L”on ne le dira jamais assez, le respect est réciproque. Alors, il est temps pour le nouveau gouvernement de respecter le peuple et de commencer à travailler. Cela est le seul gage de pouvoir poser des actes de réalisation du fameux PDES qui nous est proposé pour nous rendre tous "heureux" et dont la réalisation ne saurait être effective dans la vadrouille.
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Pour se succéder à lui-même, il faut le lui reconnaître, ATT, a présenté un programme assez cohérent à l”intention de son peuple. Aujourd”hui, il est au pouvoir pour son second et dernier mandat constitutionnel. A cet effet, il a porté son choix sur un homme discret certainement gros travailleur pour être Premier ministre Chef du gouvernement. J”ai nommé Modibo Sidibé. Pour réaliser les rêves du Président de la République, des femmes et des hommes ont été appelés à s”occuper de certaines facettes de la construction et du développement du pays.
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Dès, leur nomination, les maliens, dans leur majorité, ont exprimé leur inquiétude. Mais leur nomination a fait des vagues dans la sphère politique nationale et y continue de plus belle. Avec toutes sortes de réserves, ces ministres devraient logiquement répondre à l”espérance du Général ATT et à son PM Modibo Sidibé, afin qu”ils puissent se targuer devant le peuple d”avoir effectué des choix judicieux.
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Malheureusement, nous continuons d”assister à de la vadrouille de la part de plusieurs de ces ministres. Et cela, en longueur de journée, depuis plus d”un mois. Cette preuve a dû être établie lorsque la Ministre de l”Economie s”est présentée devant les honorables députés. N”eut été la présence massive des membres de son cabinet à l”épauler, ça allait être "la catastrophe ". C”est pour dire qu”au lieu de se vadrouiller pour ne rien apprendre ni rien cerner, il vaut mieux se jeter sur les documents en instance, avant que la lettre de cadrage déjà dans le giron du Premier ministre soit totalement dispatchée.
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Le Mali d”aujourd”hui est, sans nul doute, sur une poudrière, à cause de ceux-là qui étaient censés le sortir du gouffre. Car, on ne pourra pas éternellement tromper le peuple. La preuve, Moussa, après 23 ans est sorti par la petite porte. Pourtant, il lui fallait prononcer un seul mot : multipartisme. Il n”y parviendra jamais, pour la simple raison que le peuple était désabusé, médusé, écœuré. Attention donc !
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B. DABO
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