Départ de Me Mamadou Ismaël Konaté du gouvernement et de Moussa Sinko de l’Armée : Des démissions qui poignardent IBK dans le dos et compliquent sa réélection

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Le ministre de la Justice , Me Mamadou Ismaël Konaté

 C’est peut-être la lettre de démission qui a fait grand bruit au Mali. Le ministre de la justice a rendu son tablier. Ce proche du président IBK est parti sur la pointe des pieds en évoquant l’évolution politique de l’actualité marquée par le procès du chroniqueur Ras Bath.

  Maliweb.net« Monsieur le Président, la justice est cette Institution dont le Pays et la Nation ont le plus besoin en ce moment. Elle est l’une des meilleures répliques contre les inégalités, criardes, les ruptures de charges et les déviances avec la loi sans compter la perte de valeurs. L’attente et le besoin de justice sont l’expression la plus perceptible dans la société malienne, toutes tranches d’âges confondues. Dès lors, les regards citoyens se tournent vers les dirigeants politiques, en quête d’idéal de gouvernance. Leur jugement de la justice est si net et tellement implacable lorsqu’ils mettent en cause  le caractère sélectif de la justice qui met à l’abri certaines personnes et s’abstient d’aborder des sujets entiers qui lui échappent à l’égard d’autres. Le «temps» de la justice est alors décrié puisque sa cadence n’est plus de l’horloge des urgences…»

Le décor est ainsi planté, pour justifier son départ. Une annonce vague et lapidaire, sans autre commentaire ni explication. Me Mamadou Ismaël Konaté, bouillant avocat et ministre de la justice, Garde des Sceaux a claqué la porte du gouvernement en fournissant  les raisons de sa démission déposée en catimini sur la table du Palais de Koulouba et annoncée plus tard via…. Facebook!

La démission qui illustre la discorde gouvernementale autour de l’affaire Ras Bath ?

On pouvait s’attendre à n’importe quelle démission, sauf la sienne tant l’homme était un membre du premier cercle du président IBK. Pour la simple raison que c’est à lui que le président avait confié la commission pour la révision de la constitution du Mali, avant d’être parachuté ministre de la justice. Sa démission exprime bien la discorde gouvernementale sur les dérives incendiaires du jeune activiste Mohamed Bathily dit Ras Bath.

« Monsieur le Président de la République, la Cour d’appel de Bamako vient de rendre son arrêt de relaxe dans l’affaire dite Ras Bath.

Je prends acte de cet arrêt en même temps que je prends toute la mesure de son sens.

Je note l’attente du régime de passer par un tel chemin vers l’apaisement et l’accalmie. L’ambiance délétère du moment nous conduit à courber l’échine devant les anomalies, à fermer les yeux devant les violations et  à accompagner les anomalies de peur des affaires et des troubles et des violences. Le régime en donnant un écho à une telle vertu se sauve sans la République. La préservation des libertés et de toutes les libertés est aussi utile et nécessaire en république que leur respect absolu. En république, l’action d’un ministre de la justice vise à suivre l’application des lois et des règlements et poursuivre le non-respect et leurs violations. Je fais le constat de l’impossibilité de poursuivre à travers des actions efficaces, vigoureuses pour préserver les libertés, et poursuivre leurs violations, pour défendre les deniers dissipés et les intérêts publics compromis, pour poursuivre le crime de sang contre l’impunité… »

On dénonce une discorde entre le ministre démissionnaire et son collègue des domaines de l’Etat et de l’habitat et son fils.

Une querelle au sein de l’équipe gouvernementale qui aurait eu pour résultat, le départ de l’un des principaux artisans du texte de la révision constitutionnelle.

Une “trahison” que ne lui pardonnent pas certains des ex-collègues du Gouvernement. D’autres louent le courage politique de Konaté, illustrant ainsi une césure politique apparue chez les collaborateurs du président malien, selon les informations concordantes. «C’est un acte politique fort, un acte de courage d’un homme au caractère bien trempé», estime une source proche de son département.

