Le constat qui se dégage de la lecture de cette de liste du tout 1ergouvernement du président IBK est que sept (7)anciens ministres du dernier rempart de la transition de l’ère Django Sissoko refont surface à savoir, le général Moussa Sinko CoulibalyMinistre de l’administration territoriale, Monsieur Tiéman Hubert Coulibaly qui quitte le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale pour le ministère des domaines de l’Etat et des affaires foncières, Monsieur Abdel Karim Konaté récemment ministre de l’économie et des finances pour se retrouver au département du commerce, poste qu’il avait occupé peu avant la fin de la transition, Monsieur Bocar Moussa Diarra quitte ministère de l’éducation nationale pour le ministère de la fonction publique, Monsieur Ousmane Ag Rhissa conserve sa place, le Colonel Abdoulaye Koumarélui aussi ne bouge point, tout comme Monsieur Bruno Maïga qui garde lui aussi son fauteuil au niveau de la culture.
Il faut noter que quatre (4) de l’équipe de Django ont gardé leur portefeuille à savoir le ministre de l’administration territoriale, général Moussa Sinko Coulibaly, Ministre de l’environnement et de l’assainissement, Monsieur Ousmane Ag Rhissa, Ministre de l’équipement et des transports, Colonel Abdoulaye Koumaré,et le Ministre de la culture, Monsieur Bruno Maïga.A noter également la présence de quatre femmes dans ce nouveau gouvernement de Monsieur Tatam Ly qui sont : Madame Bouaré Fily Sissoko de l’économie et des finances, de Madame Sangaré Oumou Bah de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, de Madame Togola Jaquéline Togolade l’éducation nationale, de Mme Berthé Aïssata Bengaly de de l’artisanat et du tourisme.
A la différence cette équipe est composée des partis alliés au RPM qui sont Monsieur Soumeylou Boubèye Maïga de l’ASMA, du général Moussa Sinko Coulibaly de l’ex junte de Kati, de Monsieur Tiéman Hubert Coulibaly de l’UDD, de Monsieur Abdel Karim Konaté, Monsieur Moustapha Dicko de l’Adema PASJ, de Monsieur Bocar Moussa Diarra de l’UM RDA, de Monsieur Ousmane Ag Rhissa , Monsieur Franc Aly Keïta et de Madame Sangaré Oumou Bah, Dr Abdrahamane Sylla tous du RPM, du Colonel Abdoulaye Koumaré de l’ex junte, de Monsieur Moussa Mara seul candidat aux élections présidentielles, de Monsieur Malick Alhousseini du COREN.
La présence de ces caïds laisse tout simplement penser qu’il s’agit d’un gouvernement hautement politique et surtout majoritairement composé de cadres du RPM et de l’ADEMA PASJ, tous, pour la plupart issus du dernier gouvernement d’Ibrahim Boubacar Keïta sous Alpha Oumar Konaré. Sans pour autant nier la compétence à proprement parler de ces hommes et femmes, il est plus probable qu’ils aient été choisis pour leur poids politiques. Ce qui laisse présager qu’ils seront mis à contribution dans la perspective des législatives, donc censés apporter une majorité confortable au nouveau président.
Aussi, l’on ne saurait parler de gouvernement d’ouverture. L’absence des membres De l’URD, du FARE de Modibo Sidibé, du CENAS FASO HERE de ZoumanaSacko, du CODEM, entre autres, laisse en effet entendre une volonté manifeste du nouveau patron de créer et d’entretenir une opposition politique.C’est du moins, la lecture faite de ces absences remarquées. Ce qui, à l’état actuel, n’est pas une mauvaise chose en soi. A condition, bien entendu, d’octroyer un véritable statut à cette opposition.
Par Amadou N CAMARA ANC
Je suis estomaqué par le semblant d’étonnement ubuesque de monsieur Berthé quand il nous parle de deux tiers de l’équipe Tatam Ly comme étant des anciens des régimes précédents!
Et IBK et son Tatam sont-ils vraiment nouveaux dans le Mali, dans la gestion des affaires publiques?
6 ans premier ministre et président du parti majoritaire à l’assemblée nationale +5 ans président de l’assemblée nationale et président d’un grand parti sans compter les années à la tête de la diplomatie malienne, les années de conseillers à Koulouba et les années d’ambassadeur en Côte d’Ivoire.
