Entre gouvernement de rupture et d’arbitrage : Quand la restauration l’emporte sur la récupération

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Attendu avec impatience tant par l’opinion nationale que par les observateurs étrangers, le gouvernement d’union nationale préconisé dans l’accord-cadre a finalement vu le jour d’un accouchement au forceps. Il est composé de vingt-quatre (24) membres nommés par décret N°2012-194/ P-RM du 24 Avril 2012, choisis dans une logique de totale rupture avec les apparentements politiques mais avec une dose de considération pour les amitiés ainsi que pour les liens parentaux. Sa configuration ne profite en revanche ni aux forces hostiles à la junte ni à ceux qui comptait récupérer la situation aux fins d’inverser les rapports de forces politiques.

 

Il s’agit de vingt-un (21) départements pleins et de trois (3) ministères délégués respectivement rattachés à la Fonction publique, à la Jeunesse- Travail- Emploi et Formation Professionnelle, puis au département de l’Economie et des Finances.

Lesdits ‘sous-maroquins’ sont par ailleurs respectivement dévolus aux nommés  Yacouba Diallo pour les Réformes Publiques et les Relations avec les Institutions, Marimpa Samoura en ce qui concerne le ministère délégué au Budget et Bruno Maïga pour ce qui est de la Jeunesse et de la Formation Professionnelle.

Si le premier nommé est peu connu du monde administratif malien, le nouveau Ministre délégué chargé du Budget est un ancien trésorier-payeur à Ségou où il a longtemps servi avant de rejoindre une cellule du département de l’Economie et des Finances. Le troisième a, quant à lui, longtemps servi à Koulouba où il s’occupait jusque-là des archives du Palais Présidentiel.

Les ministères pleins, pour lesquels on constate un effort évident de concentration visible au gigantisme des départements concernés, sont revenus  également pour l’essentiel à des personnalités tout aussi peu connues du public. C’est la conséquence sans doute d’une volonté manifeste de rupture avec l’ancienne élite dirigeante. Une logique qui ne saurait être applicable au Ministre Tiéna Coulibaly, dont le retour aux Finances, plus d’une vingtaine d’années après la Révolution du 26 Mars 1991, incarne sinon une restauration, pour le moins une réhabilitation des anciens dignitaires du régime du Général Moussa Traoré.

L’actuel PDG de la CMDT n’est d’ailleurs pas le seul. On en dénombre près d’une dizaine d’autres membres sur les vingt-quatre (24) du gouvernement parmi lesquels figurent le Ministre de la Fonction Publique Mamadou Namory Traoré (Ségal des Maliens de l’Extérieur et ancien Directeur de la Coopération Internationale), le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Moussa Léo Sidibé (Ségal du même département sous Seydou Traoré), le Ministre de l’Energie de l’Eau et de l’Environnement Alpha Bocar Nafo (PDG de la BRS), la Ministre de l’Artisanat, de la Culture et Tourisme, Mme Diallo Fadima Touré (ancienne Directrice des Domaines du District), entre autres. La liste n’est pas exhaustive. S’y ajoute également une personnalité et non des moindres, en l’occurrence le Ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le journaliste de formation Sadio Lamine Sow, un ami personnel du Premier Ministre et non moins proche collaborateur du Médiateur de la CEDEAO et président du Faso, Blaise Compaoré, auprès de qui il faisait jusqu’alors office de conseiller. Idem pour l’une des trois représentants de la gent féminine, en l’occurrence Mme Traoré Rokia Guikiné, Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, qui n’est autre que l’épouse de l’ancien membre du BEC et actuel dirigeant du MPR, Drissa Traoré ; ainsi que pour le Ministre de l’Enseignement Supérieur,  Harouna Kanté, un promotionnaire au PM.

Outre la présence massive d’anciens dignitaires ou de leurs proches parents, le nouveau gouvernement se caractérise également par la forte présence de représentants de la junte militaire du 22 Mars.

