Nomination d’un nouveau Premier ministre : On attend le verdict des législatives.

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Partira? Partira pas ? Telle est la question qui taraude tous les esprits sur la présence de tel ou tel ministre au gouvernement au moment où ATT vient d’être investi pour un second mandat de cinq ans à la tête du pays.rn

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 C’est  une vague de rumeurs, de spéculation et supputations  qui anime toutes les causeries politiques de la capitale à propos de la succession ou de la reconduction de Ousmane Issoufi Maiga à la Primature, après les législatives de Juillet prochain. Déjà, avant l’investiture d’ATT, le vendredi dernier, outre Ousmane Issoufi Maiga que certains donnent largement favori pour sa propre succession, des noms comme Ahmed Sow, qui vit actuellement à l’extérieur ;  Diango Sissoko, l’actuel secrétaire général de la Primature, qui avait été annoncé depuis des lustres ;  Mme Sy Kadiatou Sow, ancienne ministre et actuellement gérante du projet PADEC ;  Modibo Sidibé, secrétaire général de la Présidence depuis des années ; Ahmed Diane Séméga, actuel ministre des Mines de l’Energie et de l’eau,  Aboubacar Traoré, actuel ministre de l’Economie et des finances et Soumana Sacko, ancien Premier ministre sous la Transition.

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Malgré toute cette emballée médiatique à grande échelle dont l’unique but est de parvenir à des objectifs pas toujours avoués, ATT ne s’est pas laissé influencer. C’est pourquoi, 48 heures après son investiture et conformément à la loi, il a reçue la lettre de démission de l’ensemble du gouvernement, qu’il a aussitôt reconduit pour un bail allant jusqu’après les élections législatives.

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En décidant de reconduire l’actuel gouvernement jusqu’à la fin des législatives, prenant de court  certains, qui s’étaient livrés à toutes de prévisions, ATT entend jauger les différentes forces politiques qui vont sortir de cette bataille électorale pour bien faire son casting. Ainsi, il appartient à chacun de se faire son propre destin en mouillant le maillot lors des législatives à venir, car une chose est claire : c’est que beaucoup de partis  sans base électorale vont plier bagages du prochain gouvernement.

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A.       Diakité

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