Gouvernement : Pinochet s’en va…

0

Le compte à rebours pour la nomination d’un nouveau gouvernement a commencé jeudi avec la démission du Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga que le président de la République a acceptée.rn

rn

rn

Le Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, en poste depuis le 29 avril 2004, a démissionné hier après plus de 3 ans de bons et loyaux services.

rn

rn

Ousmane Issoufi Maïga alias Pinochet est né en 1945 à Bentia dans la région de Gao. Il a fait des études supérieures en économie à l’Université de Kiev (Ukraine, ex-URSS), puis à l”American University à Washington DC (Etats-Unis) où il a obtenu un diplôme en économie de développement bancaire et financière.

rn

rn

Il a travaillé à la Banque mondiale, au ministère français des Finances avant de revenir au Mali travailler au ministère des Finances où il a été notamment directeur général adjoint de la Caisse autonome d’amortissement, directeur général des marchés publics, secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances.

rn

rn

C’est à ce dernier poste qu’il sera sollicité par le président Alpha Oumar Konaré en 2001, pour conduire à la tête du ministère des Sports l’organisation matérielle de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can), « Mali 2002 ». Quelque dix ans auparavant, il avait été ministre contrôleur général dans un des gouvernements de la Transition.

rn

rn

Après l’élection d’Amadou Toumani Touré à la présidence de la République, il est maintenu dans le premier gouvernement d’Ahmed Mohamed Ag Hamani formé le 14 juin 2002 en tant que ministre de l”Economie et des Finances. Au remaniement ministériel du 16 octobre 2002, il est muté au ministère de l’Equipement et des Transports.

rn

rn

Partout, où il est passé, Pinochet a mis le cœur à l’ouvrage. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, il a donné l’exemple de la rigueur et de l’amour du travail bien fait. C’est tout naturellement que le 29 avril 2004, il est nommé Premier ministre.

rn

rn

Pinochet n’a pas démérité, car malgré les difficultés qui ont jalonné son parcours, il est resté égal à lui-même. Colmatant les brèches par ci, donnant des conseils utiles parfois dans la résolution des graves crises qui se sont succédé tout au long de son bail à la Primature.

rn

rn

Mais même les bonnes choses ont une fin. Chapeau M. le Premier ministre !

rn

rn

La rédaction

Commentaires via Facebook :