Africains les plus influents par Africa Report et, en 2009, le quotidien français Le Monde le classe parmi les 50 personnalités de l’année. M. Sidibé a reçu l’Emerging Leader Award décerné par la Fondation des Nations unies et l’Association des Nations unies des Etats-Unis ; il a été fait chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur par la France et nommé officier de l’Ordre national du Mali, officier de l’Ordre national du Bénin et chancelier de l’Ordre national du Tchad. Il a également été décoré de l’Ordre de Saint-Charles par la Principauté de Monaco. En outre, M. Sidibé est membre du conseil d’administration mondial de l’organisation Grassroot Soccer.
Sidibé détient deux diplômes post-master en planification sociale et démographie et en développement et économie politique de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, en France. Il est aussi titulaire d’une maîtrise en économie.
Sidibé parle couramment l’anglais et le français, ainsi que plusieurs langues africaines. Il est marié et père de quatre enfants
A Traore
Terre des hommes voilà d’où est née la rebellion pour créer un Etat ‘azamerde’ . IBK a commencé à servir cette cause avant michel sidibé. ça nous étonne pas qu’il soit pm pr couronner leur mission
Moi je suis toujours surpris par certaines analyses relatives au choix du premier ministre au Mali.
En effet, le PM n’est autre qu’ un gérant .la direction est fixée par le Président lui-même.
Il faut donc commencer par fixer un cap et n’importe quel gros commis de l’État qui n’est pas un leader de parti politique pourra faire l’affaire.
Il faut seulement éviter de choisir quelqu’un qui a un agenda caché.
Mais, le journaliste se contredit, car il parle de quel qu’un qui connaît le Mali profond et celui qu’il présente est hors du pays depuis plus de 10 ans. Quelles connaissances a-t-il du Mali? ce que Francec24 ou RFI diffuse peut-être ?
modibo kieta et tres bien ou moussa mara ou SBM sinon wallahi le pays vas foutur
Tous les jours nous avons droit à un journaliste-griot qui fait l’éloge d’une personne munie de tous les diplômes (fictifs) du monde pour faire premier ministre.
IBK est malade et a la tête ailleurs. Changer de premier ministre ne nous mène à rien.
Le problème du Mali est plus profond que cela.
Un premier ministre ne peut rien si l’environnement est malsain.
On peut changer de premier ministre tous les jours de l’année sans aboutir à rien. On aura juste à entretenir 365 anciens premier ministre.
Avec un pays plein d’affairisme, une personne si consciente comme Michel ne peut pas y travailler, car il se buttera aux intérêts sordides des uns et des autres et tout de suite. Aussi, à un ans de la nouvelle élection présidentielle je ne sais pas comment un homme comme Michel va laisser l’intérêt du monde pour un pays comme le Mali et dont les leaders sont irrationnels et incohérents. Michel est dans un système où on ne ment pas, on ne vole pas, on ne triche pas, on ne pratique pas le népotisme, on pratique pas le clanisme, on ne corrompt pas. Comment un tel homme pourra travailler dans un système dont les références sont : mensonge, vol en bande organisée, népotisme, tricherie, clanisme et corruption? Si Michel accepte de venir dans cette situation bancale, je dirais qu’il est fou, car cela ne s’appelle pas l’amour de la patrie, mais autodestruction. Le Mali a de bons hommes qui sont tous hors du pays, car les leaders de l’intérieur du pays ne les acceptent. Il faut un bon Mali pour pouvoir faire venir ces bons hommes.
This time you said it perfectly right and I agree with your idea. The environment is too rotten in Mali for any good guy to work change. I am sorry for my country.
Celui-là ne pourrai jamais travailler avec les maliens kar ils sont tous faux
Le MALI aujourd’hui n’a pas besoin d’un homme de gros diplômes ou de carrière flamboyante (UN etc..) tout cela n’est très bien que pour la personne concernée elle même…mais ne veut rien dire en réalité pour les maliens. On en a simplement marre! IBK en réalité n’avait plus besoin d’un autre PM avec Tatam LY…mais pourquoi il a due démissionner? Parce qu’il disait NON a leur business! Il est très difficile pour un PM de travailler dans l’environnement administratif actuel au MALI tu sera obligé de vendre ta conscience ou soit de quitter avec ta dignité comme Tatam LY.
Mes chers compatriotes(journalistes), un premier ministre évolue dans une équipe pour mettre en oeuvre un programme. Quelque soit ses qualités, il ne pourra rien tant que le reste de l’équipe ne suit pas. Le Mali vit une situation très grave. Ce n’est donc pas un seul homme qui peut régler ce problème mais tous les maliens.
On dit que les anciens premiers ministres de IBK n’ont pas réglé nos problèmes. Mais il faut aussi se demander pourquoi ces résultats?
Etant deuxième ou troisième personnalité de l’organisation onusienne , sa présence a servi quoi en référence à la crise actuelle . Elle n’a pas
empêché la France de faire lâcher prise sur Kidal , ni d’amener le gouvernement étasunien à donner de la voie , ou d’enjoindre à la MINUSMA
d’exercer pleinement sa mission dans le cadre du mandat robuste . N’oublions pas que jusque là , le Mali est sous embargo en ce qui concerne
l’importation des armes . Appréciez .
Mieux cette presse qui tient a faire de ce monsieur premier ministre a tout prix mentionne toujours ses fonctions internationales. Le Mali en a tellement d’anonymes et de competents! Avancez d’autres arguments messieurs de la presse, vous en avez c’est sur.
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