Formation gouvernement IBK II : Le département de Bocar Moussa Diarra acquiert son vrai statut !

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Durant de longs mois, le département dirigé par le ministre Bocar Moussa Diarra ressemblait à une coquille vide avec la seule mission de la ‘’Fonction Publique’’.  Cette injustice fut réparée à la faveur de la mise en place du nouveau gouvernement  dirigé par Moussa Mara, le poste de Travail et des Relations avec les Institutions revient à nouveau dans les girons de l’ancien ministère de la Fonction Publique, qui était esseulé durant les 7 mois du gouvernement Tatam Ly.

 

Le nouveau ministre du Travail de la fonction publique et des Relations avec les Institutions peut enfin se doter d’un plan de travail prenant en compte tous ces trois aspects, qui sont inséparables dans la gouvernance.

 

Bocar Moussa Diara, un cadre chevronné de l’administration malienne est un fidèle des fidèles du président IBK, qui n’est pas à sa première expérience gouvernementale. Il a représenté le regroupement  politique “IBK Mali 2012” dans le gouvernement II de la Transition, dirigé par Cheick Modibo Diarra. Il commença par le poste de ministre délégué à l’Alphabétisation et des langues nationales. A moins d’un an, il explose. Son potentiel de leadership est confirmé par sa titularisation au poste du Ministre de l’éducation nationale. Poste qu’il occupe jusqu’au terme de la transition, en septembre 2013.

 

Faisant partie du premier cercle d’amis politiques du Président de la République, Bocar Moussa Diarra est reconduit dans le gouvernement, mais avec le portefeuille simple de ministre de la Fonction Publique. Cette pour cette raison, qu’IBK a réparé un tort infligé à son allié de première heure.

 

Faut-il le signaler, le parti que Bocar Moussa Diarra assure les destinées, l’UM-RDA fait partie des rares formations politiques qui ont cru aux chances de ‘’Mandé Mansa’’. C’était à un moment où, très peu d’acteurs politiques, y compris des militants du RPM,ne vendaient pas chère la peau d’IBK. La récupération des deux attributs qui lui avaient été enlevés n’est donc que justice.

Mohamed A. Diakité

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