Il faut necessairement porter des portiques au jeu de la politique dans notre pays. Ressentez avec nous ces odeurs de parfum de scandale dans la presse ces derniers jours. Faudra-t-il en conclure que la transition, l’interim de toutes les presidences…sont-ils des pointes de responsabilité à prendre pour conjurer la nature profonde d’une rupture subie ou du defaussement de la classe politique actuelle et que seule pourra nous rendre la verité des urnes à venir ? La preuve des champions, c’est l’esprit de compromis. Il est le seul à pouvoir lutter contre cette infirmité de notre Republique…L’altèrité ne devient-elle pas un mal dans les problèmes de notre gouvernance transitoire et qui tendrait à la banalisation des rapports au sein de l’Etat. Deboussolé par l’affaire dite des policiers, le jour de la collere du ministre Tièman Hubert Coulibaly, le « ne me quitte pas » de Django Cissoko, le pouvoir n’est pourtant pas encore en réamenagement. Ce qu’il ya, c’est que le gouvernement Django Cissoko vient de prendre encore une fois la curiosité du public à contre-pied, ce qui va l’obliger ou on l’espere, à se regarder tel qu’en lui-même. Dans toutes les relations d’Etat à Etat, il ya ce qu’on pourrait appeler ici une correspondance de formes. Les règles diplomatiques soulignent par exemple que lorsqu’un ministre des affaires etrangeres d’un pays est accueilli par le nôtre, ses audiences au plus haut niveau soient partagées par son hôte.
Il faut regarder la communication des autorités nationales pour ecouter ensuite la partie qui interesse les gouvernements etrangers.
Sarkozy nous excusera au moins pour cette fois. On va dire ici que « nos palais nationaux ne sont pas entrés dans l’histoire » des relations diplomatiques. Notre premier ministre sort-il vainqueur d’une manœuvre ? Il aurait eu tord de decliner ainsi une autorité en recevant ainsi son hôte français et interdisant du même coup l’accés des entretiens au ministre T.H.Coulibaly. Surtout menaçait-il de demissionner ? Il ne sera plus jamais en fait avec lui-même, cela tous les vieux routiers de la politique vous le diront. Django Cissoko c’est qui et qui (parmi nos amis de l’exterieur) l’ont adoubé à ce poste. Qui d’autre que lui pouvait-il être à hauteur de missions alors ? Même le president Dioncounda Traoré a dû prendre du service encore une fois pour essayer de le dissuader de « rompre ». Ce dernier, desormais artisan de son propre destin, voit tout le monde aujourd’hui presser d’aller à l’isoloir pour élire un autre. Voici pourquoi du reste Paris ne se sert de nous que lorsqu’il juge que c’est un instruiment utile à sa propre performance. Les relations tissées de longues dates pour un homme comme Django Cissoko ayant blanchi sous le harnais de l’administration et au-delà des ses contacts de l’extérieur, tout ceci aurait dû mettre la primature à l’abri de ce pas de clerc. Qui osera penser ainsi à la mouche et au cocher des fables de la Fontaine ? Quant au ministre Coulibaly, il devrait savoir que les postes du pouvoir n’invitent pas à la modestie. Nous ne disons pas encore à la prudence ! Il se retrouverait réduit aujourd’hui à Quia c’est-à-dire dans l’imposibilité de répondre à ce qui était arrivé l’autre jour. Nous avons posé cette question ici dans ces mêmes colonnes : nos ministres sont-ils plus préoccupés par la suite à donner aux opérations politiques que par la volonté de preserver le cadre commun d’une équipe gouvernementale ? Savons-nous seulement des ministres bien installés dans l’opinion ? Qu’est-ce la déférence politique ? Comment va-t-on arriver un jour à modifier le regard du public sur les hommes qui nous gouvernent ? Quels ministres du gouvernement actuel constitueraient pour les deux têtes de l’éxecutif un pôle de stabilité ? Le miracle, enfin en politique éxigerait plus de caractère. Il ne reviendra pas aux seuls journalistes de demander à notre démocratie le compte de sa leçon, mais on peut demander à nos autres compatriotes le sens ou le profit qu’ils auraient fait du temoignage de la mémoire de cette transition actuelle.
S KONE
Est ce que monsieur kone est en train de me dire que l’annonce de la démission ratée de django pour “manque de respect de son MAE” serait du au fait que le PM n’aurait pas voulu de la présence du MAE à l’audience qu’il a accordé au MAE français. Il a essayé de noyer dans dans un bavardage inuile. Mais si cela est vrai, Django ne pouvait penser à fermer la porte au MAE pendant qu’il recoit l’homologue francais de celui-ci sauf s’il le croit trop bavard. Il aurait du le virer depuis longtemps alors. Si tel n’est pas le cas, le PM n’a pas raison.
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