Entre nous – Koulouba : le temps de l’action

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L’actualité a reçu sa dose après le coup de fouet du message à la Nation de vendredi dernier. ATT a levé des équivoques, brossé les grandes articulations de son mandat et se propose de faire relire notre Loi fondamentale, celle qu’il a lui-même promulguée 15 ans plus tôt. rn

Mieux et c’est imminent, a-t-il dit, une personnalité sera nommée pour revoir l’état de notre démocratie. Mais qui ? Les interrogations et commentaires ont cours depuis. Et revoilà radio cancan, les rumeurs – encore elles ! – dans Bamada!

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Car cette semaine, à en croire une fois de plus les rumeurs, Amadou Toumani Touré devrait faire connaître le Premier ministre. Le nom de son ami Modibo Sidibé reste naturellement sur toutes les lèvres. D’autres croient savoir aussi que ce sera Pinochet ou Django Sissoko ou Soumaïla Cissé. La présence cette semaine encore du président d’honneur de l’Urd dans la capitale n’est certainement pas étrangère au réveil de cette hypothèse qui sommeille chez bien de radoteurs.

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Quant au général, lui, reste fidèle à sa façon d’être : atypique et sans état d’âme. Personne ne sait ce qu’il va faire et quand est-ce qu’il se décidera à agir. Sarkozy lui donnerait raison lorsque, répondant aux questions de PPDA et Mme Arlette Chabot, il disait qu’un remaniement ne s’annonce pas de cette façon. C’est-à-dire sur la base de la simple rumeur.  Mais on se demande comment éviter les rumeurs dans le contexte malien où c’est la morosité depuis cette soirée ‘’bien arrosée’’ à l’ACI 2000, au siège de campagne du candidat ATT, quelques heures après la proclamation par la Cour des résultats de la présidentielle d’avril.

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Espérons que nous sortirons le plus tôt possible de cette léthargie à présent qu’au niveau de l’Assemblée, tout semble être en ordre. Les députés en classe depuis trois semaines déjà ont leur nouveau président, leur nouveau bureau et leurs commissions en place. Le banc de l’opposition a aussi ses occupants : le Parena et la Sadi.

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Personne ne pouvait prédire une union entre ces deux formations, pas même l’Adema et l’Urd, les deux ‘’faiseurs de roi’’ de l’hémicycle. En outre, rien n’avait été prévu pour Me Hamidou Diabaté et le Docteur Mariko, pas même ce que l’article 11 du Règlement intérieur dispose.

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Le barbu de Kolondiéba s’en est vertement offusqué. C’est la vie ! – Pardon, la politique – et ils attendront l’année prochaine, le temps que l’Adema note leur conduite. Pourquoi Dioncounda et Younoussi refuseront aux béliers et à Mariko ce qu’ils ont accepté des tisserands?

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Les hommes d’IBK n’ont pas boudé l’opposition comme on tenterait de le faire croire. Ils sont dans le bureau, parce que l’Adema et l’Urd l’ont voulu. C’était prévu tout comme la confirmation de Kassoum à son fauteuil de 5e vice-président. Tout est donc bien qui finit bien, place de la République.

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Mais le Mali s’étend bien au –delà, il y a problème dans le lointain et sablonneux nord. On a capté sur la toile mondiale un nom ‘’Tumoujgha’’ qui correspondrait à une certaine aire géographique comprenant cette partie de la République du Mali et qui signifierait le pays de la noblesse en Tamasheq. Tumoujgha concernerait la moitié de notre pays et les 2/3 du Niger ami   pas le Hoggar. Qui est fou ? Les indépendantistes n’ont point osé revendiquer cette contrée de l’Algérie. Mais au fait, à quoi joue l’Algérie?

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Pourquoi notre puissant voisin avec ses centaines de milliards de réserves pétrolières, sans doute plus riche que la Libye, n’aiderait-elle notre pays qu’à l’occasion des troubles à l’origine douteuse? Combien de fois de l’indépendance à nos jours, un chef d’Etat algérien a foulé le sol malien ?  Je peux me tromper mais je ne sais encore si, de 1960 à ce jour, l’Algérie puissance régionale, a posé un acte quelconque allant dans le sens du développement de notre pays par le canal des investissements physiques. Comme la Libye le fait et de fort belle manière par exemple, à travers la Cité administrative, les infrastructures hôtelières, les projets d’aménagement de plaines cultivables au cœur de l’Office du Niger, l’acheminement de l’eau dans  des plaines de certaines zones arides de notre pays etc. ?

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Mais, curieusement, et il faut le dire, toutes ces histoires de rébellion ont refait surface ces derniers temps lorsque la Libye a tenté d’installer son consulat à Kidal.

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Sory HAIDARA

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