Après l’élection du président de l’Assemblée Nationale le 03 septembre et la mise en place du bureau parlementaire, maintenant les regards sont tournés vers la mise en place du nouveau gouvernement. Alors à quand un nouveau gouvernement ? Déjà au lendemain de la réélection du président ATT, on s’attendait un nouveau gouvernement mais la plupart des observateurs nationaux soulignaient que le président réélu attendait sûrement l’élection du président de l’Assemblée Nationale et la mise en place du bureau de l’institution.
Ce qui expliquerait d’ailleurs le maintien de l’actuel Premier ministre et son gouvernement pour s’occuper de la gestion des affaires courantes avant la formation du nouveau gouvernement. Ainsi, après l’élection du président du parti ADEMA-PASJ à la tête de l’Assemblée Nationale le 03 septembre dernier, c’est le lundi 24 du même mois que le bureau de cette institution a été mis en place en plus de toutes les commissions de travail et l’adoption de son règlement intérieur.
GOUVERNEMENT ET CRISE AU NORD, QUELS LIENS ?
Au lendemain de la mise en place du bureau de l’Assemblée Nationale des avis sont partagés au sujet du futur gouvernement. En effet, au moment où certains attendent impatiemment un nouveau gouvernement, d’autres pensent qu’il faut attendre le règlement de la crise au nord. Pourtant ceux-ci doivent se rappeler que l’indispensable n’existe pas et que le remaniement ministériel ne saurait être pris en otage par la rébellion, un phénomène dont on ne connait d’ailleurs pas la fin.
UN VIDE A COMBLER
Ainsi, un nouveau gouvernement peut bien gérer la rébellion au nord. Dans ce cas, il n’y a pas de raison que le remaniement ministériel soit retardé pour raison de rébellion. En tout cas, un remaniement ministériel est nécessaire, car après la démission du ministre de l’Environnement et le décès de celui de l’Education, il y a lieu de combler ces vides pour plus d’efficacité de l’action gouvernementale.
C’est d’ailleurs pourquoi ces temps-ci, il n’est pas rare d’entendre que le pays est sur répondeur. Déjà, on assiste à un cumul de fonctions pour certains ministres, notamment les ministres de la Jeunesse et des Sports et de la Culture. Même au niveau des administrations publiques, on constate par endroits de l’immobilisme. Aussi, par rapport à la gestion des affaires tout se passe au ralenti.
LA LISIBILITE EST PLUS GRANDE
Avec la formation du bureau de l’Assemblée Nationale, les choses semblent plus claires. Autrement dit, la composition de l’Assemblée est connue (opposition et majorité présidentielle). Alors qu’est-ce qui retarde la formation du nouveau gouvernement ? Le président ATT veut-il encore un gouvernement de consensus où tout le monde sera représenté?
Si oui, cela semble difficile rien qu’avec la nouvelle composition de l’Assemblée Nationale dont certains se sentent déjà exclus au moment de la formation du bureau. En tout cas, si le président réélu s’est donné du temps pour voir clair par rapport au choix des ministres avec la composition du bureau de l’Assemblée Nationale, rien ne doit retarder la formation du nouveau gouvernement tant attendu par l’opinion nationale.
Alors à quand la démission de l’actuel gouvernement pour la formation d’un nouveau ?
Dado CAMARA
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