Même si certains estiment que la démission du ministre est  ”un non-événement” et que le président IBK a ”trop peu de temps”  de s’y consacrer, il faut dire que le malaise causé par son départ, pose certaines questions sur la méthode de gouvernance du président de la République et sur son leadership.

Avec la démission du ministre de la justice -sans doute en désaccord avec la méthode de gouvernance- c’est peut-être cette vieille promesse de campagne d’Ibrahim Boubacar Kéita qui vole en éclats, celui de faire de la justice malienne responsable et indépendante.

Par ailleurs, la démission du Général de brigade Moussa Sinko Coulibaly de l’Armée pour se lancer dans la course à la présidentielle 2018 est un poignard dans le dos d’IBK. Car, cet ancien ministre de l’Administration territoriale durant la transition est un soutien de taille du locataire de Koulouba. Il aura probablement le soutien d’une bonne partie de l’Armée et des corps habillés déçus par la gouvernance IBK. Ce qui défavorise sérieusement la probable candidature du président sortant. IBK perd ainsi des alliés de taille. Ce qui est loin d’être négligeable.

Boubou SIDIBE/Maliweb.net

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17 COMMENTAIRES

  1. comrades to put it in a nutshell it appear Ras Bath plus IBK government have made agreement both believe is of benefit to them. It is likely Ras Bath stay out of jail or/plus prison while IBK receive Ras Bath assistance either by Ras Bath endorsement or by Ras Bath not opposing IBK attempt to be reelected as president. In either case Ras Bath have become opinions on who should be supported to win next presidential election have become unreliable plus tainted by Ras Bath collaboration with IBK government. As for Mr. Konate he know much more as oppose to what he is acknowledging however, under condition of his position plus what he is acknowledging it is clear IBK plus Ras Bath have deal which is not in people of Mali best interest. Truth is IBK need rid himself of that centuries held conduct by presidents of Mali that if they give Europeans what they want Europeans will leave their family to Rule Mali. Such days are gone with world at a breakneck pace becoming more crowded daily plus Asia having reached economic parity with Europe plus North America Africa is only place left where leaders are feeble physicallly plus in will to degree that they will knowingly allow themselves plus their citizens to be robbed of wealth, nation plus life. IBK have proven to be such leader as evinced by his compliance to illegal Peace Treaty with AZAWAD terrorists/jahadists as they daily murder citizens plus soldiers of Mali. Mali need a leader of courage now who perceive that Mali leadership need immediately evolve from conduct of giving foreigners what they desire so that they will leave him alone to go back to oppressing people of Mali in order for him to maintain Ruling position. What those foreigners want now is Mali plus will annihilate its Buntu (negroid) people to get it. This is no time for stupid to rule. In fact it was not ever in people of Mali best interest for stupid to rule but, by way of oppression stupid have managed to rule. Stupid days of rule are near end that end will either be in favor of citizens of Mali as a whole or AZAWAD terrorists/jahadists. how many foreigners including Algerians plus Libyans among AZAWAD terrorists/jahadists. Stupid is what Stupid do. Please people of Mali do not be stupid? Very much sincere, Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue. translationbuddy.com

  2. On voit aisément que la démission n’est pas dans notre culture. C’est pourquoi la démission d’une personne fait tant de bruit dans ce pays. La démission du général Moussa Sinko Coulibaly a une raison qu’on saura bientôt. Il ne faut donc pas dans des analyses politiciennes très tôt. Il est plus proche du président IBK que ce que les veulent faire comprendre. Il occupera certainement un poste stratégique pour la réélection du président IBK en 2018.

    • Oui le Coulibaly Moussa Sinkhole est bien sûr un homme(de paille) du Mandé Massa car c’est lui qui, en tant que putshiste”freshman” ministre de l’Adm.Territo., l’a fait intrõnisé par le peuple malien de façon rocambolesque.

