Nommé jeudi dernier Premier ministre, Modibo Kéïta n’a pas trop attendu pour composer son équipe. De ce fait, il a fait appel à une multitude de compétences qui lui permettront de mener à bon port sa mission. La composition du gouvernement donne des analyses simples et compliquées à la fois, au regard du profil des uns et des autres. Notre analyse.
Vague de départs
Après avoir tout fait pour se maintenir, Togola Jacqueline-Nana est chassée du gouvernement sans ménagement. L’arrivée de cette dame au ministère sensible de l’Education a été marquée par des scandales à répétitions. Sa collègue et confidente, Berthé Aïssata Bengaly, est aussi remerciée pour son manque d’initiatives à redresser les secteurs confiés à elle. La bonne dame a plutôt versé dans la politique et n’a trouvé pour se rendre utile que d’organiser l’émission Top étoiles dans sa ville natale Koutiala. Les deux dames ont la particularité d’être militantes attitrées du parti présidentiel.
Sans doute, son départ s’explique par son incapacité notable à tenir devant les syndicats, car, à son actif, une grève qui n’avait pas sa raison d’être. Bocar Moussa Diarra, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été la grande déception du milieu politique, lui qui est président de l’historique parti Um-Rda. En bon Sahélien, l’artisan de la décentralisation, Ousmane Sy n’a pas pu résister au vent de changement. Il a été soulagé de ses charges de ministre de la Décentralisation et de la Ville.
C’est un cas particulier qui n’étonne personne. Il s’agit de celui de Bah N’Daw, nommé ministre de la Défense et des Anciens combattants à la place de Soumeylou Boubèye Maïga. Le ministre-colonel n’a pas brillé sur le terrain.
Le virevoltant ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara quitte le gouvernement. “Tant pis pour les aigris” !
La patronne de l’Hôtel des finances, Bouaré Fily Sissoko aussi, a fait ses valises. Quant au dynamique ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Moustapha Ben Barka, il a préféré jeter l’éponge. L’avion présidentiel, l’achat d’armement…expliquent en grande partie son départ.
Les rescapés
Comme degré de longévité, Abdoul Karim Konaté Empé garde son poste de ministre du Commerce et de l’Industrie qu’il occupait depuis la transition. Idem pour Tiéman Hubert Coulibaly permuté du Logement au stratégique département de la Défense, lui qui a géré les Affaires étrangères pendant la transition. Cette nouvelle nomination est considérée comme une promotion. Présenté travailleur discret, l’ancien ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mahamadou Diarra bénéficie une fois de la confiance du nouveau Premier ministre, alors qu’il a commencé son expérience gouvernementale avec Tatam Ly. Depuis samedi dernier, il est Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
L’ancien titulaire de ce poste, le très agité avocat, Me Mohamed Ali Bathily, est casé aux Domaines de l’Etat et aux Affaires foncières, sûrement pour s’occuper des questions foncières qui le passionnent. Ainsi, il paye sa proximité avec Mara, selon plusieurs observateurs.
Ministre de l’Energie et de l’Eau à l’avènement IBK, Mamadou Frankaly Kéïta a été sevré du secteur eau dans le dernier attelage gouvernemental. En signe de consolation, il a un département couplé, Energie-Eau. De son côté, l’ancien directeur de campagne d’IBK, Abdoulaye Idrissa Maïga est bombardé à la tête d’un super ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Par contre, le général Sada Samaké est amputé de l’Intérieur. Il pilote désormais le département de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Le secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), Bocary Tréta ne change pas de rôle, il est maintenu au Développement rural, à défaut d’être Premier ministre. Malgré le scandale lié à l’organisation du pèlerinage, Thierno Amadou Omar Hass Diallo revient à la charge au ministre des Affaires religieuse et du Culte.
Mountaga Tall ne bouge pas, il est plébiscité pour s’occuper de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Désormais, Cheickna Seydi Ahamady Diawara pilote l’Aménagement du territoire et la Population. Pour sa dextérité dans le cadre de la lutte contre Ebola, Ousmane Koné est reconduit ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
Sangaré Oumou Bah garde toujours le fauteuil de ministre symbolique de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Il est le seul de la famille présidentielle, il s’agit du ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté. Selon nos sources, c’est le choix de la première Dame.
Le département de la reconstruction nationale ne quitte pas les mains de Zahabi Ould Sidi Mohamed. Son maintien est motivé par une volonté présidentielle pour colorer le tapi national. Très chouchouté par le président IBK, Abdoulaye Diop, trône à nouveau au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale.
