Ça y est, depuis le vendredi, le Premier ministre tant attendu est connu. Le Président de la république SEM Amadou Toumani Touré, a nommé par décret, le vendredi 28 septembre 2007, Modibo Sidibé au poste de Premier ministre. Cette nomination intervient dans la suite logique de la démission du gouvernement que dirigeait Monsieur Ousmane Issoufi Maïga. Modibo Sidibé succède à Ousmane Issoufi Maïga à la Primature. Cela met aussi fin à toutes supputations et hypothèses.
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Au sein de l’opinion publique nationale, on se demande si le Président de la République a fait un choix qui répondrait aux attentes et exigences du moment, de la population mais aussi de son Projet de Développement Economique et Social.
D’emblée, on peut être rassuré sur le caractère judicieux de ce choix au moment ou les terroristes sévissent dans le nord, l’administration est arrêtée, le front social en attente d’ébullition e t la lutte contre la corruption grippée.
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Modibo Sidibé fera t-il l’affaire ?
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Nous l’avions dit en plusieurs circonstances, au moment où les supputations allaient bon train, que l’ex-secrétaire général de la Présidence de la République Modibo Sidibé, au regard de ses qualités professionnelles, de son expérience, était mieux placé pour devenir Premier ministre. En le nommant le week end dernier à la Primature, le président de la République vient de confirmer notre conviction et celles d’autres confrères.
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Il faut souligner que Modibo Sidibé est un homme discret, discipliné, rigoureux dans le travail, avec un sens élevé du devoir et de la responsabilité. C’est pourquoi nombreux sont ceux qui le connaissent bien et ont de ce fait beaucoup d’estime pour lui. A l’opposé, il y a ceux qui, pour n’avoir pas travaillé en étroite collaboration avec lui, le jugent sévère voire méchant. Avec la lourde responsabilité qu’il est appelé à assumer, le nouveau Premier ministre ne doit-il pas changer un peu sa façon de communiquer pour susciter davantage de synthèse en plus de la confiance qu’on a envers sa personne ? Avec ce choix, il y a sans doute plus de peur que de mal, dans la mesure où celui qui vient de succéder à Ousmane Issoufi Maïga a beaucoup de mérites, bénéficie d’un capital précieux de confiance et du respect de la classe politique. Au-delà de ces facteurs Modibo Sidibé a pris une part active dans l’élaboration du projet de Développement Economique et Social que le président Amadou Toumani Touré entend mettre en œuvre au cours de son second mandat.
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Qui mieux que Modibo Sidibé peut traduire dans les faits à hauteur d’attentes le PDES ?
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En tant que chef d’orchestre de cette œuvre, il ne devra pas logiquement se poser beaucoup de questions par rapport à ses aspects pertinents, aux priorités qui y sont dégagées. Par la même occasion dans les conditions normales, il ne doit pas y avoir d’incompréhension entre le nouvel homme fort de la Primature et le président de la République.
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Les deux personnalités travaillent ensemble depuis 2002, se comprennent bien. Tous sont très bien imprégnés des difficultés auxquelles les populations sont confrontées.
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Par ailleurs, la connaissance qu’il a des grands dossiers brûlants de la nation doit être un atout majeur pour lui.
Modibo Sidibé a tous les atouts en main pour gérer efficacement les affaires publiques. Pour combler toutes les attentes, il a besoins d’être bien entouré de cadres compétents et expérimentés, ayant, au même titre que lui, le sens élevé du devoir et de la responsabilité. Ainsi, devant le nouveau chef du gouvernement, il y a ce tout premier défi à relever. Ainsi, le contexte politique et socio économique actuel lui impose d’être méticuleux dans la constitution de son équipe. Il en a conscience lorsqu’on se réfère à ses premières déclarations, à l’annonce de sa nomination. Dans ses toutes premières déclarations, le Premier Ministre a rendu grâce à Dieu et remercié le Chef de l’Etat pour l’avoir porté à cette responsabilité.
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Il s’est engagé à mettre en musique le Projet pour le Développement Economique et Social sous les directives du Chef de l’Etat.
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Tiémoko Traoré
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