C’est, entre autres, la condition posée par les partenaires techniques et financiers, qui ont déjà gelé tous les programmes budgétaires destinés à notre pays.
IBK et son Premier ministre sont, désormais, sous la pression des partenaires techniques et financiers. Avec, à leur tête, l’Union européenne, le FMI et la Banque mondiale, ils ont déjà gelé tous les programmes budgétaires destinés à notre pays. Si le FMI a, à lui seul, bloqué le versement de 3 milliards CFA, l’Union européenne aurait gelé le décaissement de 65 milliards CFA au profit de notre pays. Soit, l’équivalent de 100 millions d’euros.
LES RAISONS DE LA COLERE DE BRETTON WOODS
A l’origine de la colère des institutions de Bretton- Woods, l’incapacité du gouvernement actuel à jeter les bases d’une sortie de crise ; mais aussi, l’opacité entourant l’achat du Boeing présidentiel et l’achat d’équipements militaires.
« L’achat d’un avion d’affaires, comme l’avion présidentiel, ce n’est pas clair que cela demande le secret », indique Anton Op De Beke, représentant du FMI au Mali. S’agissant du marché pour la fourniture d’équipements militaires, il déplore l’opacité entourant cette affaire.
« Le gouvernement a donné une garantie de 100 milliards CFA pour permettre à l’importateur de se financer. C’est cette garantie, qui n’a pas de base dans la loi de finance. En plus, on peut poser des questions sur la structure de ce contrat. Pourquoi est-ce qu’on a besoin d’un intermédiaire ? Le ministère de la Défense peut, aussi, importer directement avec des fournisseurs à l’étranger », poursuit-il.
Outre la gestion décriée des fonds alloués à notre pays, les partenaires techniques et financiers dénoncent l’incapacité du gouvernement-Mara à mettre en œuvre les propositions de sortie de crise. Mais aussi, de redonner espoir aux populations, qui ont voté IBK à plus de 77% des voix à l’élection présidentielle.
S’y ajoutent les contre-vérités, distillées devant l’Assemblée nationale par le Premier ministre, au sujet du Boeing présidentiel.
Pour Moussa Mara, cet avion avait été acheté avec un prêt, concédé par la BDM-SA. A l’issue de longues investigations, les partenaires techniques et financiers découvrent le pot- aux roses : le nouvel avion présidentiel a été payé avec des fonds publics ; c’est-à-dire, avec une ponction de 14 milliards CFA.
Conséquence : le décaissement de près de 70 milliards CFA, par le FMI, est bloqué. Ce n’est pas tout. Il exige, aussi, que le fonds qui a servi à l’achat du Boeing présidentiel, soit remis à sa place avant novembre prochain.
C’est pourquoi, les budgets des départements ministériels, les budgets spéciaux d’investissement…. Ont subi des coupes drastiques ces dernières semaines.
Pour reprendre sa coopération avec notre pays, les institutions de Bretton-Woods posent une autre condition et non des moindres : la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, sans Moussa Mara, accusé d’être à l’origine des évènements tragiques, survenus le 21 mai dernier à Kidal. Evènements, qui se sont soldés par l’assassinat de six préfets et sous-préfets et le sabotage du processus de négociations autour de la « capitale de l’Adrar ».
LA DEMISSION DE MARA RECLAMEE PAR L’OPPOSITION
Prévu dans les semaines à venir, ce gouvernement d’union nationale ne devrait pas excéder 25 membres. Dont, au moins, neuf postes seront réservés à l’opposition, y compris celui de l’Economie et des Finances.
D’où l’audience accordée, le 04 juin dernier, aux leaders des partis politiques de la majorité présidentielle ; mais surtout, à celle de l’opposition. C’était au Palais de Koulouba. Une première, qui vaut son pesant de cacahuette.
Officiellement, il s’agissait pour le Chef de l’Etat de discuter avec eux de la situation du pays. Notamment, de la crise du nord.
A en croire nos sources, cette rencontre sera suivie, dans les jours à venir, d’une autre au cours de laquelle, les leaders de l’opposition seront reçus, individuellement. C’est à l’issue de cette consultation, que le gouvernement d’union nationale pourrait voir le jour. Sans Moussa Mara, rappelons-le, à sa tête. Ou, à sa queue.
Avec, seulement, 22 députés sur 147, l’opposition a déposé, vendredi dernier, une motion de censure contre son gouvernement, jugé incapable de faire face au quotidien, de plus en plus difficile, des Maliens.