Les putschistes et compagnons du Capitaine Amadou H. Sanongo, président du CNRDRE, y sont représentés, notamment par le truchement de hauts gradés de l’armée malienne et s’adjugent les départements de la Défense et des Anciens Combattants par le Colonel-Major Yamoussa Camara, précédemment chef d’Etat-major de la Garde Nationale ; de la Sécurité Intérieure par le Général Tiéfing Konaté, ancien directeur de la Gendarmerie Nationale ; de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation par le Colonel Moussa Sinko Coulibaly.

Au nombre des autres composantes, on note l’émergence de Mme Alwata Ichata Sahi, présidente de l’Organisation de la Panafricaine des Femmes et chef de Cabinet des Domaines,  au département de la Promotion Féminine ; de l’ancien juge de Kati, démissionnaire de la magistrature, Malick Coulibaly comme ministre de la Justice et Garde des Sceaux.

Quant au nouveau département de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées, il est dévolu à    Mamadou Sidibé, ancien conseiller technique de la Santé ; un ministère qui revient désormais à Soumana Makadji, expert comptable de son état.

Les fonctions de Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies doublées de celles de porte-parole du Gouvernement sont dévolues à Hammadoune Touré, ancien porte parole du Conseil de Sécurité de l’ONU dans la crise ivoirienne ; tandis que Mamadou Coulibaly, précédemment Ségal du Ministère des Domaines, se hisse au rang de Ministre l’Equipement, du Logement et de l’Urbanisme. Quant au département du Commerce, de l’Industrie et des Mines, il revient au Notaire Me Ahmadou Touré, le même qui a eu maille à partir avec des multiplicateurs d’argent.

Comme on le voit, l’effort de rompre avec la vieille garde aura plus profité à la restauration qu’à la récupération,. Et pour case, aucun membre des associés politiques de la junte militaire, du MP 22 comme des autres forces masquées dans leur soutien, ne figure de façon visible dans l’équipe du Dr Cheick Modibo Diarra, gendre de l’ancien président Moussa Traoré.

Idem pour le Front adverse, en l’occurrence le Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République, qui n’a pas été également consulté pour la formation du Gouvernement et qui, par conséquent ne figure pas  également dans la nouvelle équipe. Même si certaines de ses composantes peuvent se reconnaître dans le nouveau Gouvernement, ils ne sont manifestement pas en mission de leurs familles politiques respectives. C’est dire que l’équipe gouvernementale proposée par l’ancien président du RpDM puis validée par le Pr Dioncounda Ttraoré fera figure, en dépit de sa tendance à la restauration, de force d’interposition et d’arbitre entre les nouveaux protagonistes de la scène politique créés par le coup de force du 22 Mars.  .       .

Cette situation, qui résulte d’une volonté manifeste de mettre le gouvernement à l’abri des jeux et calculs politiques et politiciens, pourrait mettre la transition à l’abri de tout soupçon de préférence partisane, tout comme elle peut constituer un handicap en termes d’onction politique à ses objectifs.

Autre particularité pour cette équipe annoncée comme un gouvernement d’union nationale, les équilibres ethniques sont complètement ignorés, tandis que la transition en a tant besoin pour prouver une volonté de ressouder un territoire coupé en deux à cause  des velléités sécessionnistes.

A.Keïta  

 

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15 COMMENTAIRES

  1. Il est souvent incroyable de decrire l’amateurism des hommes politiques maliens, voient-ils plus loin que le bout de luer nez?

    La classe politique a refuse de collaborer avec le CNRDRE, elle a prefere amener le dossier malien devant le president Burkinabe qui n’est en realite qu’un assasin de grand chemin qui s’est maintenu au pouvoir toutes ces annees en eliminant physiquement tous ses oposants qu’il trouvait menacants, quelle credibilite democratique a ce Blaise Compaore pour qu’on aille lui demander de traiter le dossier du Mali?