Voilà le logiciel IBK 1.0
19 ans à l’institut d’émission du FCFA dont la quasi totalité à la Bceao Mali où il fut directeur en 2008 après avoir occupé plusieurs postes sans compter les années de conseiller à Koulouba entre 1992 et 1994.
Je vous rappelle que c’est la Bceao qui définit et met en œuvre la politique monétaire dans l’espace Uemoa, régule le secteur bancaire et financier de nos États et est le banquier de nos trésors publics.
Pour ceux qui ne connaissent pas la politique monétaire, sachez qu’il s’agit du choix des taux d’intérêt directeur, des décisions d’émission de la monnaie, de la politique de crédit des banques, du contrôle des institutions bancaires et financières, du contrôle du taux d’inflation et de l’utilité de la monnaie dans la politique économique.
La Bceao, n’est donc pas fortuite et n’est pas neutre dans la conduite des affaires de nos États au contraire elle y est un élément central.
Voilà mes chers amis le logiciel 1.0 d’Oumar Tatam Ly.
Alors Ni “Nabilla Ibrahim” ni “Seïdina Oumar” du gouvernement “Inchalla” Numero 1, bombardé depuis peu de son ministère des cultes et des affaires religieuses, ne sont nouveaux dans la conduite des affaires au Mali depuis 20 ans.
Alors pourquoi leur entourage serait tous nouveaux alors qu’ils n’ont pas développé leur propre logiciel 2.0?
La naïveté et la légèreté d’esprit dont semble faire siennes monsieur Berthé dans sa surprise face à l’équipe Tatam 34, est un comportement typiquement malien.
En votant massivement IBK et Soumi, les maliens ont plutôt choisi la continuité et non la rupture sinon ils connaissaient bien les candidats de rupture.
Ils n’ont jamais cru à la rupture soit ils en ont peur soit ils en veulent pas.
Dans les deux cas, monsieur Berthé et tous ceux qui pensent comme lui doivent d’abord s’interroger sur ce que veulent réellement les maliens.
Anciens de Moussa, anciens d’Alpha et anciens d’ATT, en réalité ce sont les mêmes du même logiciel de gestion publique.
“Ina gôdô Baba gôdô”!
Alors ce qu’il faut au peuple malien c’est de monter lui même ses propres garde fous pour empêcher l’équipe Tatam 34 de gérer le pays comme avant, car il y’a 90% de chance que ce soit le cas de la gestion passé du pouvoir.
Pour cela il faut opposition politique forte et engagée qui peut tenir tête à l’équipe Tatam 34.
Et ça se passe à l’Assemblée nationale et dans les médias.
Je vous le dis comme je le sens car je suis l’éternel opposant au service du peuple meurtri et trahi du Mali et non pas pour moi même pour signifier aux plus cyniques que ce n’est pas ma tasse à café la gestion publique du Mali, avant qu’ils ne lâchent comme d’habitude leurs chevaux contre moi.
Wa salam!
C’est comme si y avait pas d’autres hommes compétents au Mali que ces vieillards sans ambition pour le pays…..Gouvernement de merd.e.
Continuer ….à veiller… c’est bon… Il est un fait au Mali les veilleurs sont le plus souvent endormis et …..le reveil est brutal……car le mal est déjà fait…
Je ne crois pas que Souméila soit dans une logique d’opposition pour le plaisr de dénoncer, mais celle de dérouler un tapis vert de suggestions afin de paver la voie de la reconstruction effective de notre Mali dont la valeur en bourse vient de connaitre encore une chute vertigineuse avec la mise en place du nouveau gouvernement de IBK.
Oumar n’a pas mis en place ce gouvernment avec deux beaux frères…un neveu, une maitresse. Cela mérite le livre de Guinness, car c’est la toute première fois dans l’histoire du Mali. Même Moussa n’a osé.
Bravo Ami…Maiga mon mari est capable… moi non plus… oumar juste un fusible.
Ca c’est du IBK pur, je dis ce qu’ils veulent entendre et je fais ce que je veux. Kankéletiguiya original, pas chinois.
Je suis là et j’ y reste… Nous pas bouger selon dogo Salif.
Ladji tu nous as déjà trahi…Shibanto..
Comments are closed.