Nouveau gouvernement : Quelques enseignements et analyses

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Il est enfin formé, ce  gouvernement d’union nationale qui a fait couler tant d’encre et de salive. Des partants, des restants et des  entrants, chacun a son style et sa manière. Mais quels enseignements peut-on tirer de ce nouveau gouvernement ? Mais le moins qu’on puisse constater, c’est que les femmes « se font encore désirer » dans ce nouveau gouvernement pourtant dit « d’union nationale ».

 

Premier ministre Cheick Modibo Diarra

En effet, avec seulement trois femmes dans ce gouvernement, on comprend que le Code des personnes et de la famille a encore du chemin à faire au Mali. Il reste néanmoins à ces felles distinguées à faire leurs preuves.  En fait, au lieu de favoriser les femmes sur la base de leurs « engagements antérieurs », on à préféré les confiner au second plan de l’organigramme de gestion de l’Etat.

 Les pros et contre au gouvernement

Au fur et à mesure que le temps passait, la rumeur de la formation de ce gouvernement circulait et enflait. Tout cela est donc fini, et chacun a reçu « sa part du gâteau ». Chacun ayant été « servi », on attend à présent des ministres qu’ils mettent le plus vite leur savoir-faire au service du pays plutôt que de se bagarrer pour des futilités qu’ils nous ont servis durant ces quatre mois. Mais pourquoi diable faisait-on tant de bruits ? En tout cas, comme le dit l’adage, «  c’est au pied du mur qu’on juge le vrai maçon ».

 La grosse déception : le nombre des ministres gouvernement n’est pas du tout restreint

Le principal motif de déception par rapport à ce nouveau gouvernement réside dans le nombre de portefeuilles qu’il comporte. En effet, avec un gouvernement sortant de 24 membres, et compte tenu de l’état des finances du pays, on pouvait logiquement s’attendre à une véritable « cure » qui déboucherait sur un gouvernement de 20 membres au  maximum. Si le Président Dioncounda Traoré et son Premier ministre Cheick Modibo Diarra avaient réussi cette restriction du nombre des ministres, ils auraient frappé là un grand coup. Malheureusement, tout comme entre la promesse et la réalité, il y a loin de la coupe aux lèvres. En effet, augmenter plutôt que de réduire ne relève pas d’un gros effort. Certes, on imagine que les demandes étaient très nombreuses et que des pressions de toutes sortes s’exerçaient sur le Président et le Premier ministre. Mais c’est justement dans cette situation que le Chef de l’Etat devrait montrer une autre dimension de sa personnalité et gagner ainsi avantage en crédit au sein de l’opinion publique.

Paul N’Guessan

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5 COMMENTAIRES

  1. Hier soir vers 19h00 un homme paisiblement assît sur sa moto vers la Tour de l’Afrique s’est fait abattre par un gendarme qui pourchassait un chauffeur de camion qui aurait refuser de lui céder le passage .Le gendarme sur sa moto Djakarka ,intimant au chauffeur de Camion de lui céder le passage, celui-ci refusa et continua naturellement son chemin, heurtant le gendarme qui se mit à tirer sur le camion.il creva le pneu avant coté chauffeur du Camion, abima le réservoir du camion, et continua de poursuivre le chauffeur sur la voie tout en tirant. Ainsi 5 coup de feu furent tirer et malheureusement une balle tua un homme qui consultait paisiblement son programme de PMU à côté. Jusqu’à présent nous ne savons pas ou es ce que les policiers du poste de police de la Tour de l’Afrique ont amené ce gendarme. Vous fuyez les rebelles au nord pour venir traumatiser les paisibles populations de Bko.

  2. cmd veut tout alors que personne n’a jamais voté pour lui
    porter tout son espoir sur les militaires et les aigris peut se retourner contre lui
    attention

  3. Instabilité politique et situation financière de l’état : le tiers perdu

    La double crise sécuritaire et institutionnelle qui frappe notre pays depuis  mars 2012 (un peu plus tôt pour la crise sécuritaire seule), plombe nos finances publiques.