  3. Qui sait, si COULIBALY n’a pas été désigné par IBK pour le remplacer. Lui comme tout malien savent qu’il sera mieux, qu’il ne se présente plus comme son ami français Hollande l’a fait. Et puis ce sont les militaires amis de Aya qui l’ont élus. COULIBALY étant le plus intelligent et le plus bradé de diplômes parmi ces militaires (je ne sais même pas pourquoi il n’a pas été designer à la place de Aya après le coup d’état). C’est Toto tire Nama, Nama tire Toto. COULIBALY est Saint-Cyrien donc formé en France. Vous devinez ce que je veux dire…

    • Dans ce pays on tire les conclusions actives et après on constate qu’on était loin de la vérité. Le général est un pion du président IBK. Et quand au second mandat du président IBK il aura bien lieu car il sera candidat car on va l’y obliger.

  4. Je ne vois vraiment en quoi ces démissions “poignardent” ce bon a rien!

    Ce qui le poignarde RÉELLEMENT (ET beaucoup plus sûrement !), c’est NULLITÉ HISTORIQUE DANS TOUS LES DOMAINES des 5 ANNÉES passées, hélas pour le pays, au pouvoir!!!

    Entre magouilles scandales, détournements et népotisme de roi negre, et inconscience et amateurisme proprement INFANTILES, il restera celui qui aura RIDICULISÉ LE MALI aux yeux du monde entier.

    Et “ça”, effectivement, ca POIGNARDE un président quel qu’il soit, surtout quand le bouffon entend se représenter!!!

    • IBK sera candidat en 2018 et il gagnera au premier tour. Je suis dans le regret de t’annoncer qu’il vous arrivera ce que vous craignez le plus c’est à dire le maintien de la politique le Mali d’abord du président IBK qui a mis tous les politiciens véreux à la marge et travaille pour le pays demeure jusqu’en 2023.

  5. Cette re-election est comme acquise hein ,puisque nous ne voyons pas, qui de cette opposition est capable de conduire le Mali y’a n’a pas .Tous sont des nuls au pouvoir .Regardez seulement leurs reactions dans les assemblées et meeting ,ils n’ont meme pas des propos clairs et qui ont l’air apportant ouf je ssuis entierement desolé pour notre politique.Mais quelqu’en soit la politique maliennne celle de IBK parait passable .

  6. je suis d’accord avec Bouba quand il dit: Le message que je porte a Ibk c est de conduire son mandat a terme et de quitter apres c est a dire ne pas etre candidat en 2018 ce serait salutaire pour lui et le Mali. Lui au moins qu on dise est largement mieux que les autres c est pourquoi le peuple l a plebicer en 2013.

    • Je crois que les gens qui prient le bon Dieu pour que IBK ne soient pas candidat savent bien qu’il gagnera en 2018. Car il y’a aucun homme politique actuellement qui peut le vaincre. C”est un aveu d’impuissance de leur part. Mais nous sommes désolés pour eux car IBK est là jusqu’en 2023.

