La tradition républicaine établie veut qu’au lendemain des élections législatives, un remaniement du gouvernement soit opéré après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale. Le président de la République n’a pas voulu sacrifier à cette tradition. Il a opté pour un attentisme qui a tout l’air d’un recul pour mieux sauter. Ceci pour au moins trois raisons essentielles liées à la stabilité du parti dont il est issu, à la fragilité du contexte sociopolitique et à la bousculade dans les rangs des alliés politiques du RPM.
On a beau le nier, le parti présidentiel, le RPM souffre d’une crise de leadership depuis l’ascension de son charismatique président, Ibrahim Boubacar Kéita, sur la colline du pouvoir. Ce qui, malgré les rodomontades des caciques du parti, a laissé la place ouverte à une convoitise mesurée du Premier ministre Oumar Tatam Ly à combler ce vide. Ce qui ne déplairait pas à IBK pour qui Oumar Tatam Ly apparait de plus en plus comme un potentiel dauphin. Toute chose qui a attisé la soif des principaux lieutenants de première heure du parti du tisserand à resserrer leur rang et faire échec à toute velléité de parachutage.
La guéguerre entre deux clans dirigés l’un par le Secrétaire général du parti, Bokary Tereta et l’autre par le Premier ministre Oumar Tatam Ly, est passée par là. Il s’est agi pour les RPMistes de développer un réflexe identitaire en vue de prouver que c’est véritablement le parti du tisserand qui est le parti au pouvoir. Comment alors opérer un réajustement de l’équipe gouvernementale dans un contexte de tant de méfiance et de guerre larvée ? Une telle opération pourrait exacerber l’adversité chez les cadres du parti qui voient en le Premier ministre le militant de la vingt cinquième heure surtout qu’il est plus que probable qu’Oumar Tatam Ly va être reconduit à son poste.
IBK a donc opté pour la stratégie qui consiste à laisser le temps faire son œuvre afin que les ardeurs se calment entre le parti et l’entourage direct du chef de gouvernement. C’est pourquoi, lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République a exhorté les membres du gouvernement à poursuivre leurs efforts à la tête de leurs départements respectifs. Histoire de couper court à toutes les supputations entre les ministres.
Mais cela veut-il dire que IBK a renoncé à apporter à court terme le réaménagement qu’il faut au gouvernement ? Rien ne permet de l’affirmer dans la mesure où il nous revient que le chef de l’Etat et le chef du gouvernement ne sont pas satisfaits du travail de certains ministres.
Par ailleurs, il semble que le contexte sociopolitique précaire dans lequel vit le Mali avec un front social nuageux, une situation sécuritaire encore fragile tant à Kidal que dans d’autres zones du territoire, pousse le président de la République à opter pour cette “stabilité provisoire”.
Comme l’analysait un observateur averti de la scène malienne, la realpolitik impose de maintenir pour le moment le statu quo auquel l’opinion est déjà habituée. En effet, avec la formation de ce gouvernement, le 8 septembre 2013, certains Maliens avaient dénoncé la nomination des “anciens” (qui ont été ministres au temps d’alpha ou d’ATT) au sein de l’équipe. D’autres n’avaient pas hésité à relever la promotion des proches de la famille du chef de l’Etat. A présent que ces récriminations se sont dissipées, IBK réfléchirait par deux fois avant d’apporter les changements qu’il faut. Lesquels seront certainement jugés à l’aune des critiques mises en veilleuse. Mieux vaut donc, disent de proches collaborateurs du locataire de Koulouba, surseoir à prêter le flanc à de nouvelles réprobations, au moment où IBK a besoin d’une forte homogéneité autour de lui dans le dossier de Kidal.
En outre, même s’il déclare à qui veut l’entendre qu’il ne doit son élection à aucun parti, le président de la République ne sous-estime pas la forte attente d’un renvoi d’ascenseur à ses alliés politiques de sa majorité. Il est difficile d’envisager un nouveau gouvernement dans lequel des partis comme la CODEM, l’ADP Maliba, le MPR, la CDS, le CNID, SADI, FARE… ne seraient pas représentés. Déjà, l’on se bouscule au portillon dans ces formations politiques pour siéger au Conseil des ministres. Le chef de l’Etat préfèrerait donc se donner le temps d’appréhender toutes les données du puzzle.
En sorte, le principe “Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras” a, semble-t-il, convaincu IBK de laisser la question de la mise en place du nouveau gouvernement en stand by et de retrousser les manches avec l’équipe en place afin de faire face aux pressants défis du moment. Cet attentisme, qui a eu le défaut de baisser le régime de fonctionnement de l’administration, peut aussi décupler le zèle de mieux faire des ministres. Dans la mesure où ils savent qu’après tout, leurs jours au sein de l’équipe gouvernementale seront à l’aune des efforts fournis.
Bruno Djito SEGBEDJI
Décidément ce n’est pas facile de titrer un article. Quand j’essaye de comprendre le journaliste , car aucun lien entre le titre et le contenu de l’article. Peut t’aurais du te limiter à ***Attentisme dans la formation du Gouvernement post-législatives : Les raisons de la pirouette d’IBK *****
Vendre du papier oui ! Que gagne un chef d’État ne nous concerne pas vraiment. Depuis la nuit des temps il a un budget à lui voter par l’Assemblée Nationale auquel il n’a pas de compte à rendre. Traite nous d’autres sujets où rend le tablier, cher journaleux!
Que dire d’un journaliste qui ne sait même pas donner de titre à son article?!
Franchement WANG, je n’ai pas vu le lien entre le titre et le contenu de l’article.
il ne parle que IBK…et les autres chefs d etats..? ou sont les chiffres?……
MAIS BRUNO CA VA PAS Là!!!
1) SALAIRES DEEESSS CHEFFFFS D’ETAT : AU FINIS TU NE PARLE QUE DE CELUI D’IBK
2) GOUVERNEMENT : PIROUETTE D’IBK
3) CLAN : OPOSSITION ENTRE DAUFIN ET MACHIN
ET TOUS CA POUR LE MÊME TEXTE SANS TÊTE SANS ANTI-TÊTE ET SANS CONCLUSION
QUELLE PIROUETTE TOI MÊME 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
tout ça c’est la faute du gouvernement
ces gens la sont comme des voleurs;ils profitent des champs a l’absence du propriétaire
on croyait avoir bien fait avec les élections mais hélas
ils sont toujours a la bataille pour l’os a Bamako sans se soucier du Mali a plus forte raison les malheureux populations
quant-est qu’on aura une personne a la hauteur de nos espérances
dans tout ça les complices sont souvent parmi les forces de sécurités.je vous dit mille fois réveillez vous avant qu’il soit trop tard.
la sécurités au Mali a besoin de la maitrise,la sérénité,la rapidité de réaction et surtout de l’assainissement MERCI QUE DIEU SAUVE LE MALI MERCI
c’est trop juteux la présidence ça rend aveugle
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