    La loi des finances pour 2012, adoptée à l’unanimité par l’assemblée nationale en décembre 2011, prévoyait des recettes budgétaires de 1341,508 milliards de francs CFA (source l’essor du 16/12/2011).

    Les mêmes recettes publiques 2012 estimées dans “Le bilan des 100 jours du Gouvernement” de CMD installé après le coup d’état, disponible sur le site internet de la primature, ne sont plus que de 878,605 milliards de francs CFA.

    C’est à dire que les recettes publiques de 2012 ont perdu plus du tiers de leur valeur depuis mars 2012.

    878,605=
     (2/3)*1341,508-15,734

    La fonction de la réduction des recettes publiques d’un régime d’exception par rapport à un régime démocratique et stable est donc:

    f(X)= (2/3)X-15,734

    Avec:

    – X égal aux recettes publiques démocratiques

    -f(X) égal aux recettes publiques d’un régime d’exception.

    Il apparaît clairement dans cette fonction, que pour autant que les recettes publiques soient positives, elles perdront le tiers de leur montant plus une perte supplémentaire de 15,734 milliards de francs CFA, en cas de changement d’un régime démocratique à un régime non démocratique.

    L’une des critiques les plus fondées du système démocratique malien entre  mars 1991 et mars 2012, est la très forte corruption dans toutes les sphères de la vie publique.

    En l’absence d’indice clair de la corruption à cette période, on peut se baser sur les rapports du vérificateur général, qui faisaient en moyenne à peu près état des manques à gagner de 100 milliards sur des dépenses publiques en moyenne aussi de 1000 milliards.

    On peut donc se baser sur un indice de corruption de 10% au niveau des dépenses publiques au Mali avant mars 2012.

    À supposer qu’il ait zéro corruption au Mali depuis mars 2012 (ce qui serait un véritable ” Alléluia” dans la situation actuelle avec le règne de l’anarchie), les 878, 605 milliards de recettes publiques seraient intégralement et effectivement dépensées uniquement dans des domaines où elles ont été budgetées.

    Si nous étions restés en démocratie, les 1341,508 milliards de recettes, seraient affectés par la corruption pour 10% de sa valeur soit 134,151 milliards de francs CFA.

    Ce qui nous laisserait des recettes effectivement dépensées dans les domaines prévus au budget pour:

    1341,508-134,151= 1207,357 milliards de francs CFA contre 878, 605 milliards dans la situation actuelle (et en supposant zéro corruption).

    Le manque à gagner pour le trésor  public du Mali en 2012 est de: 

    1207,357-878,605=

    328,752 milliards francs CFA.

    Il faudrait que quelqu’un paie ce manque à gagner, d’une manière ou d’une autre.

    En voyant les efforts du gouvernement CMD,  pour assurer les salaires et des dépenses de fonctionnement, il est évident que ce sont les investissements publics (routes, écoles, centres de santé, électrification, eau potable, aménagement hydro agricole, télécommunication, qualité des services publics…) qui souffriront de l’instabilité politique créée dans notre pays en mars 2012.

    C’est le prix de l’instabilité politique.

    Le problème, est que l’avenir d’un pays pauvre comme le Mali dépend énormément de l’investissement public, puisqu’il détermine le potentiel des emplois futurs et de la création des richesses futures.

  4. ce que nous demandons est que CMD fasse en sorte que le Mali soit liberé car nous sommes en train d’apprendre que les islamistes ont minés tous les coins

    • La liberation du nord est pour 2020. Au Mali plus d’election, pas de gouvernment, on est parti pour de bon pour un regime dictatorial et Djonkiss sera la comme figurant car ne maitrisant rien pour l’instant. Je vous promet que les maliens marcheront sur Kati et la primature dans peu de temps car le pays sera islamise a 100% avec des lapidations. Les gens me jugeront sceptiques car on n’aime pas la verite mais il faut la dire quand meme quand on aime son pays. C’est parceque on s’est menti qu’on est arrive a ce point de non retour. Des leaders egoistes, des musulmans politiciens et des fous de Dieu du nord en conclave contre le Mali. Prions pour que le bon Dieu puisse nous sortir de ce petrin..

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