« Notre pays s’enfonce dans la crise économique, sociale et sécuritaire profonde, marquée, notamment, par la mal gouvernance et la quasi-absence de dialogue politique », relève la motion de censure. Si l’opposition épargne le président de la République, elle réclame la démission du chef du gouvernement, fragilisé par ses contre-vérités sur l’avion présidentiel acheté par ATT, les derniers évènements survenus à Kidal et les conditions d’acquisition du nouvel avion présidentiel…
Considéré comme l’unique candidat, susceptible de sortir notre pays de la double crise (politique et sécuritaire) dans laquelle, elle se débat depuis plus de deux ans, IBK avait été élu avec plus de 77% des voix, au second tour de l’élection présidentielle. Neuf mois après, lui et son gouvernement semblent avoir perdu la confiance de ses concitoyens. Mais aussi, celle des partenaires techniques et financiers, qui réclament – à l’instar de l’opposition- la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Afin de sauver ce qui peut l’être.
Oumar Babi
L indiscipline mara l opportuniste il vaut mieux de t en aller avant tu nre soit humilie. Un menteur de grand chemin ce moromara
Nous devons donner la main tous ensemble pour reconstrure ce pays..
motion de censure rejetee seul 24 votes ont ete pour. Mara a la confiance de la nation!
Ca chauffe pour le FRERE d’Ibk ! 😆 😆 😆 😆
Le journal Français Le Monde, visiblement terrorisé (lol) par la « plainte en justice » d’Ibk, publie ceci aujourd’hui :
« Le dernier des parrains corses, Michel Tomi, en garde à vue »
Le Monde.fr avec Reuters | 18.06.2014 à 11h51 • Mis à jour le 18.06.2014 à 12h01
Il est considéré comme le dernier des parrains corses. L’entrepreneur Michel Tomi, spécialisé dans les jeux dans plusieurs pays africains, a été placé en garde à vue, mercredi 18 juin, dans le cadre d’une enquêtefinancière lancée en juillet 2013 pour « blanchiment aggravé », a confirmé une source judiciaire, après les révélations de L’Express.fr, précisant qu’il« est entendu sur commission rogatoire ».
D’après le site de l’hedbomadaire, les policiers de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales et de l’Office central de répression de la grande délinquance financière vont l’interroger sur l’origine de ses revenus, son train de vie et ses relations avec le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK ».
PREMIERS SOUPÇONS APRÈS WAGRAM
En juillet 2013, une information judiciaire a été ouverte par le parquet deParis pour « blanchiment aggravé en bande organisée », « abus de biens sociaux » et « faux en écriture privée ». Les enquêteurs soupçonnent également des faits de corruption d’agent étranger et s’intéressent de près aux relations entre MM. Tomi et Keïta.
Lire notre enquête : La justice sur la piste du « parrain des parrains »
Michel Tomi, 68 ans et à la tête d’un empire industriel, est soupçonné deblanchir en France une partie de l’argent gagné en Afrique et de financerdes présidents africains. L’enquête aurait débuté en 2011 dans le prolongement de l’affaire sur la tentative de prise de contrôle du cercle de jeu parisien Wagram. Trois suspects auraient trouvé refuge en Afrique, conduisant les policiers à enquêter sur Michel Tomi.
Joint fin mars par Reuters, Me Lionel Moroni, l’avocat de l’homme d’affaires, a assuré que ni lui, ni son client n’avaient été tenus au courant d’une éventuelle information en cours. « On attend d’être convoqués pour s’expliquer, avait-il indiqué, précisant que Michel Tomi n’avait plus aucun intérêt en France depuis plus de dix ans. Sa vie est en Afrique, je ne vois pas comment on peut lui reprocher un blanchiment en France. »
Lire le portrait : Qui est Michel Tomi, le « parrain des parrains » 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)
Tout sauf un gouvernement d’Union. N’écoutez pas ces rebelles du sud qui ont acheté des vagabonds et pour écrire dans les journaux de la place du n’importe quoi,. ils en font de la réalité leur souhait ignoble, Depuis quand IBK vous a promis un gouvernement d’Union? Plus jamais un gouvernement d’Union au Mali, les maliens préfèrent un gouvernement issus d’un putch militaire (car ce qui est en face est d’un putch politique)qu’un gouvernement d’union Nationale. il n’a point n’y aura point de Nationaliste parmi ces cancres qui crient haut et fort maintenant..
