Nouveau gouvernement : La honte

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Le 03 Octobre sera une date inoubliable pour le premier ministre Modibo Sidibé et son gouvernement. Date de la formation du tout nouveau gouvernement composé de vingt six ministres (26). Parmi ces ministres, il y a douze ministres émanant des partis politiques et quatorze qui sont des amis du clan ATT.

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Un gouvernement qui n’a pas respecté le fait majoritaire s’interroge la classe politique. Le CNID Faso Yiriwaton remporte deux fauteuils : le ministère de l’Artisanat et du Tourisme occupé par N’Diaye Bâ et celui de la promotion de la femme, de l’Enfant et de la famille occupé par Mme Maïga Sina Damba. Tous les deux sont membres du Comité directeur du CNID Faso Yiriwaton. Les quatorze autre ministres dits technocrates mais amis du clan ne sont que de purs produits de la défunte UDPM.

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A commencer par le président ATT lui-même le premier ministre suit et la liste est longue. Avec ce gouvernement de copains le Mali n’est pas sorti de l’auberge.

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D’après  mon confrère du 26 Mars : lorsque ceux qui commandent perdent la honte ceux qui respectent perdent le respect. Cette maxime sied bien à la formation du Gouvernement ATT IV. Le gouvernement a peine formé je parie qu’il accouchera d’une souris. Raison ? L’escroquerie, la corruption et la délinquance sont les mots dont souffrent certains anciens ministres reconduits dans le gouvernement de Modibo Sidibé.

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 Actes crapuleux des ministres N’Diaye Bâ et Abou-Bakar Traoré

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Le dossier de la vente de Mariétou Palace est une escroquerie de grande envergure montée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat et appuyé par l’ex ministre de l’Economie et des Finances suffisamment au fait des textes accorde à titre exceptionnel la dispense de paiement des droits d’enregistrement (450.000.000F CFA) dus sur la transaction immobilière entre le promoteur du projet et la société LAAICO.

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Rappelons que le milliardaire Foutanké Babani Sissoko fait l’objet d’un Mandat d’arrêt international mais qu’à cela ne tienne nos plus hautes autorités ont laissé passer sa candidature à la députation par la Cour Constitutionnelle comme une lettre à la poste. Ainsi avance la démocratie de mon pays. La seule présence de Babani Sissoko à l’hémicycle est un coup dur au multipartisme et met le Mali sur le banc des accusés au plan international.

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Cent Quarante cinq milliards de Francs CFA escroqués de la Dubaï Bank Islamic par Babani direction finale le Mali où une certaine autorité avec les sceaux de la République l’a aidé à bouffer les sous volés. Une commission rogatoire internationale dirigée par le juge d’instruction français a transmis aux différents chef d’Etat de l’Afrique Francophone sous le numéro du parquet 983 482 3067 pour escroquerie qualifiée, blanchiment d’argent et crime en bande de 242 000 000 USD. Ce n’est pas une première pour nos autorités à faire allégeance à un escroc.

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Affaire Camara

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 En 1991 Abdoulaye Camara, un comptable malien à Paris a escroqué son patron français Albert Cohen de 20 millions de FF et s’est retrouvé en prison en France. Alors que son magot était à l’abri dans son pays ; la justice malienne a refusé de le rendre. Dans les méandres de l’après Moussa Traoré un feuilleton politico financier est engagé. Mais hélas ! Depuis mars 91, le pouvoir est dans la rue. Personne n’est assez fort pour imposer ses décisions. Malgré la dénégation du Crédit Lyonnais, «le fils du Mali» a bénéficié de complicités. Albert Cohen, homme d’affaires parisien ne rentrera jamais en possession de son argent. Pour avoir rendu une partie du magot à un parti politique très en vue à l’époque Camara sera ministre des Travaux Publics en 1992. Mais pas pour longtemps.

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Le scandale de 60 milliards est pendant au sommet de l’Etat

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Les 60 milliards de la BCEAO de Man ont été investis au Mali. Ce pactole pillé dans les caisses de la BCEAO de Man en Côte d’Ivoire par le chef rebelle Abdoulaye Traoré dit AB en direction du Mali a été mis sous bonne protection de la sécurité d’Etat. Selon Me Sidi Abass Coulibaly (Paix à son âme) les cassettes de l’enregistrement de remise d’argent à des hautes personnalités maliennes existent. C’est une honte ces temps sis d’être malien. Le Mali n’a jamais subit une telle humiliation que sous le règne d’une certaine race de démocrates corrompus. Notre pays est membre de la CEDEAO et de l’UEMOA  et notre rôle aura été dans la sous région de couvrir tous les escrocs et les délinquants financiers de grand chemin.
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