En effet, l’exécutif remanié, qui comporte 31 ministres (contre 29 auparavant), est marqué notamment par le départ de deux ministres (de la Sécurité et de la Justice) ; la création d’un département de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale ; et d’un ministère chargé de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat.
Ce qui est bon à retenir, c’est que désormais c’est le colonel Salif Traoré qui tient le portefeuille de la Sécurité et de la Protection civile en remplacement de Sada Samaké, le «général sorti du bois» qui sort par la petite porte après avoir été tant décrié. Quant à Mme Sanogo Aminata Mallé, elle aura la lourde tâche de remplacer Mamadou Diarra à la tête du département de la Justice, des Droits de l’homme.
Par ailleurs, Cheickna Seydi Ahamady Diawara, qui occupait le poste de ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population, s’est vu attribuer le portefeuille de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale. L’ancien ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mohamed Ag Erlaf, prend désormais les commandes du département de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat.
Ce remaniement gouvernemental, soulignons-le, est caractérisé également par quelques permutations de portefeuilles. Ainsi, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, hérite du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.
Bruno E. LOMA