Il n’y a presque pas de représentants de la société civile. On note l’entrée en force des partis alliés qui ont défendu le Président. Ils sont au nombre de sept parmi lesquels seule l’Adema a deux ministres.
Dans ce gouvernement Modibo Kéita, il n’y a que Tiéman Hubert Coulibaly et Abdel Karim Konaté dit Empé qui sont dans le gouvernement depuis la transition. On note également la sortie des trois ministres, soupçonnés dans les scandales. Quelques ministères ont fusionné : Jeunesse et Emploi, Culture, Artisanat et Tourisme, l’Intérieur et la sécurité. Le ministère de la Décentralisation et de la Ville disparaît avec son ministre, Ousmane Sy. La Décentralisation est désormais rattachée à l’Administration du territoire. Le nombre de ministères est ramené à 29. Le porte-parole du gouvernement est rajouté à la Communication. Il y a aussi l’entrée de Mohamed Ag Erlaf, un membre de la communauté touareg. Il est un ancien ministre, tout comme Choguel Maïga et Mamadou Igor Diarra. Comme pour Mara, on ne voit pas l’empreinte du Premier ministre. Ce qui confirme les rumeurs qui couraient 48 heures avant la formation du gouvernement, et selon lesquelles les configurations étaient déjà arrêtées. Il y a à craindre qu’il ne soit que le premier des ministres. En tout cas, le gouvernement comprend 14 membres du RPM, 8 amis d’IBK et 7 membres parmi ses alliés.
Youssouf Z. Kéita
B. Daou
Opportunistes
rien ne peut ta que le comprendre que ils mouve chouans ibk com président du malins sinon com comprendre
a 1 annee 3 premier minstre Mr modibo keita ne rien change kldal ne saire jame libet
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