Mme Gakou Salamata Fofana, ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme
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Native de Kayes où elle vit en 1956, elle s”est fait plus remarquer avec le programme de logements sociaux du gouvernement dont elle était jusque là la Coordinatrice. Mme Gakou Salamata Fofana, puisque c”est d”elle qu”il s”agit, est donc en terrain connu avec sa nomination comme ministre de Logement, des affaires foncières et de l”urbanisme.
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Très affable, disponible, engagée et assidue au travail, Mme Gakou était toujours présente aux côtés du ministre Modibo Sylla – à qui elle succède – lors des remises des clés des logements. Celle qui était la première sur les lieux des cérémonies et la dernière à les quitter, s”efforçait toujours d”apporter une innovation à chaque événement.
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Elle est ingénieur de construction civile et des mines. Ses études ont été sanctionnées à l’ENI 1981 avec mention bien. Elle est aussi diplômée en gestion d”entreprise (CESAG 1996). Elle fait partie des trois premières femmes ingénieurs diplômées au Mali.
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Comme expériences professionnelles, elle a suivi plusieurs stages et séminaires internationaux : stage à Bordeaux sur l”information industrielle, conférence internationale des femmes ingénieurs et scientifiques à Abidjan, stage des responsables des antennes du centre pour le développement international à Bruxelles, 9ème conférence internationale des femmes ingénieurs et scientifiques, conférence mondiale des femmes ingénieurs et scientifiques à Budapest, à Ottawa et à Séoul, stage sur les systèmes de garantie bancaires à Paris…
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Professeur chargé des cours de maths et de la résistance des matériaux au Lycée technique et chargée d”études au CEPI, Mme Gakou a été responsable de l”antenne du Centre pour le développement industriel, membre du secrétariat permanent et du comité interministériel de suivi de la table ronde sectorielle des bailleurs de fonds.
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Elle a, ensuite, été présidente de l”Association des femmes ingénieures du Mali, présidente du réseau africain des femmes ingénieurs et Coordinatrice nationale du FEMSA.
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Au niveau du Fonds auto-renouvelable pour l”emploi (FARE), Mme Gakou a été successivement au cellule d”appui à l”insertion des jeunes diplômés, responsable et gestionnaire financière et administrative. En 2002, elle a été promue Chef de la Cellule de programmation et de documentation à la direction nationale de l”urbanisme et de l”habitat.
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Mme Gakou a à son actif, l”élaboration de plusieurs études, identification et gestion de projets, voyages d”études en France, Belgique, Espagne, Portugal, préparation, encadrement, animation des séminaires d”initiation à l”esprit et la création d”entreprise des jeunes diplômés. "Femmes et développement ", " femmes ingénieurs du Mali ", "accès et performance des filles dans les matières scientifiques au Mali ", "analyse des sujets et programmes des matières scientifiques au Mali " et " éducation scientifique des filles dans le système éducatif du Mali " sont les principales publications de la nouvelle ministre.
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Depuis 2003, Conseillère technique chargée des logements sociaux au département de l”urbanisme et de l”habitat, elle a été l”un des artisans de la réalisation des plus de 4 000 logements sur un objectif initial de 3 500 pour le premier quinquennat du président ATT. Celui-ci, à chaque cérémonie de remise des clés aux bénéficiaires de ces logements, ne manquait pas l”occasion de rendre un hommage à cette brave dame. Sa nomination ne pouvait dès lors qu’être la concrétisation de cette confiance placée en elle par le Chef de l”Etat.
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Mariée et mère de 4 enfants, Mme la ministre parle français, anglais et bamanam. Elle se trouve donc en terrain connu pour offrir à chaque Malien un toit décent.
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Mme Diabaté Fatoumata Guindo, ministre des relations avec les institutions, porte parole du gouvernement
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Aux âmes biens nées, la valeur n”entend point le nombre d’années. Mme Diabaté Fatoumata Guindo est née le 28 juin 1973 à Sévaré. C’est elle qui s”occupe du ministère des Relations avec les Institution, porte-parole du gouvernement. Détentrice d”une maîtrise en gestion d”entreprise de l”École nationale d”administration en 1996, elle fait partie de ces jeunes cadres diplômés de l”après révolution qui ont connu une percée fulgurante dans l”administration. Mme Diabaté a commencé ses études à l”école fondamentale de Boulkassoumbougou où elle obtiendra son DEF. C’est au Lycée Askia Mohamed qu’elle poursuivra son Bac (série Sciences exactes).