Sans surprise, Mahamane Baby est sollicité pour continuer ses nombreuses initiatives au ministre de l’Emploi avec comme rajout la Jeunesse et la Construction citoyenne. L’ancien colistier d’IBK, Abdrahamane Sylla, occupe encore le ministère des Maliens de l’extérieur, tandis que celui de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement reste sous la responsabilité de Mamadou Hachim Koumaré. Dr. Boubou Cissé reste à sa place de ministre des Mines ainsi que le président du parti Codem, Housseini Amion Guindo, qui aura la chance d’organiser la Can-2015 en tant que chef du département des Sports.
Réconfortés à bloc
Si son retour dans le gouvernement ne souffre d’aucune contestation, sa nomination au ministère de la Promotion des investissements et du Secteur privé est perçue comme une belle récompense faite à Me Mamadou Gaoussou Diarra. Dans le précédent gouvernement, il dirigeait un petit ministère au budget insignifiant. Ndiaye Ramatoulaye Diallo bénéficie d’une large place dans l’équipe de Modibo Kéita comme ministre de la culture, de l’Artisanat et du Tourisme. Elle qui avait juste un département classique de la Culture auparavant limité dans ses actions. Reste à savoir si elle pourra être à la hauteur d’une tâche aussi grande qui nécessite une vision large.
Des revenants
Ancien ministre du Commerce et de l’Industrie d’ATT, Choguel Kokalla Maïga fait de nouveau son entrée au gouvernement. Il est depuis le 10 janvier dernier, ministre de l’Economie numérique de l’information et de la Communication et joue le rôle très politique de porte-parole du gouvernement.
Le portefeuille de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable est détenu par Mohamed Ag Erlaf. Il fut plusieurs fois ministre pendant le règne de Konaré. Il a laissé son emprunt au ministère de l’Energie et de l’Eau sous ATT, avant de regagner le monde des banques qu’il maîtrise à souhait. Mamadou Igor Diarra jouit du titre de ministre de l’Economie et des Finances. Les trois sont tout simplement des revenants et ne peuvent être dépaysés.
Six rentrants
En plus de Choguel Kokalla Maïga, Mamadou Igor Diarra et Mohamed Ag Erlaf, quatre ministres font leur baptême de feu au gouvernement. Il a les faveurs des pronostics pour avoir redressé un secteur qu’il connaît parfaitement, l’Education nationale, Kénékouo dit Barthélémy Togo.
Le défi qui attend la ministre du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, chargé des Relations avec les institutions, Mme Diarra Racky Talla, est grand. Elle hérite d’un front social agité qui ne lui laissera pas le temps du répit. Le détenteur du poste de l’Urbanisme et de l’Habitat est un candidat malheureux à la dernière présidentielle, il s’agit de Dramane Dembélé. Sa nomination était très attendue pour avoir été le premier candidat à soutenir Ibrahim Boubacar Kéïta.
Il faut noter que le premier gouvernement de Modibo Kéita est composé de 29 membres avec des petits changements dans l’appellation de certains départements.
Harouna COULIBALY
aspect car insurance free quotes obtained
renseignements ???? tu sais qu il y a des restes deja d un passe9 aeiretnur ou tout est secret alors la ou dans ce pays ou meme les photos de l aeroport qui paraissent bien neutre par rapport e0 ta demande …il faufrait etre un fou pour te donner une reponse e0 ta demande ….! mais bon courage pour ta patience pour y croire
They are labelled as seiutcry threat and thus need to be bombed. Since they were not invited by the people of Mali thru a referendum they constitute a threat. Mali suffers from several insufficiences so their concern for a war on their soil is well understood. There is no doubt that it is their war, but can they truly fight it and win? While misplaced developmental objectives and goals represent leadership in several African states, excerbated by corruption, the need for assistance for the Mali mission is purely to obtain broad based international support for the initiative. Recall that one of the several reasons adduced for the Amadou Sanogo coup was to stop the Tuaregs from creating an independent Azawah state for which Ecowas denied her support and for which he eventually stepped aside. The primary concern of most political thinkers in West Africa is that Mali could be turned to an Al Qaeda launch pad for Islamic fundamentalism to the rest of West Africa. A close study of Islam in West Africa will reveal a history of religious tolerance, coexistence and freedom of dressing. They have now lost those forms of freedom in Gao and Timbuktu including part of their history and others too improper to mention.
bon vent pour notre équipe gouvernementale
Comments are closed.