A peine nommé que le tout –nouveau Premier Ministre doit, déjà, faire face à grève des transporteurs Routiers. Décrétée, par le Syndicat national des chauffeurs et conducteurs Routiers du Mali le 30 septembre dernier à minuit, elle doit se poursuivre jusqu’à satisfaction de ses doléances, ajoute le SYNACOR.rn
rn
Dans un communiqué, dont le palmipède s’est procuré une copie, le SYNACOR menace d’aller en grève, à pâtir de 30 septembre à minuit. Du moins, si ses doléances ne sont pas satisfaites. Il s’agit, entre autres, de l’annulation de l’arrêté portant réglementation de la circulation et du stationnement des gros porteurs dans le district de Bamako et la mise en œuvre des engagements pris par l’Etat. Notamment, l’immatriculation des chauffeurs et conducteurs Routiers à l’INPS sur la base d’un contrat de travail, la révision de la validité du permis de conduire, la suppression des postes de contrôle et de sécurité fictifs, la détermination du seuil de tolérance des manquants admissible en matière de transport des hydrocarbures avant le 31 décembre 2007.
rn
rn
« Faute de quoi, le SYNACO déclenchera une grève à partir du 30 septembre 2007 à 1 heure du matin et ce, jusqu’à satisfaction de ses doléances », ajoute le communiqué. Drôle de façon de féliciter Modibo II, le successeur de Pinochet, pour sa nomination, sans surprise, à la tête du gouvernement.
rn
rn
Car si cette grève à lieu, ses conséquences seront dramatiques, pour les populations déjà, éprouvées par la hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité.
rn
rn
Elle se traduira, les jours à venir, par une flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché. Flambée des prix, générée par une grave pénurie des denrées. S’y ajoute –et c’est loin d’être un moindre mal –une baisse générale des recettes douanières. Avec, pour corollaire, une cure d’amaigrissement pur les caisses du Trésor public.
rn
rn
Des caisses, déjà, victimes de l’amnésie financière ambiante.
rn
rn
Face à toutes ces conséquences, le nouveau chef du gouvernement se doit de ramer dure, afin de mettre nos populations à l’abri d’une crise, dont elles n’ont nullement. Surtout, en cette période de Ramadan où, certains observent le carême, non pas par conviction religieuse. Mais parce que le panier de la ménagère n’est plus vide, mais trouée. Un test qui a valeur d’avertissement pour Modibo II.
“
