La classe politique de façon unanime a salué et félicité cette nomination. L’opposition comme la majorité se dit déterminée à l’aider dans sa tâche. Du moins, c’est ce qu’on pouvait lire dans une déclaration du parti majoritaire après sa rencontre avec le nouveau Premier ministre. De son côté, l’opposition, qui avait demandé le départ de Moussa Joseph Mara, ne pouvait que se réjouir de cette nomination. Selon un responsable du Parena, «l’ancien Premier ministre ne devrait même pas accepter d’être Premier ministre au Mali».
Vu sous un autre angle, en faisant le lien avec la résolution de la crise au nord du Mali, beaucoup de gens pensent que le nouveau Premier ministre Modibo Keïta peut résoudre pacifiquement la crise du Nord. C’est l’avis de plusieurs chefs de groupes armés qui ont travaillé avec lui pendant 7 mois, quand il était alors le Haut représentant du chef de l’Etat pour les négociations d’Alger. Selon des responsables des groupes armés, sa nomination est un choix éclairé. Ils s’étaient d’ailleurs réjouis de son choix comme Haut représentant du chef de l’Etat pour les pourparlers inter-maliens d’Alger lors de sa récente visite à Kidal, où il était parti présenter les condoléances du Mali au nom du président de la République à la famille Intalla. Au-delà de la période de deuil, Modibo Keïta a bénéficié d’un accueil exceptionnel.
En ce qui concerne son équipe, certains formulent des réserves quant au choix de certains ministres. D’autant que l’on voit les mains d’Alpha Oumar Konaré et de Moussa Traoré derrière le choix de certains ministres. Si Barthélemy Togo est un technocrate, le choix du ministre Tiéman Hubert Coulibaly est contesté en raison d’un problème de niveau et de compétence pour diriger les militaires maliens en cette période de crise. Le nouveau ministre de la Défense ignorerait le monde militaire. De fait, sa nomination à ce poste est considérée par certains comme une erreur, sinon un manque d’intérêt des autorités pour la défense nationale. Les Domaines de l’Etat et les Affaires foncières peuvent constituer un cadeau empoisonné pour Me Bathily, lequel traitait son prédécesseur de laxiste incapable d’appliquer les décisions de justice sur les litiges fonciers. Eh bien, le foncier risque de l’enfoncer.
Certains membres de la famille présidentielle sont restés dans le gouvernement, comme le beau-frère d’IBK. Si on ne se trompe pas, l’opposition est absente du gouvernement. Le parti Sadi ne pouvait-il pas être représenté ? Au moins, Rose devrait faire partie de ce gouvernement, elle qui se ridiculise à défendre IBK. Thierno est resté pour respecter la présence des minorités exclues.
Quant au retour de Choguel Kokalla Maïga, Mohamed Ag Erlaf et Mamadou Diarra dit Igor, il symbolise la partie mélange des régimes Alpha, ATT, et un manque de confiance aux cadres RPM qui veulent pourtant goûter au gâteau gouvernemental. C’est pourquoi Boucari Tréta avait refusé d’en être membre. Son lot de consolation, c’est qu’il est désormais le numéro 2 du gouvernement.
D’une certaine manière, le remaniement du gouvernement a servi à quelque chose, avec le départ de ceux dont les noms sont cités dans les affaires de surfacturations. Sans oublier ceux qui ont échoué comme Jacqueline de l’Education et Bocar Moussa Diarra de la Fonction publique. Aussi, la taille du gouvernement a été réduite de 31 à 29 membres ; les femmes passent de 5 à 3. Il y a 8 sortants et 6 rentrants. Reste à savoir si cette équipe pourra donner satisfaction aux Maliens.
Kassim TRAORE
Honte a Maliweb !! ce article n’a rien a voir avec l’URD !
Maliweb vous etes des irresponsables !! Vous jouez a un jeu dangereux
l’URD est il un groupe arme ?
Alors pourquoi la photo de Lassana Kone es SG de l’URD(et non Madani Traore SG de l’URD)
Voilà un article bidon et vide de sens : le titre, l’image illustrative et le contenu sont complètement à part l’un par rapport à l’autre !
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