C’est en principe aujourd’hui vendredi 28 février 2014 que le premier ministre Oumar Tatam Ly présentera au président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta, à son retour d’Abuja (probablement dans la soirée), la démission de son gouvernement. Celui-ci le reconduira certainement à son poste pour, durant ce week-end, finaliser les consultations en vue de la mise sur pied d’une nouvelle équipe gouvernementale attendue en début de semaine prochaine.
Si l’on ne change pas une équipe qui gagne celle qui peine à remettre le Mali sur les rails a besoin d’un coup de neuf. C’est l’avis général au sein de l’opinion malienne. Le gouvernement du Premier ministre Oumar Tatam Ly gagnerait nettement en sympathie s’il prend une cure de réajustement. Même si selon certains spécialistes du droit constitutionnel, la Loi fondamentale n’impose dans aucun de ses articles qu’au lendemain des élections législatives, le président de la République doit mettre en place un nouveau gouvernement, la Constitution indique qu’au moins le Premier ministre doit être issu de la majorité présidentielle. Ce qui laisse entendre que la configuration de l’attelage gouvernemental doit reflèter la représentativité des forces politiques à l’Assemblée nationale. Donc, il devient incompréhensible de ne pas aller à ce réajustement du gouvernement en tenant compte des résultats des élections législatives.
En outre, la Constitution impose au Premier ministre de présenter une Déclaration de politique générale devant les députés. Cela suppose que c’est le chef du gouvernement nommé en tenant compte des partis alliés au sein de la majorité présidentielle (parlementaire et extra-parlementaire : RPM, ADEMA, APM, FARE-SADI et les autres non représentés à l’Hémicycle) qui viendra s’expliquer devant les députés. ” Il s’agit d’un comportement républicain qui montre le respect que le Premier ministre doit aux représentants du peuple. Il ne peut venir devant l’Assemblée étant à la tête de l’ancienne équipe gouvernementale ” expliqué un constitutionnaliste.
Par ailleurs, étant donné que les premiers mois d’IBK à la tête du pays n’ont pas encore montré le véritable changement auquel le peuple malien s’attend, un changement de cap doit être amorcé avec un nouveau gouvernement. En effet, les attentes des populations sont très fortes en matière de bonne gouvernance, de vie chère, l’école, la santé, l’armée, etc.
La mise en place du nouveau gouvernement aura un effet psychologique sur la conscience des citoyens comme étant une volonté de mieux faire. Ainsi, comme il se dit que le Premier ministre a un carnet d’appréciation des membres du gouvernement actuel, ce sera l’occasion de débarquer les ministres les moins bons, de reconduire les bons et faire entrer au sein de l’équipe les cadres méritants issus des partis alliés et éventuellement des technocrates pouvant relever les défis auxquels le pays fait face.
En refusant de sacrifier à la tradition républicaine qui veut que l’équipe gouvernementale soit remaniée quand le pays semble s’arrêter, le duo IBK-Oumar Tatam Ly risque d’exacerber les premiers sentiments de déception qui envahissent les Maliens. Surtout quand on sait qu’à chaque attente de renouvellement de l’équipe gouvernementale, le pays tout entier semble bloqué. Il urge de le débloquer non aux yeux des seuls Maliens, mais aussi et surtout devant les appréhensions des partenaires de la communauté internationale. Eux qui sont très méticuleux sur les… traditions républicaines. Le vin est donc tiré, il faut le boire !
Bruno Djito Segbedji
Bonjour,
Les gros calibres des partis politiques ne sont pas indispensables dans le gouvernement.
Des cadres compétents des partis politiques seront plus adaptés.
Ce qu’il faut, c’est la compétence, être travailleur et le dynamisme pour sortir le pays de la crise actuelle et le hisser au rang des grandes nations qui se sont prises en charge.
Certains ministres du gouvernement actuel incarnent ces valeurs tels que: Le Premier Ministre, Zahabi Ould Sidi Mohamed, Ousmane Ag Rhissa, Cheick Oumar DIarrah, Soumaïla Boubeye Maïga.
Ils doivent être reconduits.
Des compétences doivent être recherchées au niveau de la société civile et des cadres Maliens sans étiquette sans oublier la diaspora Malienne.
Ne nous trompons pas, c’est eux qui permettront au Mali de s’en sortir durablement en mettant en avant l’intérêt général et le bien-être des Maliens.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
TEL 78 73 14 61
Tout est flou en ce qui concerne la méthode de gouvernance actuelle. On ne peut pas gouverner un pays comme on gère une entreprise familiale car cela conduit inévitablement à un fiasco suivi de la déception générale. Il faudra un changement historique ( radical) de méthode de gouvernance dans ce pays en tenant compte de ces trois qualités d’un vrai leader : concepts, compétence et connexion ou autrement les 3C de la qualité du leader.
Bonjour,
Merci INTELENCE de votre message.
Au delà des 3C, dont vous parlez, les critères dont j’ai parlés, qui intègrent ces 3C, sont pertinents.
Il est indispensable d’associer tous les MALIENS pour redresser le pays.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Il faut de gros calibres dans le nv gvrmt,à commencer par le nv PM au poste duquel, il faut mettre Doc TERRETA qui est le SG du RPM, force et primauté devant rester à ce qui sont du 1ier cercle du parti majoritaire.
Les nvx ministres doivent être de gros calibres comme Tall, Choguel, Guindo, Boubey et des représentants nommés par les partis de l’alliance.
Tout le menu fretin du précédant gvrmt doit partir, à commencer par Tatam Ly qui n’est pas un politicien avéré; cependant, il faut bien lui trouver un bon poste dans les banques pour le remercier d’avoir bien travaillé cette transition.
Sincèrement
Bonjour,
Merci Veilleur Saharien de votre commentaire.
On ne construit pas un pays à base de gros calibres mais de compétences.
Ce qui ne veut pas dire que tous les gros calibres ne sont pas compétents.
Vous vous contredisez en parlant du PM, Oumar Tatam Ly, en disant qu’il a bien travaillé lors de cette transition.
Alors, sachant cela, pourquoi, ne pas le reconduire ?
EN TANT QUE SECRETAIRE GENERAL DU RPM, Dr TERRETA A FAIT UN BON TRAVAIL.
Juste une question, pourquoi, Dr TERRETA, n’a-t-il pas été choisi, dès que le Président IBK a été élu, pour être PM (Premier Ministre) ?
Peut être, les mêmes raisons feront qu’il ne sera pas choisi comme PM pour conduire le nouveau gouvernement.
Comme le PM, Oumar Tatam Ly, membre du RPM, a fait un excellent travail au niveau national et international, il convient de le reconduire.
Il convient de hisser Dr TERRETA à la tête d’un des super-ministères qui seront créés.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
En suivant vos principe de chaque semaine, le Gouvernement serait déjà remanié autant fois qu’il y a de malien.
Nous n’avons que faire de la démission du gouvernement. Ce n’est pas le symbolique qui importe tant. Mais, démission ou pas, le Gvt devra faire une déclaration de politique générale (sauf si c’est déjà fait lors de la mise en place du gvt après les élections). Car il fut un moment où le premier ministre avait présenté six ou cinq axes qui regroupaient les actions à mettre en oeuvre pour un programme.
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