Cahier du vendredi : Le gouvernement peine à sortir de la bulle de Ouaga II

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Le gouvernement aurait tort de s’inquiéter des pressions politiciennes plus que de l’agitation médiatique. C’est un débat qui n’est pas médiocre. Or ce même gouvernement continue sur des commentaires « minimalistes » au sortir de Ouaga I et de Ouaga II.

Le public n’en apprendra pas davantage. Au titre du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, le Conseil des ministres, qui s’est tenu en session ordinaire le mercredi 11 juillet, a été informé des conclusions de la 2è réunion du Groupe de contact de la CEDEAO à Ouagadougou le 7 juillet 2012. Des recommandations ont été formulées, mais le Conseil des ministres ne semble relayer certaines à travers son communiqué.  L’information y est diluée. Parlons tout de suite de l’ouverture demandée pour la formation d’un gouvernement d’union nationale. Ouaga II aura été vue, du ciel de la salle du dernier Conseil des ministres, en un clic.

Le remaniement n’est plus la solution puisqu’il devient un problème

Un remaniement, c’est un peu faire dans la dévaluation du franc. Cela se  prépare, mais ça ne se discute pas hors d’un petit cercle d’initiés, pour ce qui est des nouveaux entrants dans le gouvernement. La semaine qui s’achève le sera incontestablement sur les conclusions de Ouaga II. Les Conseils des ministres présidés jusqu’ici par le Dr. Cheick Modibo Diarra en l’absence du Président Dioncounda Traoré ressemblent à ce que ses détracteurs disent à des chausse-trapes. On s’écoute dans la salle tout en s’épiant. On rapporte que beaucoup de mini-coups de théâtre politiques s’y sont joués sans que personne au dehors n’en ait eu vent. La question qui taraude aujourd’hui les ministres présents dans le gouvernement vient précisément après ce mini-sommet de Ouagadougou. Il nous faut croire toujours à ce haut degré de collaboration entre les deux têtes de l’Exécutif, bien qu’on se soit posé, tout juste hier encore, la question d’une éventuelle répartition des pouvoirs entre eux. Il serait plus juste de dire plutôt qu’à l’avenir, il s’agira plus d’un partage des tâches. Ce qui nous ramène à la question du casting. La presse locale, toujours inspirée par Ouaga I et Ouaga II, s’est mise depuis à « mouliner » sur la formation du prochain gouvernement d’union nationale. Ceux qui ont des sources ouvertes se mettent déjà à décrypter des manœuvres  à la Primature de la même façon qu’ils surveillaient jadis les faits et les gestes du Pr. Dioncounda Traoré. Un ancien responsable nous disait ceci : « Un ministre responsable ne doit pas parler de remaniement ». Aucun parmi les « siégeants» dans le gouvernement actuel ne voudra entrer dans cette ronde. Pourtant, en commentant comme cela à chaud le communiqué du Conseil d’hier, nous pensons trouver l’écho de beaucoup de préoccupations. D’abord, ce fut une petite erreur de s’être laissé « distancer » dans le compte rendu fait au Président Dioncounda Traoré à Paris par les émissaires de la CEDEAO. Ensuite, nous ne pouvons parler d’une « insincérité » du gouvernement vis-à-vis de la CEDEAO avec ce projet de création d’un corps d’élite. Mieux, le Premier ministre n’a pas été taclé encore sur ses propos que d’aucuns auraient pris pour « séditieux » à propos d’une république islamique. Ce qui préoccupe aujourd’hui, c’est l’insupportable silence sur un éventuel gouvernement d’union nationale qui va jouer au dynamiteur de langage pour tout le monde. Drôle de transition qui s’étire et qui emprunte déjà les apparences d’un chassé-croisé. Le Pr. Dioncounda Traoré et le Dr. Cheick Modibo Diarra ne peuvent mener de bataille à fronts renversés. Ce qu’il y a, c’est que dans les résolutions d’Ouaga II, ni l’un ni l’autre ne pourront se présenter au prochain suffrage des populations maliennes pour la première place.

