Une visite, trois localités et huit activités. C’est ainsi que l’on peut schématiser la récente mission du Ministre des Relations avec les Institutions, Dr Abdoulaye Sall à l’intérieur du pays. Il s’est rendu successivement à Ségou, Koutiala et Mopti. Dans chacune des localités visitées, il a donné le maximum d’informations sur les grandes reformes notamment la création prochaine de la Cour des comptes.
Du 26 au 28 octobre, le ministre en charge des relations avec les Institutions a effectué une visite de terrain à l’intérieur du pays. De Ségou à Mopti, en passant par Koutiala, Dr Abdoulaye Sall a rencontré les élus locaux, les responsables administratifs, les acteurs de la société civile et le monde scolaire.
Ainsi, dans la suite logique du lancement de la campagne d’information, de formation, de sensibilisation et de mobilisation pour la création de la Cour des Comptes du Mali, le ministre Sall a procédé à l’ouverture des travaux de ladite campagne à Ségou (qui a regroupé les participants des régions de Sikasso et de Ségou), le mercredi 26 octobre et à Mopti (qui a regroupé les participants de Gao, Tombouctou, Kidal et Mopti), le samedi 29 octobre.
Partout, Dr Sall a rappelé que cette campagne, initiée par son département, en partenariat avec le Section des comptes de la Cour suprême et le PNUD à travers le Projet de renforcement de la Section des comptes ou future Cour des comptes (PRSC-FCC) revêt pour le gouvernement une importance capitale et décisive sur le chemin de la gouvernance économique et financière.
Faut-il souligner que l’objectif visé par cette vaste campagne est d’édifier les usagers, les citoyens, les acteurs étatiques et non étatiques, l’opinion nationale et internationale sur les enjeux de la création de la Cour des comptes. Le principal enjeu étant la recherche de la transparence par la bonne gestion des ressources publiques.
La Cour des comptes est prévue dans le projet de Constitution voté par l’Assemblée nationale le 2 août dernier et qui sera soumis de référendum le 29 avril 2012. Elle sera la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques qui assiste le parlement et le gouvernement dans le contrôle de l’exécution de la Loi des finances.
En plus de cette activité d’information, de formation, de sensibilisation et de mobilisation pour la création d’une Cour des comptes au Mali, le ministre des Relations avec les institutions a rencontré les élus locaux, les responsables administratifs, les acteurs de la société civile et le monde scolaire.
Dans toutes les localités visitées, le ministre Sall a fait des communications sur la connaissance et une meilleure compréhension de nos Institutions. Il a invité ses différents interlocuteurs à jouer pleinement leur partition dans le portage des reformes politiques initiées par le président de la République et les élections générales de 2012.
Au total, le ministre Sall a réalisé dans ces trois localités huit activités au grand bonheur des populations à la base et autorités locales assoiffées d’informations sur les grandes reformes politiques et les dispositions pratiques prises par les plus hautes autorités pour l’organisation des élections référendaires et générales de 2012.
Youssouf CAMARA
La cité administrative continue de faire des heureux :
Le Haut Conseil des Collectivités s’installe à l’ex-Primature
C’est un vieux rêve qui vient d’être réalisé. En effet, depuis plusieurs années, les Conseillers nationaux n’attendaient que le moment de pouvoir déménager dans les locaux de l’ex-Primature. C’est désormais chose faite.
Installé le 5 avril 2002, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) était depuis à la quête de locaux dignes de cette institution représentant les collectivités territoriales. Composé de 75 Conseillers nationaux (72 de l’intérieur et 3 représentant les Maliens de l’extérieur) le HCCT a d’abord, à sa création, pris ses quartiers à l’ACI 2000 dans un immeuble appartenant à un haut cadre des Impôts.
L’endroit étant exigu et, à l’époque, très difficile d’accès, le bureau du HCCT, présidé par Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, avait loué un immeuble assez adapté et appartenant au magnat de l’immobilier Nimaga pour servir de siège à l’institution, à travers naturellement le ministère en charge du logement. Même si la note semblait salée – toujours à l’époque en 2003 – le gouvernement avait accédé à cette sollicitation des Conseillers nationaux qui avaient aussi besoin de travailler dans des conditions adéquates.
Depuis donc cette période, le président Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara lorgnait du côté du désormais ex-Primature afin d’y transférer le HCCT au cas où le Chef de l’Exécutif et son staff devaient rejoindre la Cité administrative.
C’est donc chose faite depuis bientôt deux semaines.
A part les services financiers, le Cabinet et tous les autres services du HCCT ont déjà déménagé dans les locaux de l’ex-Primature.
Un bon signe pour une institution appelée à se transformer en Sénat en 2012.
Mamadou FOFANA