Sans dire qu’ « on reprend les mêmes et on recommence », le nouveau gouvernement d’IBK, formé jeudi, ressemble fort à un remake des précédents réaménagements où l’on conserve la crème de l’équipe sortante (normalement supposée avoir échoué) et l’on amène des médiocres tirés de la raison politicienne ou des petits arrangements d’Etat. Dans le nouvel attelage, le chef de l’Etat fait appel à sept nouvelles têtes qui, à notre avis, ne pourront aider à relever les défis de l’heure et de toujours. Les espoirs du peuple sont encore déçus du fait d’un gouvernement bricolé à la place d’une équipe de mission.
Grande, et même très grande, fut la déception des Maliens après la diffusion le 7 juillet dernier de la liste du nouveau gouvernement. Pour moult raisons.
Primo, le maintien du Premier ministre Modibo Kéïta créa à la fois surprise et étonnement au moment où tous pensent que le « Vieux » est fatigué et qu’il doit se reposer. Plusieurs noms étaient cités pour lui succéder, dont Soumeylou Boubeye Maïga, Mohamed Ag Erlaf, Hamadoun Konaté, Bocary Tréta, Boubou Cissé, Tiéman Hubert Coulibaly, Mahamane Baby.
Secundo, la taille du gouvernement a augmenté de deux longueurs, passant de 32 à 34. C’est la deuxième grosse surprise au vu du contexte de crise de trésorerie que connait notre pays.
Enfin, tertio, IBK a enlevé neuf ministres pour en mettre sept tocards qui n’ont aucune chance de faire gagner les Maliens. Ceux-ci s’attendaient à un gouvernement de combat et de mission pour tirer le pays de cette misère dans laquelle ses fils sont plongés depuis trois ans.
Une revue des arrivants fait désespérer les plus optimistes. A commencer par la 3è personnalité du gouvernement, Tiémoko Sangaré, un géodésien de Moscou promu ministre des mines. Le président très contesté de l’Adema est un assoiffé du pouvoir, plus précisément des portefeuilles ministériels. A ce titre, en 2007, il était l’un des porte-paroles de l’Alliance électorale qui a soutenu et mené le président Amadou Toumani Touré à la victoire finale dès le 1er tour. Récompense : Tiémoko Sangaré fut nommé ministre de l’agriculture puis ministre de l’environnement et de l’assainissement durant tout le mandat. Justement, les Maliens ne retiennent rien de potable de ce passage à la tête de ces deux départements sinon qu’un bilan jugé négatif. Mieux, pour entrer dans le nouveau gouvernement, Tiémoko aurait détrôné de force son camarade de parti, Dramane Dembélé, créant un risque d’implosion au sein de l’Adema entre partisans des deux hommes.
Que dire de la nomination de Mme Kéïta Aïda Mbo, l’épouse du secrétaire politique du Rpm, Nancoma Kéïta ? Cette brave dame, fonctionnaire du Pnud, a été tirée de son « eldorado » pour occuper le département de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable. Question : qu’est-ce qui a prévalu à cette sollicitation : la compétence intrinsèque ou le statut d’épouse d’un baron du parti présidentiel ?
Pour ce qui est du ministère du développement industriel et de son occupant, Mohamed Ali Ag Ibrahim, une remarque de taille : ce département n’aurait jamais dû être créé (parce que le Mali n’a pas atteint un niveau d’industrialisation qui le nécessite) encore moins confié à un illustre inconnu dont quelques rares concitoyens ne retiennent que le passage à l’Ageroute.
Le cas de Nina Wallet Intalou est abracadabrant. Comment la nouvelle ministre de l’artisanat et du tourisme s’est-elle retrouvée au sein du gouvernement ? Quelle entité politique y représente-t-elle ? Les réponses dans notre deuxième article « Nouveau gouvernement : Des zones d’ombre ».
Une dernière grosse bourde d’IBK : la nomination d’une femme, en la personne de Traoré Seynabou Diop, au département très rigoureux de l’équipement, des transports et du désenclavement. Sans mettre en doute le mérite de la fille de Mme Sira Diop Sissoko, nous pensons que ce ministère demande à son titulaire plus d’endurance, de combativité et de présence sur le terrain. Attendons de voir.
Quant au nouveau titulaire du département de l’énergie et de l’eau, Malick Alhousseini, il figurait déjà dans le premier gouvernement d’IBK de septembre 2013 à avril 2014 en qualité de ministre délégué auprès du ministre de l’administration territoriale chargé de la décentralisation. Pourquoi, IBK reprend-il aujourd’hui un ministre en qui il n’a pas renouvelé sa confiance il y a deux ans ? Où est la logique ?