“Pour Moussa Mara, cet avion avait été acheté avec un prêt, concédé par la BDM-SA. A l’issue de longues investigations, les partenaires techniques et financiers découvrent le pot- aux roses : le nouvel avion présidentiel a été payé avec des fonds publics ; c’est-à-dire, avec une ponction de 14 milliards CFA.” Le PM vient juste reaffirme que cest la BDM sa qui afinance et que cest “faux et archi-faux” que cest preleve de fond publique. Il est en directe sur la tele…” je ne demissionerai pas! nte te ta yoro shi! ce pays la on va le construire ca va etre difficile ca va etre complique…” il est actuellement en train de donner un fesse a “l’opposition” . Il vient de humilie Soumi aussi…
Parole honnête, les oppositions traverse la limite en essayant de forcer le gouvernement à démissionner. Le gouvernement vient d’être mis en place et qu’ils méritent d’être donné la chance de faire leurs preuves. Qu’est-ce que le Mali gagner de changer le gouvernement tous les six mois. Les oppositions doivent cesser leur attitude égoïste et travailler pour le pays. Il ne devrait pas d’éventuelles crises de l’institution après les élections. Je suis complètement en désaccord avec les oppositions au gouvernement de démissionner. Je n’ai aucun problème si ils donnent leur contre-vue sur les initiatives et les actions du gouvernement. Cependant, obligeant le gouvernement à démissionner est une erreur. Ils devraient apprendre à être calme comme Modibo Diarra et Zoumana Sako, et laissent le gouvernement met l’accent sur ses programmes. Maliens jugera le gouvernement après cinq ans. Ce n’est pas le type d’oppositions que je serai heureux de l’avoir.
Le rôle l’opposition ses de reste en retrait et dire leurs avis sur la gouvernance du pays ont ses que au mali tout les parties politique veulent avoir des ministère pour pouvoir s enrichir sur le dos de l’état comme sa personne pourra parle des erreurs de l’autre et ses le peuple qui empathie toujours donc un gouvernement d’union arrange pas le mali comme il est actuellement le problème du mali est que ibkk est devenu président sans programme et non prépare pour les tâches présidentielle
Il n'existe aucune démocratie au Sénégal, en Côte d'Ivoire. Ce qui existe c'est une démocratie dans la colonisation monétaire, une démocratie dans la dépendance économique
Il n'existe aucune démocratie en Afrique "francophone", celle qui utilise encore la monnaie coloniale – CFA- comme monnaie Nationale
Si tu veux nous parlez des institutions financière pour pouvoir acheter les armements ils t'ouvriront jamais la porte pourquoi le Mali n'a pas d'armements tout simplement toutes les portes sont fermés pour que tu ne trouve pas d'arme pour te défendre pour que tu dépend d'eux.Cherchons tous les voies et moyens pour avoir les armes .Leurs voies légales c'est eux qui connait nous on veut des armes.Ils n'ont rien avoir avec la formation de notre gouvernement union national ou pas c'est pas leur problème. kidal c'est le mali Mara a le plein droit de s'y rendre.
Le titre de l’article cest un gouv.d un. sans Mara et l’on fini par se retrouver avec Breton Wood etc..? 🙄 😀
quelle comedie!! 🙄 😯 8) 😛
Ok en plus:
“les partenaires techniques et financiers dénoncent l’incapacité du gouvernement-Mara à mettre en œuvre les propositions de sortie de crise” Depuis quand Mara est-il PM?
Par rapport au caffouillage finacier de 100 milliards, j’avoue je suis surpris que IBK ait accepté ce marche soit passé entre le ministre de la defense et un operateur incompetent alors que l’armee avait besoin de vraies armes dont la moitie de cette somme pouvait acheter! Cest une erreur irreparabale au vu de la debacle que l’armee a subi a Kidal.
Cependant, Mara n’ira nulle part car il a la confiance du peuple malien.
Depuis quelques mois Mara est PM. Sa plus grosse erreur est d’avoir amené à la boucherie des pères de familles, maris et enfants. Elle est lourde cette faute qui mérite une poursuite. Votre question est conne et vous devez vous la posez à vous même avant de la lancer sur l’espace public . ..
Si un soldat n’est pas prêt à se battre qu’il quitte l’armée au lieu d’aller donner nos armes à l’ennemi et fuir le combat.
pourquoi un gouvernement d’union nationale ? les partenaires financiers veulent enterrer la démocratie malienne. Vivement une opposition démocratique pour éviter les dérives .
Mr le faux journaliste, continue a prendre tes reves pour de la réalité. Encullé.
Et les maliens qui crient partout “notre souveraineté”. Le Mali actuellement est tributaire à 200% de l´aide de l´EU et des institutions de Bretton Woods, il faut que les gens comprennent ca et mettre leur fausse fierté de côté, genre “Fantan Doussouba” 👿 👿 car on est parti pour des dizaines d´années d´incertitude sur l´avenir de ce pays surtout avec à la tête du pays les dirigeants actuels.
Comments are closed.