Difficile formation du gouvernement :rnATT pour les femmes, Modibo pour les jeunes

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La liste du nouveau gouvernement devait être rendue publique normalement depuis hier en fin de matinée comme l’avait promis le président de la République à une personnalité du pays. Mais entre ATT et Modibo Sidibé, il y a eu un clash sur la question genre et jeunes dans le gouvernement.

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Tout allait bien pour la publication des noms des membres du nouveau gouvernement en début d’après-midi d’hier. La composition du gouvernement n’était plus qu’un secret de polichinelle car une liste circulait sous les manteaux lundi dans la matinée et il ne restait qu’à l’envoyer aux médias d’Etat pour publication. Mais contre toute attente et par un coup de baguette magique, la fameuse liste a été retirée du circuit en début d’après-midi.

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Selon certaines indiscrétions, la liste envoyée par Modibo Sidibé à Koulouba pour dernière appréciation du chef de l’Etat aurait été bloquée à ce niveau. Le président de la République à qui revient la signature du décret de nomination des nouveaux ministres se serait rendu compte que la première mouture comptait au moins 7 femmes. Or, il ne figurait que 4 femmes sur la liste qui lui a été soumise.

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ATT voudrait faire la promotion du genre dans ce gouvernement de son second et dernier mandat en faisant la part belle aux femmes dans l’attelage gouvernemental. Il a de ce fait renvoyé la même liste à qui de droit pour correction.

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Les noms biffés à la Primature seraient des femmes qui n’auraient pas la capacité d’être à hauteur de mission. Au lieu d’opter pour des personnes qui ne feront que de la figuration dans un gouvernement à qui un programme est confié, Modibo Sidibé aurait choisi de mettre beaucoup de jeunes qui ont prouvé leurs compétences ailleurs.

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Cette politique de jeunes passe mal apparemment face à la promotion du genre souhaitée par le premier responsable du pays. Certainement ATT entend réparer l’injustice dont les associations de femmes disent avoir été victimes lors des dernières législatives.

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Des femmes candidates pensent que des fraudes seraient à l’origine de leur débâcle électorale comme la situation qui a prévalu à Nara entre le président de l’Adéma et non moins président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, et la candidate du Cnid, Mme Maïga Sina Demba. Celle-ci n’ayant pas digéré sa défaite s’est dit victime de fraudes.

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Abdrahamane Dicko

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