Finalement, seules les nominations Me Mamadou Ismaël Konaté (ministre de la justice, garde des sceaux) et Mohamed El Moctar (ministre de la réconciliation nationale) ne choquent pas. Mais, à eux deux, plus d’autres rares figures valables du gouvernement, pourront-ils contribuer à relever les nombreux défis du moment liés à la situation sécuritaire, à la situation économique et financière, à la forte demande sociale, à la paix et à la réconciliation etc… Nous en doutons.
Sékou Tamboura
le fait de faire un remaniement n’est surement pas du bricolage mais bon choix fait par le président IBK pour le bon déroulement de la paix, étend donner qu’i la avoir des tueries par mine
Il faut se mettre au dessus de l'ennemi d'hier et lui montrer qu'il ne gagne rien à te combattre et qu'il a tout à gagner en étant ton allié de demain.C'est ce qui explique la présence des ex rebelles dans le nouveau gouvernement.Je pense que c'est très bien pensé et je suis certain que cela aura les résultats escomptés.Bon vent à cette nouvelle équipe du premier ministre Modibo Keita.
cet nouveau gouvernement feras l’affaire en faveur de la paix et a la bonne gouvernance du mali nous devons encourager le nouveau gouvernement au lieu d faire des critiques qui ne sert a rien
Drôle de cohabitation, après la prise de la Bastille (14 juillet 1789 ), LES SANS CULOTTES: DANTON, ROBESPIERRE, MARAT; AIGUILLON, BRISSOT, CALONNE et autres, cohabiter avec les fils des ROYALISTES !!!!!!!!!! Que cela prenne
le président IBK c’est très bien ce qu’il fait, sa ne serait pas a cause de vos critiques bidons qui va l’empêcher a bien gouverner le mali il faut ce dire que le mali ne seras jamais divisé
le changement du gouvernement est normale parce-qu’il doit pas avoir de déchet dans un gouvernement de changement et ce n’est pas aussi pas méchant de la part du président et non du premier ministre si nous voulons la paix le bon développement de notre pays c’est bon moment de soutenir ou de ne plus parler a jamais
Les choses semblent aller dans le bon sens dans la résolution de la crise malienne. Des membres des groupes rebelles ont accepté en effet de siéger dans le nouveau gouvernement de Modibo Keita.
Désormais ministre, je pense que la nomination de cette ex-rebelle touarègue est perçue comme un signe de bonne volonté de la part de Bamako dans le cadre de l’application de l’accord de paix.
Elle est la principale attraction du nouveau gouvernement malien. Nina Wallet Intalou, figure du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et de la lutte indépendantiste touarègue, a été nommée ministre de l’Artisanat et du Tourisme. À ses côtés, huit autres nouveaux ministres, qui remplacent notamment quelques têtes d’affiche de la précédente équipe gouvernementale.
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Le premier ministre est l’homme de la situation et je ne pense pas qu’IBK le remplacera. Ce changement est fait au profil de la nation malienne. Les anciens ministres qui sont à leur place ont montrés qu’ils sont à la hauteur et sont appelé à redoublés d’efforts pour combler la confiance du président.
notre pays doit cultiver la quietitude non pour critique le president IBK a fait et continue a faire pour patrie
Nous souhaitons la bienvenue au nouveau gouvernement, l’équipe gouvernementale qui est dirigée de nouveau par le Doyen Modibo kéita, doit savoir qu’il a du pain sur la table ou moment ou nous sommes le Mali a besoin de la paix, sur ceux l’équipe doit être une équipe dynamique qui cultive la paix.
Nous souhaitons la bienvenue au nouveau gouvernement, l’équipe gouvernementale qui est dirigée de nouveau par le Doyen Modibo kéita, doit savoir qu’il a du pain sur la table ou moment ou nous sommes le Mali a besoin de la paix, sur ceux l’équipe doit être une équipe dynamique qui cultive la paix.
Comme vous l'avez si bien dit Dianayou, le Mali ne mérite pas un tel traitement et pourtant tout le monde regarde le Mali souffrir tout le monde le regarde agonissant surement qu'il va rendre l’âme sous nos yeux, nos regards coupables d'apatrides qui ne n'ont rien a foutre de la vie de la mère patrie.Oui le Mali rendra l’Âme le jour ou les nouvelles lois de l'accord de la mort du Mali verrons le jour avec le colmatage de notre constitution qui est en cours..
Le Mali n'a pas un seul patriote au sein de son armée, de la jeunesse, parmi les élus de la nation,parmi les femmes pour essayer d’arrêter les folies du soûlard IBK << beko naiyairai>> tout le monde dit moi même d'abord, qu'on soit de la majorité ou dans l'opposition tout le monde doit penser au Mali D'abord pour empêcher le président de vendre le pays de l'assassiner en lui retirant une partie de son territoire il veut poser les jalons de la partition du pays avec la nouvelle constitution Il est clair que les députés de la majorité qui soutiennes les actes abominable d'IBK ne cherchent que leur propres intérêts et il doivent répondre de leur actes. ce sont des apatrides qui doivent être brûler vif par les jeunes.
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