Le porte-parole du gouvernement Amadou Koita était face à la presse le mercredi 7 mars dans la salle de conférence du Centre d’information gouvernementale (Cigma) pour expliquer les grandes décisions prises en conseil des ministres.
Le ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne a axé sa communication sur les projets de décret portant désignation de l’Autorité de coordination de l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, et celui de l’approbation du document de politique nationale des frontières et son plan d’actions 2018-2022.
Le premier projet vise à renfoncer l’arsenal juridique du Mali afin de pouvoir mieux lutter contre le terrorisme et le blanchiment de capitaux. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Groupe d’Action Financière (Gafi) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Cette structure dont les missions cadrent avec la Cellule nationale du traitement des informations financières (Centif) sera confiée à cette dernière, a-t-il développé. Le second a été adopté pour assurer la sauvegarde de l’Etat, la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Cette politique est bâtie sur six axes et autant d’objectifs stratégiques. Il s’agit selon lui, de faire les frontières du Mali un havre de paix.
Aussi, le président du PS Yelen Kura, est revenu sur les sujets d’actualités. Pour la question scolaire, il a déclaré qu’aucune communication n’a été faite en conseil des ministres. Toutefois, assure-t-il, le gouvernement s’active pour trouver une issue heureuse et dans un plus bref délai. Il en va de même pour la coordination des associations féminines (Cafo). A l’en croire, la ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la femme pendra des dispositions idoines pour mettre fin à cette crise.
A sa suite, le ministre de la communication et de l’économie numérique, Arouna Modibo Touré est venu expliquer le projet E-conseil, lancé par le président de la République en conseil des ministres. Développée par les ingénieurs locaux, l’application est installée sur serveur logé au secrétariat général. Elle sert, selon lui, à tenir le conseil des ministres avec zéro papier à le rendre plus simple, mais gagner en temps et en efficacité. Il permettra également de rendre les nominations plus confidentielles. Il faut aujourd’hui « sortir du papier » souligne-t-il. Le projet débutera d’abord par le traitement informatisé des mesures individuelles du conseil des ministres. Et plus tard aux autres dispositions, a conclu l’ancien Pdg de Pmu-Mali.
Abdrahamane Sissoko