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Après ses études, Fatoumata Guindo a enchaîné des stages, séminaires, voyages d”études et formations de courte durée entre 1993 et 2003. Elle a servi à l”Office national de la main d”œuvre et de l”emploi (1998-2001), à l”Agence nationale pour la promotion de l”emploi (ANPE) en qualité de chef de service, chargé de l”auto-emploi. Elle occupera, ensuite, le poste du chef du département promotion emploi à l”ANPE (2005-2006), assistante du Coordinateur national du Programme national d”action pour l”emploi en vue de réduire la pauvreté. Depuis avril 2003, elle était Coordinatrice nationale du Programme national d”action pour l”emploi en vue de réduire la pauvreté. Mariée et mère d”un enfant, Mme Diabaté Fatoumata Guindo milite au RND depuis 1997. Au sein de ce parti, elle occupe le poste de secrétaire chargée de l”emploi et de la formation professionnelle du Bureau exécutif national, avant de devenir la secrétaire générale de cette institution.
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Mme SIDIBE Aminata Diallo, ministre de l”Education de base, de l”alphabétisation et des langues nationales
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Première femme à briguer la magistrature suprême dans notre pays, Mme Sidibé Aminata Diallo est une combattante. Nommée à la tête du département de l”Education de base, de l”alphabétisation et des langues nationales, elle a un grand défi à relever.
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Mme Sidibé Aminata Diallo est très active dans la défense de l’environnement. A 50 ans, elle s’est fait un nom lors de la présidentielle de 2007 où on l’a vue tenir tête aux hommes.
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En lui confiant le département de l”Education de base, la dame de fer a le destin de tout un pays entre ses mains. Aujourd”hui, l”alphabétisation reste un défi majeur pour le Président de la République, Amadou Toumani Touré qui va permettre, sans nul doute, à lutter contre l”illettrisme. Parviendra -t-elle à combler les attentes sur un chemin semé d’embûches ? Le temps nous édifiera.
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Professeur à l”Université de Bamako, elle possède un doctorat en aménagement et urbanisme. Elle fit ses études secondaires et primaires à Bamako avant de décrocher son baccalauréat au lycée Jonh F Kennedy de Dakar. Elle poursuivra ses études à Toulouse en France où elle obtient son doctorat en 1984.
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Mme Sidibé Aminata Diallo a été, pendant quatre ans, assistante à l”université du Burundi (de 1986 à 1989). Elle fut également chargée de programme à l”Unesco (division Eau et Assainissement). Mme Sidibé Aminata Diallo est, périodiquement, consultante pour le même organisme onusien. Ainsi l”éducation à l”environnement est justement le credo du Rassemblement pour l”éducation à l”environnement et au développement durable (REDD), le parti que préside la nouvelle ministre.
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Ministère de la Promotion de la Femme, de l”Enfant et de la Famille
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A l”annonce de la composition du nouveau gouvernement, nombreuses sont les Maliennes, impliquées dans les ONGs, associations féminines et autres regroupements féminins ou s”intéressant à leurs activités à s”être dit : "le Nil est arrivé au Caire" ou, en bambara, "Si bina a tomo minen kono".
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ar, assurément, la nomination de Mme Maïga Sina Damba comme ministre de la Promotion de la Femme, de l”Enfant et de la Famille est pleine de promesses pour toutes les tenantes de "l”approche genre", domaine dans lequel ses états de service sont éloquents. Challenger malheureux, au terme d”une campagne qui a laissé un goût amer dans la bouche de nombre de ses sœurs, de l”actuel président de l”Assemblée Nationale à Nara, Sina Damba, comme on l”appelle le plus souvent, n”est pas du genre à renoncer facilement et n”a pas peur d”affronter les défis. Cette femme de tête et de caractère, de haute stature, en aura bien besoin dans ses nouvelles fonctions, tant les attentes sont grandes.