  7. Aucun digne fils de ce pays ne souhaitera la réélection de l’incapable et incompétent IBK. Pour rejoindre Coulibaly Yacouba, le Mali deviendra un far-west africain pour ses habitants. Déjà en l’état actuel, les forces de sécurité sont incapables d’assurer la sécurité des populations, faute de moyens, la réélection de ce crétin sera pour les Maliens, la descente aux enfers promise par les bâtards comme Iyad ou Amadou Kouffa. Qu’on ne s’y trompe pas, Moussa Sinko ou Konaté sont des fumiers. Ce général de pacotilles avait sans aucune honte et en brisant l’obligation de réserve, adoubé l’incapable IBK avant même la proclamation des résultats des dernières élections, tel un griot, il avait déclaré IBK élu dès le premier tour. Et, que s’est-il donc passé pour que le griot en uniforme s’oppose à son noble au point de vouloir le défier dans les urnes? Il a fini par comprendre que son gars ne valait rien. Konaté lui est un petit rigolo. Son seul credo était la condamnation de Ras Bath, pour quelqu’un qui se dit respectueux des lois, c’est tout simplement étonnant et honteux à la fois. Aucun des deux démissionnaire n’en valent pas la peine, au même titre que leur farfelu de président. Réélire IBK, c’est sacrifier le Mali aux djihadistes qui sont en partie maîtres du pays. Ce vaurien de président n’apportera rien de bon de plus à ce pays que lui et ses proches ont contribué à détruire sur tous les plans. Ce n’est pas en vidant les caisses de l’état, qu’ils comptent niquer encore les Maliens avec la distribution de billets de banques, ça ne marche plus car, les gens ont tout compris. Quelle bande de voleurs et d’incapables! Moussa Sinko pense s’en tirer à bon compte, alors que les Sanogo n’ont pas encore parlé. Ce criminel ira rejoindre ses camarades derrière les barreaux très bientôt. Un non événement tout simplement!!!!

    • Le Mali était il en sécurité avant le président IBK. Les menaces que vous brandissez là ne font pas peur à quelqu’un dans ce pays. Je dis bien que le président IBK sera réélu et le Mali n’aura rien du tout. C’est la volonté du peuple malien qui sera respecté. Et quiconque voudra s’opposer à cette volonté des maliens fera face à la loi. Vivement que 2018 arrive pour que les gueulards sachent qu’ils ne peuvent rien contre ce pays et que le peuple malien est toujours avec son MANDE MASSA.

  8. FB, soyez sûre de quelque chose, la réélection d’IBK en 2018 est loin de l’avènement d’un malien prospère, radieux et charmant; donc soyez sûre qu’après la réélection de notre cher IBK, le pays s’embrasera de toute part et nous tomberons dans une guerre civile totale, car la manière de gouverner ce pays est loin d’être la bonne avec cet homme. IBK dans cette éphorie de sa réélection se lancera à dans des actes bizarres et irrationnels et nous irons de scandales à scandales dont l’épilogue nous conduira vers l’absence totale de l’état partout et les conséquences de cette situation sont incommensurables et nous mènerons vers une guerre civile totale. Personne, personne, personne ne pourrait convaincre IBK de faire autrement, car c’est la mauvaise gouvernance qui reste toujours son seul crédo depuis toujours. Attention! Attention! Attention! IBK et son entourage freinez rapidement lorsqu’il temps sinon le regret n’est pas loin. Nous sommes dans l’œil du cyclone.

    • Les menaces que vous brandissez là ne font pas peur à quelqu’un dans ce pays. Je dis bien que le président IBK sera réélu et le Mali n’aura rien du tout. C’est la volonté du peuple malien qui sera respecté. Et quiconque voudra s’opposer à cette volonté des maliens fera face à la loi. Vivement que 2018 arrive pour que les gueulards sachent qu’ils ne peuvent rien contre ce pays et que le peuple malien est toujours avec son MANDE MASSA.

  9. La démission du ministre konaté et de ce militaire que je ne connais pas particulièrement est un cas isolé qui n’aura aucun impact sur la réélection du président IBK pour la simple raison que ces hommes sont complètement étrangers de la victoire du président IBK. Le ministre Konaté n’a aucun poids politique dans ce pays. Je crois que les opposants se sont fait à l’idée que les mensonges pendant 4 ans pour discréditer le président IBK n’a pas marché et voient koulouba s’éloigner jour après jour que les élections approchent. Tous les actes mêmes les plus anodins sont considérés comme étant un obstacle à la réélection du président IBK. Mais comme j’aime à le dire il leur arrivera ce qu’ils craignent le plus. C’est à dire la réélection du président IBK en 2018.

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