L’affaire Hamed sow devant la société civile : Le Craj exige la démission du ministre des Mines

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Il ne manquait plus que cela ! Des membres de la société civile malienne qui planchent sur l’affaire dite «affaire Ahmed Sow ». Ils devancent sur ce terrain des élus de la Nation qui murmurent vouloir se saisir de l’affaire dans le cadre d’une enquête parlementaire. Mais, pour l’heure, c’est le Craj (cadre de réflexion et d’action des jeunes) qui vient d’émettre, sans détour, son avis sur cette affaire.                                                

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Le président du Craj, une jeune organisation, M. Mahamane Mariko, un ancien de l’Aeem ne s’est pas embarrassé de formules pour dire : «nous demandons à Hamed Sow de démissionner, ou qu’on le démette de ses fonctions pour les besoins de l’enquête. Cela vaudra mieux pour lui et pour tout le Mal ». Toujours de l’avis de M. Mariko, «nous lui accordons la présomption d’innocence. Mais, seulement voilà, sa présence au sein du gouvernement montre le manque de sérieux de l’institution aux yeux des partenaires et de la communauté internationale». Donc pour lui et pour le Mali, puisqu’il est question «d’honneur et de dignité». Toujours de l’avis du Craj, «nul n’était besoin d’impliquer le gouvernement de la République dans cette affaire». Ce d’autant plus que M. Sow «n’était même pas ministre au moment des faits ». On ne peut être plus clair !

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 Mais le Craj espère qu’il ne sera pas seul dans ce qu’il entend faire désormais son combat. En effet, de l’avis du « cadre de réflexion et d’action des jeunes » (Craj) «une commission d’enquête parlementaire doit se saisir de l’affaire ».

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Pour être encore plus tranchant sur une affaire qui n’a, à ce jour, reçu aucun écho public, à part celui donné par la presse et par l’intéressé lui-même, Craj est formelle quand il affirme que «pour moins que ça, des ministres ont été débarqués du gouvernement ». Allusion faite certainement au président Alpha qui s’était débarrassé successivement de deux ministres sur lesquels pesaient de lourds soupçons de corruption. «Alors, pour qu’il n’y est pas deux poids, deux mesures et surtout pour dissiper le flou engendré par le gouvernement », affirme le président du Craj.  

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                           K. YOU

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