S. Koné et M. Bellem

 

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10 COMMENTAIRES

  1. LETTRE AU MNLA POUR JOINDRE SES FRÈRES ET SŒURS MALIENS POUR ENVISAGER L’AVENIR DANS L’UNITÉ ET POUR LA RÉCONCILIATION NATIONALE : FAITES LES PAS DE L’HONNEUR EN REJOIGNANT VOTRE FAMILLE MALIENNE

    J’ai appris que le MNLA a renoncé à la création d’un État indépendant, je les félicite pour le courage dont ils ont fait preuve.

    Malgré tout, je ré-publie la lettre ouverte que je leur avais adressée pour rappeler qu’en acceptant de revenir dans la famille Malienne, ils acceptent d’office d’être soumis aux lois de la République comme tous les Maliens et que les contraintes fixées ne seront pas négociables, à savoir l’intégrité territoriale et la laïcité. En plus, cette lettre donne des exemples de ce qui peut être négocié avec les Maliens.

    ==VOICI LA LETTRE OUVERTE QUE J’AVAIS ADRESSEE AU MNLA==

    Bonjour,

    Honnêtement, je pense que le MNLA doit déposer les armes et s’intégrer comme toutes les communautés au Mali et passer par les revendications démocratiques. Ainsi, le MNLA sera écouté et les Maliens, TOUS ENSEMBLE, décideront de la pertinence de ces revendications à travers le dialogue et la négociation.

    Le Mali n’acceptera pas l’autonomie ni le fédéralisme.

    Je pense que toutes les communautés au Mali souhaitent un développement durable de leur zone, un développement social équitable pour tous de leurs communautés et une intégration équitable de tous les membres de leurs communautés, le tout dans un cadre démocratique et décentralisé.

    Sur la table de négociation, ce type de revendication peut être discuté lors des négociations, comme je l’indique dans mes propositions de solution durable, voir sur les sites essor, maliweb et agora21.

    Les dérapages et les atrocités ne peuvent pas continuer indéfiniment de la part des Touaregs qui les commettent, ou du MNLA depuis cette rébellion (car certains de leurs membres ne sont pas Touaregs) sans que les autres communautés du Nord-Mali, et du Mali en général, ne réagissent.

    Malgré tout, le MNLA et le MALI doivent se pardonner, s’entendre, se réconcilier et trouver une solution durable, dans l’unité, avec de véritables «garde-fous» (critères sévères), basée, entre autres, sur le respect mutuel, la considération mutuelle, la reconnaissance du rôle et de la place que chacun occupe, le droit de chacun à se développer, à développer sa communauté, sa région, son pays, la justice sociale, l’existence d’une solidarité, qui a toujours existé, entre les communautés mais aussi le principe d’équité et d’une intégration équitable de toutes les communautés dans la région et la gouvernance des collectivités territoriales, leur gestion équitable et les découpes des zones qu’elles occupent.

    Ces critères sévères, qui ne sont pas exhaustifs, doivent être surveillés conjointement par les communautés qui vivent au même endroit, dans la même commune, dans la même région en liaison avec les gouvernances régionale et globale.

    Vous voyez qu’un travail en profondeur doit être fait dans ce sens.
    Ce n’est pas évident, n’est-ce pas ?

    Pour ce faire, j’ai lancé (je relance encore) un appel à tous les Maliens, en particulier à ceux du MNLA, de COREN (Collectif des Ressortissants du Nord) et Kanda-Koy.

    Le MNLA ne doit pas se marginaliser et marginaliser les enfants de ses membres. Il doit s’intégrer au Mali pour contribuer au développement durable du Mali dans l’unité à travers une réconciliation, une paix et une sécurité durables.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. les codanation des actes babare cest terminer ont nen veut plus le delait est paser 3
    mois sans action maintenant cest notre tour la population est armer et elle va tabaserr le cnrde corectement
    vive la cedeao vive le burkina faso