    Blaise Compaore a maintenant eu l’opportunite (grace a nos politiciens amateurs insouciants) de placer son pion au sein du gouvernement malien en la personne de Sadio Lamine Sow. Ce monsieur a ete conseiller personnel du president Burkinabe pendant pres de trente annees maintenant, il a reside au Burkina tout ce temps et a un passeport diplomatique Burkinabe en sa possession pour le role qu’il jouait au sein du regime Compaore, Sadio Sow n’est pas n’importe quel conseiller, c’est lui qui a ete le cerveau meme du regime de Blaise au meme moment ou il assasinait ses opposants Burkinabes pour se maintenir au pouvoir, il est l’homme de Blaise Compaore au vrai sens du mot, comment peut-il se retrouver au sein d’un gouvernement malien pendant qu’il defends les interets du president Burkinabe?

    Il est claire que ces details sont ignores par la grande majorite des maliens, mais veulent dire beaucoup sur la moralite du’un conseiller special qu’est Sadio Lamine Sow, en ce qui me concerne il n’ya aucun doute que Blaise de Ouagadougou a maintenant le pouvoir de diriger le Mali tout en orientant ce gouvernement dans la direction souhaitee par ses maitres occidentaux dont la France.

    Oumar Mariko a ete ecarte simplement parcequ’il a le courage de ses opinions, il etait le seul parmis tous les politiciens maliens qui disait la verite a ATT, il etait le seul a dire qu’il faut oublier les elections pour sauver le nord du pays qui brulait depuis…
    Un homme comme Mariko qui ne se laisse pas embobiner derange les politiens sans scrupcule qui sont prets a vendre leur ame au diable.
    Connaissant Mariko, il est claire qu’il n’allait pas rester silencieux face a certaines strategies malicieuse menancant le Mali, il fallait donc l’ecarter tout prix.

    A l’etat actuel des choses, le pire a craindre pour le Mali est la division du territoire nationale, sur ce sujet nous savons tous que la France a collabote avec le MNLA dans leur lancee de separatistes et est allee jusqu’a demander une autonomie economique et militaires pour la Zone de l’AZAOUAD, le support de la France pour ce mouvement a soit disant pris du recul maintenant, la raison est simplement parceque sa complicite a ete exposee au vue et sue de qui veut savoir.

    Si la France decide de poursuivre cet objectif de diviser le territoire malien pour ses interets geopolitiques, elle peut maintenant le faire sans se salir les mains car elle a maintenant l’option d’utiliser Blaise Compaore, le dirigent africain qui n’a jamais pu leur dire « NON » afin de preserver l’interet de l’Afrique et des africains, et Blaise Compaore a son element de confiance au sein du gouvernement malien en qualite de ministre d’etat (le seul ministre d’etat si je me trompe pas) pour faciliter l’execution des strategies Franco-Compaore au detriment du Mali.

    Maliens reveillez vous, si vous pensez que la mise en place du gouvernement est un debut de solution he bien sachez qu’il est dangereux pour le Mali d’avoir un homme aussi important pour le president Burkinabe (un homme qui l’a fidelemnt servi de si pres pendant 30 annees) comme ministre d’etat du Mali, je n’ai personelement jamais ete aussi preocupe quant je penses a ce qui pourrait etre entrain de prendre forme comme complot contre la nation malienne.

    Dieu seul sait si oui ou non Sadio Sow (un fils du pays) prendra part dans un tel complot contre la nation malienne, mais je dirai que son role aupres de Blaise Compaore pendant trente annees me dis que son sens de la moralite laisse a desirer, et je le suivrai de tres pres car je ne lui fait pas confiance sachant ce que je sais de Blaise et de ses collaborateurs oeuvrant uniquement pour les interets geopolitiques francais et leur propres comptes bancaires.

    Maliens reveillez-vous !!!

