Gouvernance : les propagandes ridicules d’un régime médiocre

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Gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga

Depuis le retrait ou du moins l’échec cuisant du scrutin référendaire de révision irrégulière de la constitution attentatoire à la fragile démocratie malienne, des tenants du régime, visiblement mécontents de l’humiliation qui leur a été infligée par les Maliens, dans leur écrasante majorité, notamment à travers la plate-forme ANTE À BANA, sont devenus des spécialistes en communication mensongère, pour tenter de soigner l’image du régime.

Ces sorties honteuses, prétentieuses et surtout fallacieuses sont planifiées et parrainées par l’ORTM, la passion dite du service public, qui est devenu depuis un certain temps la passion de la propagande gouvernementale.

Par ailleurs, dans sa tentative négative et maladroite de quête de popularité, le gouvernement oublie complètement l’essentiel et les priorités, et préfère se lancer dans une campagne électorale prématurée.  Et du coup, l’on assiste quotidiennement à des tentatives malveillantes pour tromper les Maliens désormais avertis que nous sommes avec des discours mensongers et totalement incongrus. Cependant, malgré la signature de l’accord  dit pour la paix d’Alger, nous sommes confrontés à une insécurité galopante et persistante, jadis, qualifiée de résiduelle par le gouvernement mais qui, en réalité, est plutôt globale et dangereuse.

Les Maliens sont quotidiennement victimes d’attaques criminelles de tout genre et très souvent meurtrières. La terreur se lit donc sur tous les visages. C’est dans ce contexte sécuritaire volatile et versatile que vivent les Maliens dans leur écrasante majorité. Au lieu donc de trouver des solutions urgentes, idoines et salvatrices à ce cauchemar désormais devenu quotidien, les autorités actuelles préfèrent s’accrocher honteusement à un bilan médiocre caractérisé par de multiples scandales  de corruption dans presque tous les domaines et en toute impunité.

Cette incapacité aiguë des autorités à trouver des solutions urgentes et salvatrices aux problèmes majeurs des Maliens, a créé un sentiment de mépris, de frustration et d’indignation entre les gouvernants et les gouvernés, aboutissant à un climat d’incertitude perpétuelle. À tout cela est venue s’ajouter une politisation honteuse et scandaleuse de l’école malienne par des hommes politiques peu recommandables.

En effet, à la veille de la rentrée scolaire, les Maliens ont été indignés et scandalisés d’assister à la prise d’assaut de certains établissements scolaires par certains hommes politiques sans vergogne, en y faisant des prétendus dons de fournitures scolaires dont des cahiers sur lesquels, l’on pouvait voir leurs photos, noms et prénoms, au lieu par exemple, de l’hymne national du Mali, de nos couleurs nationales, de notre devise ou des tables de multiplication.

Nos enfants pourtant innocents sont donc obligés de connaître ces hommes politiques véreux en lieu et place du Mali. A-t-on besoin d’être  un prestidigitateur pour se rendre compte que ces comportements peu orthodoxes frôlent le ridicule, puisqu’ils sont faits à des fins électoralistes ?

L’histoire aura donc retenu que sous le règne de son Excellence IBK,  l’école malienne qui, jusque-là épargnée par les politiques conformément à son règlement intérieur, a été prise d’assaut par certains hommes politiques cupides, sans vergogne, pour, selon eux, y faire des dons, et cela, au nom des textes prétendument légaux. Vivement 2018 !

Issiaka KOUMA

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5 COMMENTAIRES

  1. N’importe quel candidat sera préférable à l’Ivrogne Bourama de Koulouba (IBK).
    Il ne s’agit plus de choisir un bon candidat, mais de faire payer à IBK le prix de sa haute trahison à l’encontre du peuple malien. Le sort réservé à IBK servira d’example dissuasif pour son successeur ainsi que les autres hommes politiques maliens. La trahison du peuple a désormais un prix extrêmement amère.
    “Les grands enjeux de notre époque ne peuvent pas se resoudre par le discours, ni par le vote populaire, mais par le fer et le sang” !!!

  2. Nous sommes habitués à des articles pareils car on nous le sert depuis plus de 4 ans. Les politiciens voleurs à qui le président IBK a refusé la gestion consensuelle en veulent à la tête du président IBK. La politique farouche de ces opposants consistants à mentir,médire et diffamer nous est servie depuis plus de 4 ans.Mais le président IBK est toujours à tête de ce pays et y restera jusqu’en 2023.

  3. Qu’est ce qu’on a pas vu sous ce régime? Combien d’argent publique détourné et dépensé inutilement. Mais c’est terrible!!!!

    • Donne moi une seule preuve de ce que tu avances. Ce régime est rigoureux et empêche les voleurs de voler les deniers publics. Et les voleurs font du bruit sans preuve.

      • Seulement une preuve: Le FMI a sonne ce regime de publier sur le rapport le vol passation du marche pour les FAMAs, une chaussette a 10000F, des entreprises fictives pour le marche. Lisible sur le net. Du jamais vu dans un pays l’armée a tout besoin. Une gestion catastrophique, ce regime gère le pays par emotion et humeur. Aucune vision. Alors, ce Monsieur doit etre remercié.

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