Nomination d’un Premier ministre : Bamako s’agite de nouveau

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C’est comme ça depuis mercredi, deux petites heures à peine après le traditionnel conseil des ministres. La rumeur a circulé avec beaucoup d’insistance dans un premier temps que le président Amadou Toumani Touré allait faire connaître ’’ce soir même’’, le nom de son nouveau Premier ministre.rn

Mercredi soir est passé et rien ne s’est produit. Pourtant il en faudrait peut-être plus pour obliger ceux qui croient être dans les secrets du Palais à abandonner leur optimisme : ‘’c’est imminent’’ … ‘’c’est d’un moment à l’autre’’, continuent-ils de clamer.

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Les coups de fil pour se filer l’info, commenter, confirmer ou démentir, n’ont pas cessé depuis. Mieux, un mouvement inhabituel depuis l’investiture du président aurait été remarqué sur la colline, ce qui en ajouta à la fébrilité de plus d’un. Il y’en a même qui se sont vite trouvé un prétexte pour monter humer l’air frais– Sait-on jamais ?

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Mais, au fait, qui est l’heureux élu? A cette question, un nom revient aussi avec de plus en plus d’insistance sur les lèvres : Modibo Sidibé !

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 De fil en aiguille, nous avons mis notre dispositif  en branle à travers la ville. Après un bref échange téléphonique avec un jeune cadre qui passe à nos yeux pour être très introduit dans le palais, notre euphorie s’est estompée. A l’en croire, il est difficile que quelque chose de ce genre tombe avant la semaine du lundi 1er octobre et jours suivants.

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Une chose est sûre : en attendant que le président ne se décide, c’est l’agacement qui  a fini par céder la place à l’inquiétude chez plus d’un Malien.

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Pour nombre de personnes, l’attitude du président procède de son propre malaise face à la donne politique en cours depuis le 3 septembre, date de la rentrée parlementaire et l’élection du Pr Dioncounda Traoré au perchoir. ATT ne s’attendait pas à ce que l’Adema et l’Urd se servent les meilleurs plats : le perchoir, la première vice – présidence, la questure et la vice -questure, sans oublier  que le parti de Younoussi a été soupçonné d’avoir des prétentions pour la primature.

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Aussi, compte tenu de tout cela le président, pour se sortir de l’étau des politiques, envisagerait-il la nomination d’un PM plutôt technocrate, ou en tout cas éloigné des sérails politiques.

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SORY HAIDARA

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