Pour l’instant, en analysant les avis et commentaires suscités par sa nomination à la Primature, on peut se permettre de dire que le nouveau premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga va avec de bons pronostics ; Mais, une question se pose : va-t-il endosser l’étoffe d’un premier ministre de campagne, ou celui qui va s’attacher à apporter l’apaisement au niveau du front social ?
–Maliweb.net- 11-04-2017 – Directeur de campagne du président IBK, en 2013, Abdoulaye Idrissa Maïga, après une expérience gouvernementale de quatre ans, pendant lesquels il occupa plusieurs départements stratégiques (Environnement, Administration territoriale, Défense) est, depuis le samedi 8 avril 2017, le nouveau locataire de la Primature. Il remplace à ce poste, Modibo Keïta, parti sur un fond d’échec vis-à vis de la demande sociale. Aux dernières heures de sa fonction en tant que chef du gouvernement, il a voulu prendre en personne les négociations avec les partenaires sociaux, en particulier les syndicats qui, depuis plusieurs mois paralysent le pays. La suite est connue. Constatant son échec, Van n’a eu d’autre choix que de rendre le tablier. Il laisse la place à son jeune frère, Abdoulaye Idrissa Maïga. Qui n’aura pas non plus la tâche facile. Tout simplement parce que la crise actuelle ne se pose pas en terme de personne, mais de demandes sociales précises à satisfaire.
Pour l’heure, malgré son appel du pied au syndicat de la santé (en réservant sa première sortie à l’hôpital Gabriel Touré) la demande de trêve qu’il a faite au syndicat de la Santé, ne semble avoir d’écho favorable, si on s’en tient aux propos du porte-parole de ce syndicat qui a exclu toute idée de trêve.
Du côté de l’éducation, Abdoulaye Idrissa Maïga ne doit pas s’attendre non plus à ce qu’on lui déroule le tapis rouge. Car il arrive à la Primature au moment où d’autres syndicats (secondaire et primaire) ont également pris la décision de se joindre au mouvement déclenché par le SNESUP. Sa nouvelle promotion ne sera pas une partie de promenade pour le nouveau chef du gouvernement. Qui pourra connaitre un bon début d’exercice s’il arrive à faire évoluer la situation au sujet des revendications des syndicalistes. Ce qui impose de lui, dans l’urgence, de (re)nouer le dialogue (rompu) avec les syndicats grévistes, lesquels n’entendent aujourd’hui qu’un seul langage : du concret, du concret, du concret.
Si le nouveau chef du gouvernement arrive à avancer sur ce point fondamental, sa venue aura déjà servi à quelque chose. Mais s’il doit s’embourber comme le fut son prédécesseur, il n’aura alors été qu’un premier ministre de plus ; un premier de trop pour un mandat de cinq ans.
Papa Sow/maliweb.net
Anasser soit disant DR, vous pensez que c’est dieu qui viendra faire les choses a la place des dirigeants.Dieu n’a pas besoin de les aider parcequ;il sait deja ce qu’ils sont.Ce sont pas les prieres qui feront avancer un pays .si tel etait le cas le Mali serait un pays emergent.Continuez a croire . Cette bande de corrompus et de voleurs me mettra le Mali a terre.
billshit
Bonjour,
Félicitations pour les choix à la fois du Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa MAIGA, et celui des membres de son gouvernement.
Comme je l’avais dit au moment du choix du Président du parti RPM où Abdoulaye Idrissa MAIGA a été retenu comme premier vice-président du RPM, ceci était un bon positionnement pour que le Président le choisisse, plus tard, comme Premier Ministre.
C’est ce qui est arrivé.
Que DIEU aide Abdoulaye Idrissa MAIGA et son gouvernement à impulser la dynamique idoine pour relever les défis auxquels est confronté le Mali.
L’essentiel, maintenant, c’est d’unir tous les Maliens, indépendamment des bords politiques, autour de ces défis, en particulier autour de la mise en oeuvre de l’accord de paix, en mettant en avant leur prospérité et leur bien-être.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et sécurité
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL 95 58 48 97
Souhaitons la réussite à Son Excellence Mr le Premier Ministre Maïga, car il y va de l’intérêt de tous les Maliens. Son succès aura un impact positif sur tous les fils et sur toutes les filles du pays. Mais si il échoue (que Dieu nous en garde), la souffrance du peuple s’amplifiera.
Alors, un conseil pour le nouveau PM pour réussir. Il faut instaurer la culture de la sanction et de la récompense dans le pays. Autrement dit, il faut punir ceux qui commettent des fautes et récompenser ceux qui travaillent bien.
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