Mamadou I Konaté en 2017 comme Tatam Ly en 2014, IBK n’a pas changé !

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Manque d’autorité ou de liberté dans l’exercice des missions à eux confiées, c’est pratiquement les mêmes raisons qui ont poussé les deux hommes  à calquer la porte. Si Omar Tatam Ly était premier ministre au moment de son départ en Avril 2014, Mamadou I Konaté n’était que ministre de la justice, avant de partir les deux hommes ont en commun formulé les mêmes mots de regret à l’endroit de leur employeur qu’est le président IBK.

L’exception est que Mamadou  I  Konaté , au lieu d’adresser sa lettre de démission au premier ministre actuel, tel que recommandé  administrativement et respectueusement,  l’a directement envoyée au président de la République pour lui faire part de ses petits regrets : ‘‘J’ai signifié au président (de la République) la fin de ma mission  de MJ-GS ( ministre de la justice,  Gardes des Sceaux. En ces instants,  je loue la mémoire de mon père, la trempe de ma mère et la bienveillance famille. Le chemin de la justice est long et tortueux. Sans justice, pas de paix. Engageons-nous pour la justice au Mali’’, a-t-il indiqué sur son compte Tweeter quelques minutes après sa démission. Et à bien entendre ces mots, le désormais n’a plus foi à la justice malienne, ni à son autorité et ni à son indépendance, il l’a aussi bien savoir dans sa lettre de démission (à lire en encadré).

Tout de même, ce sont les mêmes mots de déception que M. Omar Tatam Ly avait a noté dans sa lettre de démission (à lire aussi). Une seule à retenir par-là, visiblement le président IBK n’a pas  tiré des leçons des raisons qui ont poussé Omar Tatam à la démission : La mauvaise gouvernance ! Qui pour imiter Tatam Ly, et Mamadou I Konaté. Personne encore, il faudrait jouir d’une certaine intégrité pour oser de tel acte aujourd’hui  … au Mali bien sûr !

D.K

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8 COMMENTAIRES

  1. Ce DK est un plumiste plat, qui ne comprend rien dans la sociologie politique du Mali. Tatam Ly est parti, parce qu’il ne voulait pas marcher dans les combines de la famille de IBK, mais aussi, ne supportait plus les agissements des gens du MPR. Le président a tout fait pour le retenir, mais il a refusé. Tel n’est pas le cas de Maître Konaté, qui croyait avoir assez de couilles pour en imposer aux juges, qui le détestent comme le porc pour l’Arabe. Il a voulu régler des comptes personnels avec Ras Bath. C’était sans compter avec les juges. Il croyait, que son titre de Ministre du département, lui donnait des garanties irrévocables sur la condamnation du garçon. Le pouvoir ne veut pas d’histoire avec Ras Bath, et les motifs de son inculpation n’étaient pas suffisants crédibles pour le condamner. Maître Konaté est un avocat. Il connait la loi, mais, c’est en sa qualité de Ministre qu’il a voulu tordre le cou à la loi, dans le seul souci de briser Ras Bath. Les juges n’ont pas cédés à la pression, et à la tentative de les influencer . Il n’avait qu’à chercher des alibis plus solides avant de s’attaquer au jeune homme. Le pouvoir ne l’a pas suivit dans son aventure judiciaire, et il a perdu la face. Il savait depuis longtemps, que ce régime ne tenait pas la route. Pourquoi donc n’a t-il pas démissionné, et qu’attendait-il dans ce gouvernement qu’il sait pourri? Il a été poussé à la porte en quelque sorte. La cohabitation avec le père de Ras Bath dans le même gouvernement devenait difficile. Si Maître Konaté a toujours chanté les louanges du président, ce n’est pas le cas de Maîte Bathily, le père de Ras Bath, qui ne rate pas une occasion pour gâter le coin. Entre les deux, Bathily est plus écouté, il a l’oreille du Président. Maître Konaté a pris cela comme un désaveu. Le rejeton de IBK avec lequel Konaté fait ses magouilles, n’a pas participé au complot contre Ras Bath. Il n’a pas non plus empêché Konaté de partir du gouvernement. Et, pourquoi c’est maintenant qu’il veut déballer? Les détournements les plus spectaculaires dans ce pays, se sont opérés sous ses eux, et il sait que le régime IBK est le plus corrompu de tous ceux qui se sont succédé dans ce pays. Maître Konaté n’ignorait pourtant pas ces magouilles au sommet de l’état, mais, tant qu’il en jouissait, cela importe peu pour lui. Malheureusement pour lui, il s’est attaqué à cet activiste atypique très populaire, pour que tout bascule. Comme disent les Ivoiriens “Il a cherché, il a trouvé”, il est loin de Tatam Ly, qui est un homme de conviction, un vrai, qui n’a pas attendu d’être désavoué et mis à l’écart pour partir du gouvernement le cœur gros, avec beaucoup d’amertume. Ne jamais comparer l’âne au lièvre, l’un est bête, l’autre est rusé!

    • Me Konaté, le zélé ministre de la “justice differentielle et selective” est déjà trempé dans cette administration”mafieuse” qu’il veut dénoncer après avoir utilisé à son bon escient l’Usus, le Fructus et l’Abusus de cette même administration juteuse sur le dos des contribuables maliens et cela pour un bon bout de temps.
      Il doit s’avoir qu’il a été membre de cette caste de loups prédateurs de nos maigres ressources en cette période de crise sans précedent dans L’histoire de ce pays.
      Par conséquent il n’a rien à dire aux maliens.

