Un gouvernement pléthorique bloque la dynamique économique sans créer des richesses et entrave l’efficacité dans la conduite de l’action gouvernementale. Et quel que soit l’effectif d’un gouvernement, les ministres arrogants ainsi que les partisans du copinage et du clientélisme ne doivent pas en faire partie.
Pour la formation de gouvernement, il n’y a pas des règles explicites fixant le nombre des ministres ou des ministères. Cependant, en plus de l’aspect budgétivore, un gouvernement pléthorique crée l’inefficacité dans la conduite de l’action gouvernementale.
Un gouvernement pléthorique est tout d’abord budgétivore et constitue un blocage dans la création des richesses, et peut même limiter l’efficacité de l’action gouvernementale. S’il y a moins des ministres, cela crée plus de cohésion et de solidarité entre eux. La moyenne aujourd’hui dans les pays développés est d’une vingtaine des portefeuilles ministériels dans un gouvernement.
En cas de remaniement ministériel, le Mali aura besoin d’une équipe restreinte capable d’accompagner le président de la République. Un pays ne peut pas être efficace économiquement avec un gouvernement si l’effectif est trop élevé. Le président de la République et le chef du Gouvernement doivent se débarrasser de tous les ministres arrogants ou soit disant amis du chef de l’État.
L’efficacité d’une économie dépend aussi du rôle de l’État dans le gouvernement. L’État a un rôle de stratège ou de régulateur. S’il devient un grand consommateur dépensant l’essentiel de ses ressources et de ses richesses, il serait difficile pour lui de créer des richesses. Un gouvernement pléthorique montre l’indicateur que l’État mise beaucoup sur les ressources nécessaires à son fonctionnement.
Lorsque l’effectif d’une équipe gouvernementale n’est pas restreint, des tendances, des rivalités et des suscipitions se créent entre les ministres. Et la méfiance s’installe forcément au conseil des ministres où la parole ne sera plus libre. Il serait plus facile de prendre des décisions sérieuses et applicables lors des réunions restreintes que dans des salles pléthoriques ou à des assemblées générales.
Un gouvernement ne travaillera effectivement et efficacement que si chacun des membres agit en conformité avec la politique et les orientations fixées par le premier ministre. Mais des ambitions personnelles, des rivalités et des guéguerres conduisent inévitablement et indéniablement à l’échec.
Moussa DANIOKO/Malweb.net
Ne nous méprenons pas, car IBK est le sacré IBK, il est très, très, très défaillant en terme de choix de ses collaborateurs. Il ne se focalise que sur les plus médiocres maliens, c’est vraiment dommage de la part de ce septuagénaire qui ondoie et louvoie sans cesse et qui ne sait comment faire le choix judicieux de ses hommes et femmes capables de lever le défis de l’extirpation du Mali de ce gouffre amer. IBK ira décevoir une fois de plus les maliens qui croient encore à son régime, un régime sans espoir pour des maliens optimistes, seuls les pessimistes croient encore à ce régime qui pilote à vue depuis son arrivée au pouvoir en 2013. C’est dommage pour un vieux comme IBK qui n’est doté que de faible capacité de choix d’hommes capables d’aide le Mali, c’est les plus médiocres du Mali qui tombent sur son choix, avec cette énième remaniement sans espoir pour les maliens avertis. Notre pays est aujourd’hui sans espoir.
Monsieur serait beaucoup inspiré à adresser ses cons sages conseils à Aly Bongo Ondiba
Surtout, le nouveau gouvernement aura besoin de Moussa Danioko qui sait tellement aligner des foutaises qui nous manquent tant.
Merci Moussa. Un vrai BALLA NA DJOLO
Haa Danioko, comme un sujet de redaction de niveau 9eme.. Commentez sur le remaniement ministriel et un gouvernement plethorique..LOL.. Ah nos jouralistes ont du chemin…C est pas facile..
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