Insécurité grandissante au Mali : Sada Samaké doit rendre le tablier

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Général Sada Samaké

L’opinion nationale aujourd’hui est unanime que le ministre Sada est à bout de souffle. Donc son tablier est vivement réclamé.

Sada « Dé sera », c’est le moins que l’on puisse dire. La situation dans les régions de Tombouctou, Gao n’en parlons pas, car ce qui se passe là-bas se passe de tout commentaire. Le week-end dernier seulement à Tombouctou, des bandits armés ont tué de sang-froid plusieurs éléments de nos braves forces de sécurité dont le commandant de brigade de Goundam. Kidal, depuis bientôt 3 ans, est un Far West où cohabitent toutes sortes de bandits armés et autres apprentis narco-djihadistes venus du monde entier, et qui écument cette région.

A Bamako, l’insécurité n’a jamais atteint de telles proportions. Il ne se passe pas un jour sans qu’un pauvre citoyen ne soit tué pour sa moto Djakarta. Des boutiques et autres magasins sont tous les jours braqués. Mêmes les résidences privées n’échappent pas à cette règle.

Comme dans un film Hollywoodien, les gangs s’affrontent et parfois en plein jour avec des armes les plus sophistiquées au monde. Notre pays est devenu la plaque tournante de la contrebande et du trafic de drogue de toute la sous-région. Ce qui fait dire à d’aucun que les autorités sécuritaires sont de mèche et protégeraient mêmes les bandits.

C’est ainsi que de Kidal, les massacres se sont transportés dans la capitale. Avant-hier, ce fut le tour du Général Ould Meydou d’essuyer des tirs à bout portant d’individus enturbannés sur une moto avec une arme automatique. Ces ravisseurs courent toujours.

Aujourd’hui, les populations de Bamako ne croient plus aux forces de sécurité, c’est pourquoi elles ont instauré la loi ‘’320’’ qui consiste à bruler vif tout voleur que la baraka aurait lâché et que le malheur ferait tomber entre leurs mains. Bamako est devenu comme la Côte d’Ivoire des années 1990, où les bandits informent leurs victimes 24h à l’avance de leur arrivée.

Face à cette situation, les autorités, à commencer par le ministre de la sécurité intérieure, n’ont aucune vision, ni alternative pour remédier à ce fléau. La situation sécuritaire s’aggrave de jour en jour. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui pensent que le ministre Sada est à bout de souffle et que la situation le dépasse, à cause de sa passivité. Il semble très lourd dans ses prises de décision. Le Mali est le seul pays au monde où un Directeur général de police est cité dans une affaire de voiture volée qui se retrouve en sa possession sans qu’il ne soit démis  de ses fonctions par sa hiérarchie. Puisque Sada semble ne pas mesurer la gravité de la situation, il est temps qu’il rende le tablier lui-même. Si les plus hautes autorités ne s’assument pas, on risque de se retrouver devant une situation comme à Manhattan dans le faubourg Newyorkais. Il y a péril en la demeure !

Harber MAIGA

 

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1 commentaire

  1. Hahahahaha! chacun à son tour chez le coiffeur mais blague à part c’est une réalité quotidienne qui n’échappe à personne à Bamako et dans le pays. Vous remarquerez peut être mal dans nos services publics et privés, tous ces vieux loups qui ont les même tranches d’age que Sada, vous direz toujours le même refrain ” il ne nous reste plus grands choses dans ce service, nous avons fini et nous partirons bientôt à la retraite” imagez vous un peu ces vieux n’ont pas les même motivations que les jeunes qui sont en contact direct avec leur milieu donc ces loups ignorent totalement ce qui se passe à leurs alentours à plus forte raison au pays.

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