Mercredi dernier à l’issue du Conseil des ministres, le décret de nomination de tous les directeurs des finances et du matériel -anciennement appelés Daf – a été abrogé. Il est dit qu’ils seront très vite remplacés. Semble-t-il, les personnes devant être nouvellement recrutées devront répondre à une série d’exigences tenant essentiellement à la compétence mais aussi à la morale et à l’éthique. En clair, plus personne ne pourra plus jamais espérer se voir propulser DFM simplement parce qu’il est le cousin ou le neveu de tel ou tel, fut-il ministre. Une rigoureuse enquête de moralité devra précéder toutes les nominations. Attendons de voir les suites et gardons-nous de vendre la peau de l’ours avant de l’abattre. Aspirants DFM, à vos marques.
Tout de même, cette décision de relever les DFM de leurs postes, bien que saluée par la majorité de nos compatriotes a cependant comme un goût d’inachevé. En effet, une grande partie des observateurs se demande pourquoi les DAF nommés à la primature et à la présidence ne sont pas concernés par la mesure générale ?
