La mise en œuvre des recommandations du Rapport du Vérificateur Général, a fait l’objet d’un Point de Presse, organisé par le Gouvernement, le Jeudi 10 Février, au nouveau siège du Ministère de l’Economie et des Finances, en zone ACI 2000. Animée par le Ministre chargé du Budget, Mr. Lassine Bouaré, la rencontre, s’est déroulée en présence du Ministre de la Justice Garde des sceaux, Maharafat Traoré, de la Ministre chargée des relations avec les institutions, Porte parole du Gouvernement, Mme Fatoumata Guindo et des journalistes.
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rnL’optique de la conférence de presse était, d’informer l’opinion nationale et internationale, d’apporter des éléments de précisions sur certains aspects et problèmes soulevés dans le Rapports sectoriels, notamment les services d’assiettes et de recouvrements. Rappelons que le Vérificateur Général dans son Rapport concernant la gestion des services allant de 3 à 6 ans, a dégagé la somme de 111.872.358.211 Fcfa, comme un manque à gagner. Et ce montant suivant les rapports sectoriels, a été répartit sous la base de chiffres non recouvrables et de chiffres recouvrables. Partant de là, il indique que : « les montants non recouvrables : 63.856.379Fcfa ; les montants recouvrables : 48.015.978.421Fcfa ». Ce montant estimé non recouvrable par le Vérificateur Général, a été au centre d’inertie de cette conférence de presse qui a durée plus de deux heures d’horloge. Nous avons promené nos projecteurs en croissance pour avoir plus d’éclaircissements sur l’expression « manque à gagner » qui, indisposait tant le Gouvernement de Modibo. Dans le document qui nous a été distribué lors de la rencontre, il ressort que, dans ce montant jugé non recouvrable, seulement 7.656.267.408Fcfa, sont reconnus par les structures concernées, 18.761.944.590Fcfa, sont contestés par ces structures du fait qu’elles ont fourni des pièces justificatives qui ont été récusées par les vérificateurs et 21.597.766.423Fcfa, sont contestés par les structures vérifiées et nécessitent à cet effet des investigations complémentaires. Toujours dans ce même document il est indiqué que, le terme « manque à gagner » qui n’est pas un terme utilisé dans les normes de vérification financière de l’organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques, a été source de nombreuses confusions du fait qu’il se rapporte à des situations diverses et variées. Le conférencier dans son intervention, a fait preuve d’illusions sur les capacités dilatoires du vérificateur général, alors cette fameuse expression a toujours figuré dans le rapport de cet homme qui, depuis 2004 entreprend des actions notoires, voire salutaires de luttes contre la corruption et la délinquance financière de toutes espèces auprès de nos structures gouvernementales. Selon le Ministre de la justice, le vérificateur dans son rapport, a commis une faute administrative dont il fallait faire une vérification avant de caractériser les manques. Pour lui, l’expression « manque à gagner » n’existait pas dans le code Pénal malien et donc, ne peut être l’objet d’une quelconque poursuite juridique. Tout a été dit pour calomnier le rapport du vegal. Et à cela nous sommes tentés à dire que, certains manitous des soustractions frauduleuses du dernier public, sont réunis en rébellion contre le programme de lutte contre la corruption et la délinquance financière.
Serge Olivier
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