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Le très discret et si efficace Inspecteur général de Police, Modibo Sidibé, arrive aux commandes six ans après son frère aîné, Mandé Sidibé. Un destin de Premier ministre dans la famille Sidibé ?
rn Difficile de soutenir le contraire, le frangin tout au long des dernières années ayant fait preuve d’une constance inégalée dans les arcanes du pouvoir. De directeur de Cabinet du président du CTSP au Secrétariat général de la présidence, en passant par la responsabilité des départements de la Santé et des Affaires étrangères, Modibo aura battu tous les records de longévité. Sa nomination à Bolibana apparaît comme le couronnement d’une vie de cadre respecté, écouté, craint et très sérieux. A l’entame de la mandature, ATT semble lancer un signal fort en direction de ses compatriotes. Comme pour leur dire que plus rien ne sera comme avant, surtout que Modibo donne l’impression de quelqu’un qui ne se laissera pas faire. Alors laissons lui le temps de s’installer et prendre la température de Bolibana différente, de loin, de celle de Koulouba.
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L’inspecteur général de police, Modibo Sidibé, anciennement tout puissant Secrétaire Général de la Présidence de la République est, depuis vendredi dernier, Premier ministre, chef du Gouvernement du Mali. Le troisième en cinq ans de règne d’Amadou Toumani.
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Pour des raisons plutôt objectives que subjectives, l’opinion généralement bien avisée s’y attendait quelque peu.
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En se décidant à porter Modibo Sidibé à la tête du premier gouvernement de son dernier mandat, le président de la République a suffisamment mesuré l’ampleur de la tâche qui l’attend et ce qu’il attend des hommes et femmes qui l’accompagneront. Le PDES, son plan de bataille annoncé à l’entame de la campagne présidentielle d’avril, s’inscrit selon le président ATT lui-même, dans la dynamique de la grande guerre qu’il compte déclencher contre les difficultés qui assaillent notre pays.
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Modibo Sidibé, on ne dira jamais assez, est grand commis, redoutablement introduit dans les affaires de la haute administration. Seulement, la question que l’on se pose est de savoir, si ATT tout comme à Koulouba lui laisserait les coudées franches pour diriger lui-même l’action gouvernementale.
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Sory Haidara
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