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Juriste de formation, elle évolue dans le secteur du développement depuis plus de vingt ans, principalement dans l”autonomisation des femmes et la lutte contre la sécheresse et la désertification. Secrétaire générale du BEN de la Coordination des ONGs et Associations féminines, Mme Maïga est aussi membre de nombreux réseaux et fédérations d”associations de la société civile nationales, sous-régionales, africaines et mondiales.
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C”est à ce titre qu”elle a pris part, au mois de septembre dernier, à la huitième conférence des parties (COP) à la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la sécheresse et la désertification (UNCCD) de Madrid, avant de s”envoler pour Paris afin de mettre la dernière main, en tant que Chef de cabinet du ministère de l”Artisanat et du Tourisme, aux préparatifs des désormais rendez-vous rituels annuels entre les richesses culturelles, artisanales et touristiques du Mali et le public français.
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C”est dire que beaucoup d”espoirs sont aujourd”hui placés en elle et qu”il est à souhaiter qu”elle réussisse, ou, à tout le moins, qu”elle impulse, le saut d”échelle nécessaire au département dont elle a la charge pour la promotion des femmes et la promesse d”un avenir plus radieux pour les enfants du Mali. Peut-être que, car l”on se rappelle la promesse récente d”ATT relative au nouveau Code de la Famille, c”est à elle qu”il reviendra de mener le combat en première ligne pour l”adoption à l”Assemblée de ce texte très attendu et, dans le même temps, très combattu par certains. Nous ne pouvons que lui souhaiter bon courage et plein succès dans ses nouvelles fonctions, exaltantes mais aussi, nous n”en doutons pas, éprouvantes pour qui connaît le contexte socio-culturel dans lequel nous vivons.
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Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, ministre de la communication et des nouvelles technologies
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Peu connue de public malien, la nouvelle ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies est une économiste, gestionnaire et banquière qui a occupé divers postes à responsabilité au sein de la Banque Africaine de Développement depuis 1985. Il lui revient désormais de gérer un département des plus sensibles et des plus importants pour l”entrée réelle du Mali dans le 21e siècle.
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Ses qualités de contrôleur et de gestionnaire d”allocations de fonds lui seront sans nul doute d”un grand secours pour qui sait comment, ces dernières années, la suspicion (ou la réalité des faits) a pu entacher la gestion de boîtes aussi stratégiques que la Société des télécommunications du Mali (SOTELMA), MALITEL ou l”Office de Radiodiffusion Télévision du Mali. Sans compter qu”elle chapeautera aussi des structures comme le Comité de Régulation des Télécommunications et devra aussi assurer de saines et équitables relations, précédemment et encore souvent tumultueuses, entre les secteurs privé et public de la presse et des télécoms.
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Dur challenge, même quand on peut compter sur un cabinet où siègent des spécialistes blanchis sous le harnais, car la confiance et l”absence de préjugés sont loin de régner, en ce moment, entre les "petits" de la presse et les "grands" de l”appareil d”Etat et la concurrence agressive entre opérateurs privé et public de téléphonie ou de télévision prouve à suffisance qu”il va y avoir des révisions déchirantes à faire pour instaurer un climat serein dans le monde sans pitié des enfants de Mac Luhan.
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Ramata DIAOURE
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Mme Bâ Fatoumata Néné Sy, ministre de l’économie, de l’industrie et du commerce
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ée le 3 juillet 1959 à Kayes, Fatoumata Néné Sy dispose d”un solide cursus académique doublé d”une expérience dans les institutions financières internationales, spécialement dans le développement économique, la finance, l”infrastructure et le développement du secteur privé.
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S’y ajoute qu”elle a plus de quinze ans d”expérience dans la gestion des programmes de coopération internationale, la définition des stratégies de développement dans les secteurs de l”industrie, des infrastructures, de l”éducation et de la micro finance avec des Institutions bilatérales et multilatérales, dans l”harmonisation des réformes macro-économiques et des politiques sectorielles pour la réduction de la pauvreté et la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire. Elle a aussi occupé le poste de Conseil et assistance technique aux pays pour le financement et la gestion des Institutions financières, les réformes du secteur financier et la promotion des instruments de financement pour le secteur privé local.