  2. Mes Amis,voyons ensemble d’autres horizons d »introspection, par rapport au monde que nous vivons:

    « Tout ce spectacle hypocrite sert à masquer d’autres enjeux.
    La carte qui suit émane d’un club très officiel puisqu’il est une sorte de commission spécialisée de l’OCDE sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. Rien de plus respectable pour les pouvoirs capitalistes en place puisque l’OCDE est l’institution qui a succédé à l’OECE chargée dés les débuts de la guerre froide de la répartition des crédits Marshall c’est-à-dire de la mise sous contrôle économique par les Etats-Unis des pays de l’Ouest européen. Depuis l’OCDE s’est installée comme bureau de recherche et de planification de l’ordre capitaliste occidental dominant.
    Qu’ait été créé au sein de l’OCDE un club SAHEL et AFRIQUE DE L’OUEST suffit à démontrer que cette région du monde est considérée par le capitalisme occidental comme une de ses arrière-cours et qu’il a dans cette zone des projets et des appétits qui ne s’embarrassent pas de la souveraineté des Etats de la région.
    Que dit cette carte ?
    1- D’abord sur la population
    Que les touaregs sont majoritaires dans la zone Nord du Mali, ce qui est une évidence démographique de longue date et cette partie du territoire malien actuel est appelée AZAWAD, terme revendiqué par le MNLA.
    Qu’ils ne sont pas majoritaires au Sud de la boucle du Niger. Là aussi simple rappel des faits.
    Mais surtout elle montre que la zone à dominante touareg dépasse très largement le Mali, qu’elle s’étend jusqu’en Libye et qu’elle est donc déstabilisée par la disparition du régime libyen.
    2 -Ensuite sur les ressources convoitées :
    Le niveau actuel des cours de l’or et les inquiétudes des possédants sur la stabilité des monnaies des pays capitalistes riches a déchainé une ruée mondiale vers le métal jaune
    L’accès à de nouvelles sources de pétrole et de gaz est une préoccupante stratégique des Etats-Unis comme de l’Union européenne et ils veulent mettre la main sur les nouveaux gisements avant l’Inde et la Chine. L’Afrique de l’Ouest est donc de ce point de vue le terrain de chasse prioritaire.
    3 – Dernière indication de portée politique et stratégique considérable : « le gaz du bassin de Taoudéni pourrait être exporté via l’Algérie ». Là s’exprime la crainte que l’Algérie et sa société pétrolière nationale la SONATRACH qui a déjà commencé à prendre part aux côtés des sociétés occidentales (Total et ENI en particulier) aux recherches prometteuses en Mauritanie et au Mali devienne le maitre du jeu.
    Pour l’empêcher rien de tel qu’un bon gros désordre « islamique » pour mettre le pouvoir algérien, le seul qui conserve encore un peu d’indépendance du Caire à Rabat, sur la défensive.
    Mais une autre histoire est possible qui n’est évidemment pas celle que veulent écrire les puissances membres de l’OCDE : que sous la houlette de l’Algérie, qui aujourd’hui a seule les capacités militaires et techniques pour le faire, les pays de la région se mettent d’accord pour exploiter ensemble ces nouvelles ressources pétrolières, les utilisent pour leur propre développement et exportent le reste par un port à construire sur l’Atlantique en Mauritanie ou au Sénégal. Un vrai projet Sud-Sud qui constituerait une véritable décolonisation du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. »

    Source : Comaguer

    Le Gouvernement CMD a toute les qualités et tous les défauts pensable.
    J’espére que le Burkina et la CI NE SERONT PAS l’INTERFACE DIPLOMATIQUE POUR LE MALI. LES FRANCAFRICAINS BLAISE et ALASSANE s1il le pensent ainsi eh bien ils seront foutus á jamais, car la suivante étincelle socio-politique au Mali sera bien synchronisé avec celles des autres pays de la sous-région.
    « Celui qui monte plus haut ne peut que tomber plus bas. »
    Morales F

  3. un article sans complaisance, on ne peut que dire bravo à l’auteur ! toute la réalité de cette histoire est que des usurpateurs ont volé le pouvoir du peuple avec les armes du même peuple pour le remettre à d’autres, non seulement amères (voire aigris) d’avoir perdu la main il y a deux décennies suite de la révolution de mars 91, mais en plus animés d’un instinct revanchard plus fort que tout… et malgré toute l’illégitimité de cette manipulation de la conscience collective, si les Maliens acceptent cette situation de faits, tout comme ils avaient accepté le cirque de l’arrivée du Général en 2002, alors, que bien leur en fasse… ce qui est sure, les mêmes causes produisent les mêmes effets et l’Histoire nous donne rendez-vous donc dans quelques mois (voire quelques années) pour en reparler, et sans tabous aucuns ! 🙁

  4. Je souhaite bon vent à ce gov mais ce ki me derange c’est le ministre d’état ancient conseillé de Blaise l’assassin de sankara mè bon esperons qu’il sois patriote et kil ne se pas influencer par qui que se sois.