  3. regarder moi ces voleur pilleur qui nont pas honte quil soit castrer avec un marteau
    ce mali la ces pour les amlien de la democratie et nom les voleur de moussa traore et famille
    vous aller tout degager parole de burkinabe regarder les comme des marionette ces dechauser la 😆 😆 😆 😆 😆
    vous aver encore le temp de vous preparer car ca va chauffer vous serez sous enbargo et chaser comme des chie par la population
    kati serait pulveriser et rayer de la carte du mali
    vous penser que kati est en securiter les malien nont plus rien a perdre il vont detruire diarra et sa famille et niq sa femme
    moussa traore serait egorger vif
    sanogo a fait fuir sa famille soit disant ont sait la ou il les ait cacher a bamako cest un repli tac tic de sanogho ont va les debusquer et les niq tout meme la femme de sanogo paserait a la caserole

  4. bonjour j demande au peuple malien de prendre sa responsabilité de ne pas accepte l’intervention militer étranger ni le retour de dionkounda traore j demande l’arme malienne de ne pas accepte le retour de FDR dans le gouvernement car c’est es qui son mis le pays a genou si jamais c jan la reviens ds le gouvernement j dis le peuple de ne pas accepte de reste ds las rue est que l’arme de ne pas partir au nord car c jan la il son fait 20ans au pouvoir il son rien fait il so mis les pays à genou

    • tu est medioctre va alecole je demande tu est quoi et tu est qui tu est ignare cest ca que tu est
      14 pays cest pas le mali qui ferait face ou qui va defier la cedeao nom tu rigole
      ces bidase cacher a kati tu na pas honte ou ton perec est beret vert cest pour cela tu ecrit
      mais il faut que tu sache que cest terminer pour sanogo bye bye son delai a expirer il va degager comme un lapin et en toute vitesse
      la cedeao est a adis abeba comme tu est ignorant bon et la il vont prendre des decision comme la dit laurent fabuis ca veut dire quil sen foute de diarra quil sen foute de sanogo et il vont vous matraquer tout voila
      avant de ecrire betement il faut bien lire et analiser

  5. JOINDRE LA PAROLE AU GESTE APAISANT

    Bonjour,
    La liberté de la presse et la liberté d’expression, en général, sans exagérations, sont équivalentes à la liberté de la nation. D’où leur importance.

    Les journalistes doivent jouer un rôle de premier plan en conscientisant sans dérapage et en communiquant sérieusement pour éveiller les Maliens sur ce qu’il ne faut pas faire et sur ce qu’il faut faire pour une transition apaisée et pour contribuer à sortir le Mali de la crise.

    Chers frères et sœurs, faut-il rester dans l’indifférence face à ce journaliste gravement blessé.

    Il est important que ce journaliste soit sauvé par les Maliens car le monde entier regarde cette non assistance des Maliens à un frère en danger.

    Le Mali est connu pour sa solidarité et son humanisme, ces aspects doivent être prouvés en sauvant ce journaliste.

    Le gouvernement de transition ne doit pas rester insensible à ce cas très grave.

    En plus du communiqué que le gouvernement du Mali a fait pour présenter ses regrets à la presse et pour l’inviter à poursuivre son engagement en faveur de la paix et d’une transition apaisée, un geste du gouvernement de transition, en sauvant ce journaliste, sera très significatif.

    En cette période très difficile, les Maliens doivent être unis et solidaires pour vaincre leurs problèmes et la crise.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

    • tu degage la liberter de la ^presse vacontinuer comme avant les journaliste ont prit des diosposition vous veres ca ne fait que commencer
      tout bamako est armer kalacnikof ont atent lordre seulement et vous verez ces bidase vony sabiller en marabou pour quont les reconaise plus ca va chauffer
      😈 😈

      • Bonjour,
        Il convient que tout le monde se calme et agisse en responsable.
        La liberté de la presse et la liberté d’expression constituent la liberté de tous.
        Il faut donc les sauvegarder en les protégeant.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
        E-amil: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  6. Sanago et sa bande de bidasse, jouent aux terroristes au sud, en frappant les journalistes, le gouvernement n’arrive pas a faire une demande officielle aux nations unis pour une envoie des troupes de peur que Sanogo se fache, donc c’est le statut qo.
    la seule solution c’est de faire degager sanogo par la force et j’espere que ca ne saurait tarder. Le Nord souffre, le sud souffre, plus de busness, tous les projets sont arretes, tous ca a cause de cette tete de corbeau, mais apparemment il est entrain de precipiter sa chute.
    Que Dieu protege le Mali.

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