      Du déjà-vu.

  2. Non ! Vous vous trompez, Me KONATE est resté Ministre de la justice Garde des Sceaux, quatorze (14) mois et non 4 ans. Quant au Gl Moussa Sinko COULIBALY , il a quitté le gouvernement quelques semaines après l’arrivée d’IBK au pouvoir. SE Tatam LY était à l’étranger , occupait un poste international à Dakar (Sénégal ), plus précisément à la BCEAO. Le rédacteur n’a pas fait de comparaison entre les deux premiers et le troisième , il a seulement dit que le contenu des deux lettres de démission est pareil, “la déception ” pour n’avoir pas eu les mains libres. Autrement dit , ils ont été empêché par IBK de faire ce qu’ils entendaient faire. Ce qui est vrai ! Vous vous attaquez à ces deux : Me KONATE et le Gl Moussa Sinko, qui ont choisi de partir que de servir le Mali sous IBK, en ce moment pas de commentaires, ils sont lucides avec des compétences avérées reconnues par tous. Même si vous n’aimez ni l’un ou l’autre, il faut au moins reconnaître leur sens élevé du devoir et leur courage. Vous vous arrangez du côté d’IBK aujourd’hui , mais je m’en vais vous dire une chose , IBK est le mal, c’est bien lui qui a replongé notre patrie d’avantage dans cette crise multidimensionnelle . Ne pas le dire, c’est trahir la mémoire de nos martyrs. Vous ne pouvez empêcher personne de la dire . De toutes les manières ni vous ni moi ne pourrons remplacer les démissionnaires aux postes respectifs, mais il nous appartient de dire la vérité et toute la vérité : il est difficile pour ne pas dire impossible de travailler avec IBK pour ceux qui veulent servir le Mali, puisqu’IBK voudrait que vous servez d’abord sa famille. Dans ces conditions , le Mali restera à la traine d’autres pays qui se sont inspirés de l’expérience malienne en matière de démocratie . IBK est plus dictateur que démocrate , son entourage ne peut le nier.

  3. Le ministre Konaté a été incapable de mettre en cage la bête qu’il a lui-même créé. Il a fait appel à ce voyou pour des raisons qu’on ignore et voilà les conséquences aujourd’hui. C’est le ministre Konaté qui a donné du zèle à Ras bath et qui depuis lors se croit intouchable. Et la passivité avec laquelle on gère le dossier Ras bath est en train de faire promotion de la bêtise.

  4. Que c’est facile de prendre les autres comme pour responsable de nos bourdes. Le ministre Konaté a fait la grande erreur de sympathiser avec le diable Ras Bath. Mais c’était pour quelle raison au juste. Ce qui est certain ce n’était pas dans le cadre de son service régalien.

    Et quand le diable a changé de veste le ministre en a fait une affaire personnelle. Loin de moi de soutenir Ras bath dans ses bêtises mais il a acquitté par la cour d’appel et chaque malien doit accepter cette décision.

    Il ne faut pas toujours jeter le faute de ses erreurs sur les autres. Le président IBK n’a rien avoir avec cette décision. Si Ras Bath était coupable on aurait dit encore que c’est IBK. La justice malienne fait son travail et le pouvoir exécutif ne s’immisce pas dans son travail.

  5. Me KONATE n’a fait que son devoir de Ministre de la Jistice , Garde des Sceaux. C’est bien lui qui a été la victime dans ce combat, parce que la justice malienne est instrumentalisee . Lorsque le PG près la Cour d’Appel de Bamako relève d’une autre personnalité outre que son Ministre de tutelle , il y’a de quoi à s’inquiéter . Donnons le temps au temps. La vérité finira toujours par triompher.

  6. 1- Enfin il faut comparer ce qui est à comparer. M Tatam Ly a été victime des intrigues du Parti RPM qui n’a jamais toléré l’absence d’un des leurs à la tête du gouvernement. M Mara en fait également les frais de ces intrigues…

    2- Quant à Me I. Konaté il a été victime de son égomanie, imbu de sa propre personne il a voulu prendre en otage et la justice malienne et embarquer tout le gouvernement entier dans un procès qui n’était qu’une vengeance personne contre la personne de M Ras Bath qu’il a fait arrêté et fait comparaître à trois reprises devant les tribunaux, puis a perdu.

    3- La règle d’un jeu de poker demande également à ce qu’on accepte de perdre aussi. Il a joué,il a perdu.POINT!!!! Il n’ y a pas à le comparer maintenant à M Tatam Ly qui est parti, la tête haute et par la grande porte, pour d’autres raisons différentes d’un jeu de bonneteau de ce type digne d’un Me Konaté…

  7. Il est étonnant de voir que l’on met dans le même sac TATAM LY et les opportunistes comme Konaté et Sinko qui tombent d’abord des crochets pour ensuite se rendre compte qu’ils étaient dans la mauvaise direction. Si cette bande de vauriens était aussi intègre que TATAM LY, elle n’allait pas attendre quatre ans pour dénoncer…

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