Mali: Abdoulaye Idrissa Maïga consulte la classe politique

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Le nouveau Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga à Gao, le 18 janvier 2017 alors qu'il était ministre de la Défense. © REUTERS/Reuters TV

Au Mali, un nouveau Premier ministre a été nommé samedi 8 avril. Abdoulaye Idrissa Maïga, qui succède à Modibo Keïta, est le quatrième titulaire de la fonction en l’espace de quatre ans. Ingénieur en élevage de formation et jusqu’ici ministre de la Défense, Abdoulaye Idrissa Maïga a dirigé en 2013 la campagne électorale victorieuse du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Moins de 24 heures après son entrée en fonction, Abdoulaye Idrissa Maïga est sur le terrain. Visite de courtoisie et consultations ont commencé en vue de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale.

Ce dimanche n’est pas chômé pour le nouveau Premier ministre malien, Abdoulaye Idrissa Maïga. Au saut du lit, il a rencontré les partis politiques de la majorité présidentielle et actuellement, il rencontre des partis de l’opposition.

Selon un membre de son entourage, le premier objectif est de se présenter à eux. C’est un rituel ici. Mais ensuite, il y aura rapidement les consultations en vue de la formation de la nouvelle équipe.

Le nouveau Premier ministre aurait reçu du président IBK deux instructions : former une équipe plus soudée ; ensuite, le premier critère pour faire partie de la photo sera la compétence.

Une partie de l’opposition malienne fera-t-elle son entrée dans la nouvelle équipe ? Personne ne le confirme pour le moment. Par rapport au gouvernement sortant, il pourrait y avoir moins de ministres dans la nouvelle équipe. De source bien informée, on évoque également, ici, une surprise à venir, sans d’autres explications. En tout cas, dès ce dimanche, on pourrait clairement voir se dessiner le visage du gouvernement.

Ingénieur de formation, Abdoulaye Idrissa Maïga est membre influent du parti au pouvoir, le Rassemblement pour le Mali (RPM). L’homme est connu pour sa rigueur à la tâche, mais il peut aussi être rigide, rappellent certains.

 Par RFI Publié le 09-04-2017

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2 COMMENTAIRES

  1. Ou est le grand boubeye maiga,annoncé a coup de publicités par la presse affidée qui fait de lui l’homme le plus intelligent du mali,le stratège de guerre qui fera sauver poutine et Trump pour les enlever du bourbier syrien..rien que du pippo,la mayonnaise n a pas pris.
    Plus facile de contrôler de près que de loin,voilà le but de sa nomination

  2. Quels seraient les partis politiques, qui oseraient s’associer à l’échec de la gouvernance d’I.B.K tirant à sa fin? Puisqu’il trouve lui-même, que ce sont des hassidi, qu’il termine seul alors son mandat catastrophique. Ceux qui prendront le risque iront droit dans le mur, car cet homme, nombriliste à souhait, n’a aucune considération pour tous ceux qui ne sont pas avec lui, même dans l’erreur. Combien sont-ils, les partis qui ont fait défection, en tournant le dos à la mouvance présidentielle? Il est certain, que des partis iront au charbon, mais, qu’ils comprennent bien, qu’ils sombreront avec lui. Au vu de tout ce qu’à subit le Mali ces quatre dernières années, il faut être vraiment un affamé pour accepter de participer à un gouvernement I.B.K. En tout cas, le discrédit qui les attend, sauf s’ils décident de ne pas présenter un candidat aux prochaines présidentielles, sera trop lourd de conséquence pour eux. Si Abdoulaye Idrissa est venu en pompier, il n’aura pas d’incendie à éteindre. Tout a été consumer par le feu de l’incompétence et les errements de ceux qui l’ont précédé à ce poste. Il lui reviendra la lourde charge de rectifier le désordre laissé non pas par ses prédécesseurs, mais par la cécité d’un Président, incapable de discernement politique, mais aussi, n’ayant malheureusement aucune expérience politique, malgré les nombreuses années passées au pouvoir. Les Premiers Ministres d’I.B.K ne prennent pas d’initiatives, si c’est encore sur ses instructions, que le nouveau Premier Ministre va travailler, le Mali n’est pas sorti de l’auberge. Puisque le pays et le poisson pourrissent par la tête, il faut décapiter celle du Mali, bien avant même la fin du mandat. Des surprises attendent encore les Maliens. Le nouveau P.M aura à faire face aux grévistes, premier obstacle sur son chemin, premier test, puis la reddition des comptes pour les détournements spectaculaires, qui ont défrayé la chronique ces dernières années, dont les auteurs continuent à narguer la justice depuis. Aura t-il les coudées franches pour travailler dans la quiétude et la sérénité, ou sera t-il lui aussi comme les autres, un simple exécutant du pouvoir familial et clanique? Ou tout simplement, doit-on dire que I.B.K a trouvé chaussure à son pied, puisqu’il n’a jamais voulu confier ce poste à un Cadre issu de son Parti. Il a toujours choisi des Premiers Ministres étrangers au M.P.R, qu’il croyait pouvoir manipuler à volonté, mais il est toujours tombé sur des têtes durs avant un Modibo Keïta plus froid que l’hiver. Les décisions que prendrait le nouveau Premier Ministre détermineront ses qualités de bosseur, mais aussi d’homme de caractère, qui ne se laissera pas mener à la baguette comme son prédécesseur. Le front social est là, plus déterminé que jamais, prêt a en découdre avec n’importe qui ne voulant pas prendre en compte leurs doléances. Le nouveau P.M n’est-il pas, ce médecin qui vient après la mort? Est-ce que le Mali respire encore? Quel clown de Président celui-là, un Premier Ministre par an, c’est le score qu’aucun Président n’a jamais atteint en Afrique. Mais avec I.B.K tout est possible, incompétence oblige!

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