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A la Banque mondiale, depuis 1998, Mme Bâ a été nommée Conseillère au sein du Conseil d”Administration de l”Institution en 2002.
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Administratrice des programmes de développement pour le Mali, avec responsabilité dans la gestion et le suivi du programme de coopération entre la République du Mali et la Banque mondiale, Mme Bâ s”occupait, entre autres, de l”analyse, de l”évaluation et l”émission des recommandations sur les politiques, les programmes et les projets de développement des pays d”Amérique Latine, d”Europe de l”Est, d”Afrique et du Moyen Orient, membres du groupe de la Banque mondiale.
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Dans sa formation académique, elle a plusieurs publications économiques à son actif. Il faut noter les rapports d”évaluation du secteur privé de Madagascar, du Niger, de Djibouti et d”Algérie, 2003, le plan d”affaires des entreprises industrielles dans les domaines de l”agro-industrie, des technologies de l”information, du pétrole et du gaz, 2001. C”est elle aussi qui a élaboré la stratégie d”amélioration de la compétitivité de la chaîne d”exportation floricole du Kenya, Tanzanie et Uganda vers le marché européen, 1997. A son tableau de chasse, on peut également citer le guide des procédures de réforme des services financiers et du courrier du secteur postal, (2001) et un fascicule sur les techniques de financement des prêts dans l”UMEOA, 1985.
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Mme Bâ Fatoumata Néné Sy parle couramment l”anglais, le français, le peulh et le bambara.
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Abdoul Karim Koné
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Mme Diallo Madeleine Bah, ministre de l”Elevage et de la Pêche
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Nommée le 3 octobre 2007, en charge du portefeuille de l”Elevage et de la Pêche, c”est le vendredi 5 octobre que Mme Diallo Madeleine Bah a pris officiellement les rênes du département.
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Pour la petite histoire, elle a été le premier ministre du gouvernement de Modibo Sidibé à présider une activité de son département. C”était le samedi 6 octobre dernier à Kossaba, une localité située à 30 km de Koulikoro.
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Née le 16 octobre 1951 à Mopti, Mme Diallo Madeleine Bah, est Inspecteur des services économiques de classe exceptionnelle 3è échelon. Elle a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de l”administration publique malienne avant sa nomination. Elle est Titulaire d”une maîtrise en sciences économiques à l”Ecole nationale d”administration du Mali (ENA) en 1976. Depuis cette date, jusqu”à nos jours la désormais ministre de l”Elevage et de la Pêche n”a pas vraiment chômé. De 1976 à 1992, elle a longuement servi au ministère des Finances et du Commerce.
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Notamment à la Direction nationale des affaires économiques, où elle était chef de la division du commerce extérieur. Toujours au compte de ce ministère, elle a été Directrice régional des affaires économiques du district de Bamako, chef de service administratif et financier et chef de la section des échanges extérieurs de ce service.
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Depuis 2003, Madeleine Bah est conseiller technique au ministère de l”Industrie et du Commerce, chargé du commerce extérieur. Dont le suivi des négociations des Accords de partenariat économique, des négociations commerciales multilatérales de l”OMC, du projet Trade Mali et de la coordination de la mise en œuvre du projet JITAP.
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Sa riche et longue carrière professionnelle l”a conduit, de 1999 à 2003, à la Direction nationale du commerce et de la concurrence, à la Direction nationale des affaires économiques, à la direction générale des douanes entre 1992-1994.Elle a également suivi plusieurs stages professionnels et séminaires de perfectionnement aux Etats-Unis et en Suisse. Ayant à son actif plusieurs consultations dont "les principes et objectifs des APE " en 2006, " le Mali face aux nouvelles négociations commerciales ACP-UE " en 2003, " l”organisation de la filière mangue au Mali " en 1997…
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Kassoum Théra
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