Il n’y a plus rien à demander au nouveau gouvernement de Modibo Sdibé. Sinon, qu’il se mette immédiatement au travail. Car, il a été accouché dans la douleur, c’est-à-dire plus de 100 jours après l’élection et l’investiture du président ATT. Aussitôt né, il n’a donc qu’à se lever et marcher droit dans le sens de la satisfaction des besoins les plus fondamentaux d’un peuple las d’attendre.
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rnLes conditions du Mali d’aujourd’hui sont telles qu’on est en droit d’exiger des ministres, pas seulement de l’efficacité, mais de l’efficience. C’est-à-dire le maximum de résultats avec le minimum de moyens sans délai. D’ailleurs, des moyens, un ministre en a forcément. Lorsqu’un ministre affiche sa misère au point de ne pouvoir rien faire, comme ce fut le cas avec le gouvernement sortant, c’est la République elle-même qui est en danger.
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rnLes Maliens s’étaient déjà résignés à penser qu’il n’y avait enfin qu’un nouveau gouvernement pour faire résolument avancer les choses dans le sens du bien-être du plus grand nombre. Et, c’est pourquoi, il n’y aura de délai de grâce pour aucun membre du gouvernement Sidibé.
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rnVous conviendrez avec nous que le temps nécessaire pour la mise en œuvre du Pdes du président ATT est trop long comparé aux urgences du moment. C’est donc d’un Pdes ici et maintenant, qu’ont besoin les Maliens. Notre désir pour plus de paix, de sécurité et d’unité nationale a été décuplé avec l’arrivée de la nouvelle équipe. De même que notre rêve pour plus de justice et d’équité, depuis près de vingt ans que notre pays est soumis à des monopoles claniques dans tous les domaines et secteurs d’activités.
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rnAjouter à tout cela notre détermination à hisser nos revenus au même niveau que nos charges de plus en plus nombreuses et incompressibles. Au moment où les anciens se plaisent à indiquer le degré des reculs enregistrés, les jeunes se sont remis à croire à une école meilleure et des emplois décents au cours de ce second mandat d’ATT.
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rnPour que les choses aillent dans le sens des ambitions affichées par ATT pour le Mali, tout dépend donc en grande partie de ce premier gouvernement de ce second mandat.
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rnBelco TAMBOURA
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