  5. L’independance a un prix ! Le Mali a besoin d’une nouvelle independance! il doit être dirigé par les competences et non les ethnies ! Il savoir depasser les valeurs liées à l’ethnie et la region si non laisser la tache de liberation du nord aux seuls nordistes. ils en sont capables , j’en suis convaincu mais dans 5 ans peut être !

    Il faut penser au peuple malien, à la republique du Mali ( un peuple, un but une foi )

    as salam

  6. Seule Dieu a la bonne solution et connait la meilleure voie d’issu de sortie pour le Mali.
    Ce journaliste trouve seulement l’occasion d’écrire, si non Alfarouk était où lors de la prise de la ville de tombouctou?

    Malheur à Sanogo et sa bande de predateurs inconscients et inhumains. Nous les attendons pour le plan de combat du nord ? Le mali n’a pas de militaires mais des commerçants, des chanteurs et des sportifs faireplay. Pour la geurre il faudrait l’aide de la CEDEAO

    Quand aux politiciens, ils ne sont interessés que par le pouvoir même sans le nord. La charia , ce n’est pas mal pour tombouctou et gao, villes historiques de l’islamisation du Mali.

    Qu’allah assiste le mali et le libère de ses épreuves! Amin

  7. Ils étaient assez rares ceux qui ne regrettaient pas le pouvoir du Général Moussa TRAORE ne serait-ce en ce qui concerne l’autorité de l’Etat. Les partis politiques ont pratiquement démissionnés de leur rôle. A l’Assemblée, les Députés qui se erendaient dans leur cercles pour une compte rendu des cessions parlementaires se comptent sur le bout des doigts. Et que dire de ceux qui défendaient leur électeurs qui affrontaient les réalité du terroir!
    Pour ce qui est de l’équilibre ethnique, ceux qui s’y intérressent peuvent-ils citer les minorités les plus défavorisées au Mali. Tamacheq, arabes et Maures ne peuvent se plaindre!

    • “Ils étaient assez rares ceux qui ne regrettaient pas le pouvoir du Général Moussa TRAORE ne serait-ce en ce qui concerne l’autorité de l’Etat.”

      vous vivez sur une autre planète, vous ! si vos dires étaient vrais, votre despote et tyran de Général allait pouvoir sortir pour pavaner aux cérémonies de commémoration du cinquantenaire. mais on sait tous comment et pourquoi il y a renoncé, alors faites bien gaffe à la réécriture de l’Histoire… 😕

    • Une chose est certaine, la securite interieure et l’integrite territoriale sous Moussa Traore etaient des acquis sur lesquels les mliens pouvaient compter.

  8. le Ministre de la Fonction Publique, Mamadou Namory Traoré, exceptionnel. cet homme est le meilleur. il est humble. plaise à dieu.

  9. LA JUSTICE DOIT PASSER POUR QUE LE PEUPLE PUISSE AVOIR FOI A SES DIRIGEANTS CAR L’IMPUNITE, LES DETOURNEMENTS DE FONDS SONT DES MAUX QUI ONT EU RAISON DE NOTRE JEUNE DEMOCRATIE QUI AVAIT BESOIN DE REDRESSEMENT.
    ALORS LE MINISTRE DE LA JUSTICE, LE PEUPLE ATTEND QUE VOTRE DEPARTEMENT AGISSE.

  10. Bonne chance PM. Cependant, nous te disons qu’on a l’oeil sur toi et ton équipe qui est composée de tes amis, des maliens qui avaient fui et de notre grand voleur international Leo. Si tu dérappes, on t’envoie sur la planète mars? Si tu réussi, on te fera héro comme ton grand père Ngolo de Ségou

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