Gouvernement de transition et prochaines élections : Le choix du PM plombe-t-il le réaménagement gouvernemental ?

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En vue de mettre sur pied une équipe gouvernementale plus inclusive dans la perspective des préparatifs des prochaines échéances électorales, le pouvoir de Transition va mettre en place un nouveau gouvernement. C’est ainsi que le choix du Premier ministre devient un facteur bloquant…

-Maliweb.net– Après la phase de réaffirmation de la souveraineté du pays, la Transition malienne se prépare à amorcer la ligne droite conduisant vers les élections générales. Celle-ci devra se donner une forte dose d’inclusivité. Ce qui passera, comme recommandé par les assises nationales de la refondation (ANR) par la mise en place d’un gouvernement de consensus, plus représentatif des forces vives du pays. Comme cela vient d’être fait à travers l’élargissement du Conseil National de transition(CNT), l’organe législatif de cette période transitoire.

Selon de nombreux analystes, le chef de l’Etat est confronté à la problématique du choix du Premier ministre de ce nouveau gouvernement. Doit-il reconduire Dr Choguel Kokalla Maïga ou devra-t-il le remplacer par son intérimaire, le Col Abdoulaye Maïga ? Les avis sont partagés.

Pour certains acteurs politiques, pour la bonne continuité de cette période transitoire, le chef de l’Etat doit remettre en selle le chef du gouvernement, véritable « champion » du M5-RFP. Ils estiment que la maladie ou plutôt « le repos médical forcé » du porte-parole du comité stratégique du mouvement démolisseur du régime IBK ne doit pas faire éjecter le locataire de la primature. Celui-ci est présenté comme le bouclier protecteur du chef de la Transition, face à l’adversité dont est victime l’Etat malien.

Or, il est de notoriété que certaines prises de positions du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga ont heurté certaines sensibilités politiques, qui ont fini par le décrier comme un chef du gouvernement « clivant ». Ils ont ainsi, un moment de la transition, plaidé pour l’éviction du Dr Choguel Maïga, accusé de travailler à discréditer une bonne partie de la classe politique. C’est dans ce sens que pour les responsables du Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, Choguel Kokalla Maïga était tout sauf un Premier ministre consensuel pouvant amener cette Transition à bon port. Idem pour d’autres formations politiques comme l’ADEMA-PASJ, YELEMA et bien d’organisations de la société civile. Ils se sont ainsi félicités de la nomination du Col Abdoulaye Maïga, comme chef du gouvernement intérimaire, le 10 août dernier, après l’annonce du repos médical de Choguel Maïga.

Pour d’autres acteurs, comme les amis du PM Choguel rassemblés au sein du M5-RFP, le chef du gouvernement a désormais recouvré toutes ses capacités physiques et morales et doit reprendre ses fonctions. Mais, est-il véritablement établi que Dr Choguel Maïga peut assumer ses fonctions de Premier ministre à la tête d’un gouvernement de Transition aussi assailli de multiples défis ? Le chef de l’Etat devra-t-il alors mettre fin aux fonctions de  l’intérimaire, qui s’est si bien installé dans son fauteuil primatorial, pendant déjà trois mois ? Quid des félicitations et satisfactions exprimées par les uns et les autres à propos de l’intérim du Col Abdoulaye Maïga, reconnu comme moins clivant et plus disponible à l’coute et à la concertation ?

Il semble donc que c’est ce dilemme qui plombe la dynamique du réaménagement gouvernemental, dans un Mali, où tout devient urgent. Faut-il rétablir Choguel à la primature, remettre le Col Abdoulaye Maïga à sa place de ministre tout en modifiant l’attelage gouvernemental ? Quelles peuvent être les conséquences d’un manque de cohésion au sein de cette éventuelle équipe gouvernementale ainsi revisitée ? Quelle solidarité une telle équipe peut garantir à la tête d’un Etat malien encore fragile et en proie à certaines adversités? Ce sont là des questions auxquelles plus d’un conseiller du Col Assimi Goïta réfléchissent pour hâter la marche du pays, vers des élections crédibles, libres et transparentes.

Boubou SIDIBE /Maliweb.net

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3 COMMENTAIRES

  1. Voila comment les journalistes vous induisent en erreur en posant un faux agenda!!! Lisez bien l’article, pour quelle raison on va revoir le gouvernement: pour plus d’inclusivité et parce que c’est une des recommandations des assises nationales… ..ce mot inclusivité a fait trop de mal dans les pays en voie de developpemnt qui demandent trop d’aides de l’exterieur…c’est un foure tout. Voila a cause d’un mot et non une realité on doit reviser le gouvervenemnt!!! Faites trop attention chers maliens aux mots qu’on emploi pour distraire les gens. Pour ce qui est des assises je crois qu’elles avaient recommandé le bamanan comme langue nationale et ou en sommes nous avec cette recommendation?
    L’objectif de cette transition est la securité, la lutte contre la corruption et l’organisation des elections…On est en periode de recolte, est ce que les paysans sont en securité pour recolter ce qu’ils ont semé…c’est tres important car le sac de mil a atteitn 50000F le ramadan passé car les djihadistes ont brulé des milliers d’hectares de recoltes…..Sur le dossier de la corruption on a pas avancé du tout et pire ce gouvernement risque d’eclater par des scandales de corruption comme les concours au niveau du ministere de l’enseignement superieur, des marchés non clairs au niveau de tous les ministeres presque….sur les elections, on arrive pas avoir les cartes d’identite promises, la revision de la liste ne prevoit rien pour les maliens qui se sont pas encore inscrits comme electeurs…
    Nos journalistes ont toujours mangé dans la poche des politiciens comme nos artistes actuels notamment les humoristes mangent dans la poche des entrepreneurs souvent arnaqueurs raison il faut crier pour un gouvernement inclusif car elurs mentors sont au chomage….ces deux arts sont les plus corrompus du pays, ce sont des griots version 2000… C’est un danger reel societal en ce sens que ca abatardise des elements clés du systeme de sortie de crise politique et sociale. Le Mali Kura doit veiller a faire comprendre aux maliens qu’on peut bien vivre de son art sans vendre son ame. Bref, malines allez y ecouter le discours du president Bourkinabé pour revenir sur terre…vous planez trop en l’air!

  2. Cela ne date pas d’aujourd’hui, de tout faire pour échouer la transition, le combat des hommes politiques maliens n’est pas pour le développement du pays mais pour leurs intérêts, ils ont échoué dans tous les domaines, la situation actuelle du Mali est leur responsabilité car depuis 30 ans ils n’avaient pas d’objectifs que de détournement, corruption et d’incompétence et voilà le résultat. Ce qu’ils n’ont pas pu faire en 30 ans pourquoi ils veulent la transition fasse en 2ans? Ils ne sont plus crédibles aux yeux des maliens. Ne les écoutez pas ,ce sont des assoiffés du pouvoir alors qu’ils sont incapable de s’assumer, laissez Dr Choguel aller jusqu’au bout. C’est à nous citoyens de juger et non les corrompus.

  3. La reponse est tres simple a tes questions. Toute cette equipe de puschistes doit etre balayee completely.

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