Les acteurs politiques et représentants de la société civile sont très impatients depuis la fin des élections législatives de 2007 et surtout avec la mise en place du bureau de l’Assemblée Nationale au sujet de la formation du nouveau gouvernement. Ils sont curieux de voir comment le nouveau gouvernement sera constitué et quelle sera sa particularité pour ce second mandat où on a tendance à faire croire qu’il y a plus de défis à relever que sous le premier mandat.rn
Cela ne s’explique-t-il pas par la montée en flèche des revendications catégorielles? La quête continuelle d’un mieux être est un droit pour tous. Et cela est perceptible en particulier dans les pays en développement comme le Mali. La démocratie offre effectivement ce cadre. Dans tous les cas, il appartient aux pouvoirs publiques de s’assumer.
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UNE IMPATIENCE LONGTEMPS MANIFESTEE
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Pourquoi cette impatience? Doit-on comprendre par là que les uns et les autres sont devenus subitement plus patriotes qu’auparavant? La réponse n’est pas affirmative car, les acteurs politiques sont en particulier intéressés par des promotions dans l’administration publique et ce n’est un secret pour personne que la voie royale pour y accéder est la conquête du pouvoir.
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Le second mandat d’ATT dont la réussite dépend des choix judicieux semble surtout inquiéter certains acteurs politiques qui, certainement se reprochent des choses. Il y a lieu de considérer ceux-ci comme des agitateurs ayant pris goût à cette pratique depuis quelques années. Le comble, c’est lorsque de mauvais esprits sont toujours à la recherche de situations inédites, servant leurs intérêts. La méthode utilisée par eux, c’est de faire la négation de tout ce qui n’émane pas d’eux. Drôles de patriotes! N’est-ce pas?
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UN GOUVERNEMENT DE LARGE OUVERTURE
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C’est pour cette raison que nombreux sont ceux qui ont mis pieds et mains pour conquérir le pouvoir en 2007. Ils ont lamentablement échoué, parce qu’ayant confondu vitesse et précipitation. Le gouvernement qui est attendu va-t-il refléter toutes les sensibilités du pays comme ce fut le cas lors du premier mandat?
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Les probabilités sont maigres, quand on sait que les données ont beaucoup changé sur l’échiquier politique national ces dernières années à la faveur, dit-on, du consensus politique. C’est pourquoi ce serait illusoire de croire que la formation du gouvernement sera cette fois-ci l’occasion de partage de gâteau.
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PLUS DE POIDS A LA SELECTION DE QUALITE
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En tout cas, même si ce devrait ressembler à cela, puisque le cercle des convives sera sans doute restreint. C’est l’évolution même de la situation politique qui impose cela au président de la République. Pour ce second mandat, le président de la République n’a pas le choix.
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Il est obligé de donner plus de poids à la sélection de qualité de ceux qui ont en charge la gestion des affaires publiques. Certains posent mal le problème en faisant allusion au rapport opposition-mouvance présidentielle.
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La gestion des affaires publiques ne peut et ne doit se résumer à un tel rapport qui est terre -à -terre, se révèle parfois insensé et banal. Le plus important est que les choix opérés s’adaptent mieux au contexte, aux réalités du moment.
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Le plus important pour celui qui a souci du développement socio-économique harmonieux et durable, ce n’est pas de cultiver la haine, la passion démesurée, mais de travailler à développer des synergies positives, susceptibles de créer les meilleures conditions de l’épanouissement de l’ensemble de la population. Le second mandat débute à un moment où le bilan de la gestion des affaires publiques est mitigé. Au même moment, la demande sociale monte en flèche à plusieurs niveaux.
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LES ATOUTS ET DES HANDICAPES
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Le nouveau gouvernement n’aura pas la tâche facile. Il doit avoir un réflexe d’anticipation dans le cadre de la gestion des affaires publiques. Le nouveau Premier ministre, Modibo Sidibé est à la Primature non pas par hasard. Il a un parcours élogieux, et a surtout travaillé en étroite collaboration avec le président Amadou Toumani Touré.
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En comptant sur ses expertises, sa connaissance des dossiers, des hommes, à coeur vaillant, Modibo Sidibé est en mesure de parvenir à out de plusieurs problèmes. Cependant, il a besoin de l’appui de tous les Maliens. Cela est nécessaire, quand on sait que les problèmes posés peuvent, parce qu’ils doivent tous être résolus.
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