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D”abord, il y a l”appellation des départements ministériels qui sera revue et modulée. Ensuite, la réduction de la taille du gouvernement qui ne dépasserait guère 25 membres et le nombre très important des dossiers reçus par Koulouba du côté des partis politiques et de la société civile rendent complexe la formation de l”attelage gouvernemental. Alors comment contenter les formations politiques dans un contexte de restriction où la rigueur et la compétence sont les critères de nomination partagés à la fois par le président de la République, Amadou Toumani Touré et son nouveau Premier ministre, Modibo Sidibé.
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L”ADEMA et l”URD qui totalisent ensemble la majorité absolue des élus soit 75 députés à l”Assemblée nationale se montrent très boulimiques dans la mesure où ils revendiquent la moitié des membres du gouvernement soit un minimum de 7 ministres pour le parti de l”abeille et 4 pour celui de la poignée de mains.
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Ce qui serait semble t-il, pratiquement difficile dans le contexte actuel. Alors que tout le monde sait qu”un mécontentement des ces deux mastodontes de la classe politique pourrait conduire le pays à une crise politique sans précèdent dans un bref délai.
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Voilà ce qui explique le blocage de Modibo Sidibé dans le choix des hommes. Il semble également que le désormais ancien secrétaire général de la présidence de la République, ayant collaboré d”une manière ou d”une autre avec les ministres sortants, ne souhaite pas leur retour dans le gouvernement qu”il dirige. Alors que son patron, ATT, voudrait conserver certains anciens ministres qui n”ont pas démérité et qui l”ont surtout soutenu politiquement durant le quinquennat écoulé. Il s”agit de Oumar Touré de l”URD, Choguel Maïga du MPR, Marimanthia Diarra de l”ADEMA et N”Diaye Bah du CNID.
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"Modibo Sidibé veut une équipe neuve, composée d”hommes et de femmes compétents, jeunes et dynamiques sur lesquels il aurait une ascendance. ATT entend pour sa part, poursuivre son action avec des anciens" nous a expliqué un très proche du tout nouveau Premier ministre. ATT cédera t-il aux exigences de son chef de gouvernement ? Tout est possible.
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En tout cas, des noms comme l”ancien procureur de la Cour d”Appel de Bamako, Amadou Ousmane Touré, le notaire Amadou Touré, frère cadet de l”ancien ministre Mohamed Alhousseïni Touré, récemment présenté comme possible Premier ministre à la succession de Pinochet, circulent comme probables ministres de la Justice, Garde des Sceaux.
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Aux dernières nouvelles, Il nous est revenu que les blocages constatés dans la composition du gouvernement pourraient être levés à la faveur de la nuit dernière et que les ultimes réglages seront faits dans la matinée de ce mercredi 3 octobre. Ainsi, le gouvernement tant attendu par le peuple malien sera rendu public au cours de la journée.
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A suivre.
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Chahana Takiou
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