Primature : IBK limoge Moussa et nomme Modibo Kéita

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Passation de service à la Primature entre Moussa Mara et Modibo Kéïta
Passation de service à la Primature entre Moussa Mara et Modibo Kéïta

Selon des sources bien introduites, le désormais ancien Premier ministre aurait effectué deux tours  à Koulouba hier jeudi avant d’être limogé par IBK. La première fois, il est resté au moins une quarantaine de minutes indiquent les mêmes sources ajoutant que la seconde fois, moins de dix minutes. Selon les mêmes sources, Moussa Mara serait parti  à la demande du président à qui, il a présenté sa démission.  Contrairement à Oumar Tatam Ly, Moussa Mara n’a pas claqué la porte, il a été plutôt renvoyé par IBK.

Menacé depuis plusieurs semaines, Moussa Mara, a présenté hier jeudi sa démission au président Ibrahim Boubacar Kéita qui l’acceptée.
En position difficile depuis plusieurs semaines, Moussa Mara, 39 ans, a finalement démissionné de son poste de Premier ministre. Le désormais ex-chef du gouvernement a présenté sa lettre officielle de démission au président IBK, qui l’a acceptée dans la foulée.

Nommé il y a neuf mois en remplacement d’Oumar Tatam Ly, le jeune leader du parti Yéléma (“Le changement”, en bambara) était sur la sellette depuis son déplacement à Kidal au mois de mai dernier. Cette première visite d’un ministre malien dans le bastion de la rébellion touarègue avait causé des affrontements meurtriers entre l’armée malienne et les rebelles qui tenaient la ville. Des dizaines de militaires avaient été tués et les Fama (Forces armées du Mali) avaient battu en retraite dans de nombreuses localités du Nord, laissant la grande majorité du septentrion malien aux mains des groupes armés.

Qui est le nouveau PM ?

Né le 31 juillet 1942 à Koulikoro, Modibo Kéita a fait ses études primaires dans la même ville entre 1950 et 1957. Ses études secondaires l’amèneront à l’école normale secondaire de Katibougou. En 1965, Modibo Kéita entame les études supérieures à l’Ecole normale supérieure qui furent sanctionnées par une maîtrise en lettres modernes en 1969.

Au titre des stages pédagogiques, le grand commis de l’Etat a fréquenté Montrouge-Montpellier, Marly-Le Roi et Saint-Cloud en France. Au titre de sa carrière professionnelle, l’ancien Premier ministre a occupé de nombreuses fonctions dans l’administration.

De 1963 à 1979, Modibo Keïta est instituteur à Kéniéba, professeur à l’Ecole normale secondaire de Bamako, directeur du Centre de recherche pédagogique et de production audiovisuelle, directeur général de l’Institut pédagogique et directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale.

Sa carrière ministérielle débute en 1982 quand il fait son entrée au gouvernement en qualité de ministre de l’Emploi et de la Fonction publique. De 1986 à 1989, il est ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Durant sa carrière diplomatique, Modibo Kéita a été ambassadeur du Mali auprès de la RFA, de la Suisse, de la Suède, du Danemark, de l’Autriche, de la Norvège et auprès des organisations du système des Nations unies à Genève et à Vienne.

Rentré au bercail en 1992, il occupe successivement les postes de conseiller pédagogique à l’Institut pédagogique national, conseiller à l’éducation au secrétariat général de la présidence de la République, secrétaire général de la présidence de la République. En 2002, il est nommé Premier ministre.

En avril 2014, il a été nommé « haut représentant de l’Etat pour le dialogue inclusif inter-malien ».

Fombus

 

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5 COMMENTAIRES

  1. merci a mara il avais la volonté de bien faire son travail,mais empêcher par les faux dirigeants de Rpm,qui ont même pas gagne ce ceux aux élections législatives aucune base,même I,B,K les connais biens,pas de P,M au rang de Rpm,ni Treta,ni Babi,ni Nacouma ni Bakary k Traore ils sont pas
    a la hauteur donc, bon vent au nouveau PM

  2. Nous voudrions bien savoir ce qui se passe derrière cette nomination, mais sachons que la communauté internationale et autres ne mettront jamais le Mali avant leurs intérêts; moi et beaucoup de mes compatriotes aurions aimé que le gouvernement Moussa Mara continue au plus loin possible leur mission; prions toujours pour Mali, que le BON DIEU l’accompagne!

  3. La nomination de Modibo serait le gage du sérieux dans la gestion du pays , si le bouffon président ne pas le sien

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