Gouvernement – Pinochet : Le flop magistral

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Quel bilan pour l’équipe –Pinochet ? Ou plutôt, quel a été l’impact du gouvernement –Pinochet sur le quotidien de nos concitoyens ? De ce côté, l’échec est retentissant. Jugez –en vous-même !rn

Durant ces cinq dernières années, le niveau de vie des populations a connu une chute vertigineuse.

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En dépit des vœux pieux, distillés à longueur de « J.T » par nos Autorités, l’eau et l’électricité restent un luxe pour l’écrasante majorité de nos concitoyens.

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Chaque jour qui passe voit les prix des denrées de première nécessité s’envoler. Un exemple : en juin dernier, le prix du Kilos de viande a atteint 1600 CFA, contre 900 CFA au Burkina Faso. Suprême injure pour le Mali, réputé premier exportateur de bétail en Afrique de l’Ouest.

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Le gouvernement –Pinochet a poussé l’hypocrisie jusqu’à créer deux départements spéciaux : le Ministère pour la promotion des Petites et Moyennes Entreprises, piloté par son Excellentissime Ousmane Thiam, et le Ministère Chargé de la reforme de l’Administration, avec à sa tête, sa Majesté Badi Ould Ganfoud. Mais pour quels résultats ?

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Le tissu industriel malien se réduit, chaque jour, comme une peau de chagrin. Les unes après les autres, les unités industrielles mettent la clé sous le paillasson. Cherté de l’électricité, concurrence déloyale, pression fiscale… sont, entre autres, les causses de cette hécatombe.

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Même les usines qui résistent à la mort, sont en passe de sombrer dans l’agonie.

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A l’instar du tissu industriel malien, notre Administration reste la plus médiocre de la sous –région. Gangrenée par la corruption, elle a du mal à se moderniser. Pour obtenir la moindre signature sur un document, il faut délier les cordons de la bourse. Pour se procurer le moindre papier, il faut « jetter à terre », comme qui dirait.

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Et que dire, enfin, de la lutte contre la corruption et de la délinquance financière ? Ou de la fameuse lutte contre la pauvreté ?

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« Il n’y a pas de lutte contre la pauvreté, sans  lutte contre la corruption », avertissait Eva Joly, la juge française qui a instruit « l’affaire Elf ».

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Mais cet avertissement, qui a valeur de conseil, semble avoir tombé dans l’oreille d’un sourd. Alors de quel bilan –même virtuel –le gouvernement –Pinochet peut –il s’enorgueillir ?

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